au nom de l'énergie j'appose ma main sur l'honorable poitrine des dignes représentants de la confrérie '(*_*)' main droite sur le cœur
bonjour toutes et tous , ma main sur vos humbles poitrines sœurs et frères en l'esprit '(*_*)' main droite sur le cœur
que la paix et l"énergie nous conduisent a l'harmonie
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il est attristant de constater que des décisions aussi graves que la paix et la vie de son prochain , sont assujettis a des enjeux électoraux de la part d'un homme qui est le premier a parler de valeurs universelles, qui sont rappelons le la fraternité et l'altruisme
WikiLeaks : l'électoralisme et les choix sarkozystes pour l'Afghanistan
LEMONDE | 02.12.10 | 22h31
La France restera engagée en Afghanistan "jusqu'à la fin", déclare en janvier 2010 Bernard Kouchner, alors ministre des affaires étrangères, recevant à Paris le secrétaire américain à la défense, Robert Gates. Les documents obtenus par WikiLeaks et consultés par Le Monde montrent que ce message a été constamment envoyé aux Américains : la France sera en Afghanistan un allié sur la longue durée.
Mais ils montrent aussi à quel point des considérations d'ordre électoral, et le souci de ménager l'opinion publique française, ont pesé sur l'approche de Nicolas Sarkozy. Préoccupé par l'impopularité de cette guerre, l'Elysée incite Washington à multiplier les déclarations publiques assurant que les alliés européens sont bel et bien consultés sur la stratégie d'ensemble.
C'est notamment le cas en 2008, alors que M. Sarkozy a décidé d'envoyer environ 1 000 soldats supplémentaires (le contingent est aujourd'hui officiellement de 3 750 hommes). "Tous les officiels français ont demandé que les Etats-Unis aident à convaincre l'opinion publique" que "les alliés ont une influence sur la stratégie civile et militaire", écrit l'ambassade américaine le 28 octobre.
MÉNAGER CEUX QUI ONT CRITIQUÉ LE RETOUR DANS L'OTAN
La demande devient plus pressante encore après la mort de dix soldats français tombés dans une embuscade dans la vallée d'Ouzbine, en août 2008, qui provoque une onde de choc. Les télégrammes ne dévoilent pas les dessous de ce drame, mais mentionnent une livraison en urgence de "50 postes de radios supplémentaires " américains aux troupes françaises.
A l'automne 2009, l'administration Obama demande aux alliés de nouvelles contributions de troupes. M. Sarkozy répond par la négative. "Pas un seul soldat combattant" de plus, dit-il à la télévision. Les conseillers de l'Elysée expliquent à leurs interlocuteurs américains que M. Sarkozy doit ménager ceux qui, "au sein de son camp politique, ont critiqué le retour de la France dans l'OTAN", en avril 2009.
La perspective des élections régionales de mars 2010 pèse beaucoup, ajoutent-ils. Les documents américains évoquent aussi "les ressources financières limitées" de la France.
Les responsables américains espèrent néanmoins que M. Sarkozy changera d'avis. Le chef d'état-major de l'armée française, Jean-Louis Georgelin, discute à Paris d'un scénario d'accroissement du contingent français avec son homologue américain, Mike Mullen.
"LA FLATTERIE MÈNERA TRÈS LOIN"
M. Sarkozy "a été jusqu'à récemment un vrai atlantiste", mais "il cherche actuellement à se distancer des Etats-Unis et à améliorer sa popularité", dit le général Georgelin, selon un document daté du 25 novembre. Un appel téléphonique de Barack Obama au président français pourrait selon lui avoir un impact décisif : "Le président Obama doit faire la demande maintenant (…). Il doit parler au président Sarkozy et, dans ce cas, la flatterie mènera très loin."L'amiral Mullen demande 2 000 soldats supplémentaires à la France (et non 1 500, comme le disaient des médias à l'époque). En entendant ce nombre, "les Français ont ri nerveusement", écrit un diplomate américain. "Le général Georgelin a répondu que le nombre discuté au sein de l'état-major français avait été d'environ 1 500. C'est un nombre important pour les Français, mais il est envisageable, étant donné la taille des forces françaises et la réduction de leur présence outre-mer", ajoute le document.
M. Sarkozy a, en tout cas, campé sur sa position. En janvier 2010, alors que plusieurs pays européens annoncent des renforts pour l'Afghanistan, l'Elysée s'en tient à la seule décision d'envoyer plus d'instructeurs pour l'armée afghane.
http://www.lemonde.fr/documents-wikilea ... id=1446739
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WikiLeaks.org abandonné par son fournisseur de nom de domaine
Ne cherchez plus WikiLeaks.org. Après avoir été abandonné par son hébergeur Amazon.com, c'est son fournisseur de noms de domaine américain qui le laisse tomber. EveryDNS, filiale de Dynamic Network Services, a annoncé dans la nuit de jeudi avoir été la cible de nombreuses attaques par déni de service qui ont menacé la stabilité de ses infrastructures. Résultat, vendredi matin, le site est inaccessible à son nom de domaine habituel. Le compte Twitter de WikiLeaks a annoncé que le site est disponible sur l'adresse suisse wikileaks.ch, mais la connexion est lente. Il est possible d'accéder plus rapidement à WikiLeaks en utilisant son adresse IP,
http://46.59.1.2/
Tous ces rebondissements ne devraient pas prendre fin avec la décision d'EveryDNS : vendredi, Eric Besson, ministre de l'économie numérique, a demandé à ce que les serveurs de WikiLeaks, qui contiennent notamment les câbles diplomatiques, ne soient plus hébergés en France. Depuis hier, la société roubaisienne OVH assure l'hébergement de WikiLeaks, après que Amazon.com a décidé de ne plus assurer ce service.
DÉCISION RARE
EveryDNS est le principal fournisseur gratuit de noms de domaine, avec la gestion de 500 000 noms de domaine. En comparaison, le premier fournisseur payant de noms de domaine, Go Daddy, en gère 44 millions. Tout comme Amazon, qui a arrêté d'héberger cette semaine les serveurs de WikiLeaks, Every DNS est d'origine américaine.
Un fournisseur de noms de domaine permet de faire le lien entre l'adresse IP d'un site Internet, qui se compose d'une série de chiffres compréhensibles par le navigateur Internet, et le nom "usuel" du site. Ainsi, quand un internaute tape
http://www.wikileaks.org, le navigateur doit en réalité se rendre à l'adresse IP 46.59.1.2. En supprimant le nom de domaine, EveryDNS brise ce lien. Tout internaute qui saisit l'adresse habituelle de WikiLeaks tombe sur une page d'erreur, son navigateur ne comprenant pas où il doit se rendre. La décision d'un fournisseur de supprimer le nom de domaine d'un client est rare.
"MENACE SUR LA STABILITÉ DE L'INFRASTRUCTURE"
"Nous avons interrompu notre service [auprès de wikileaks.org] pour violation de la mention selon laquelle 'un membre ne doit pas interférer avec la possibilité d'un autre membre ou d'une autre entité de profiter de nos services'", explique EveryDNS sur sa page d'accueil. "Ces interférences viennent du fait que wikileaks.org est devenu la cible de nombreuses attaques par déni de service. Ces attaques ont, et vont, menacer la stabilité de l'infrastructure de EveryDNS.net, qui permet l'accès à près de 500 000 autres sites."
Une attaque par déni de service, aussi appelée DoS, vise à rendre indisponible un site sur Internet. La technique employée pour bloquer l'accès à WikiLeaks est connue sur sous le terme de déni de service distribué, ou DDoS. Elle consiste à bombarder les serveurs du site visé en ordonnant à un grand nombre d'ordinateurs, le plus souvent piratés à l'insu de leurs propriétaires, d'y envoyer des requêtes simultanément. Le serveur, totalement saturé, est incapable de répondre aux requêtes, finit par tomber, et le site Internet devient inaccessible.
Pour l'avocat londonien du site, Me Mark Stephens, un acteur étatique est "probablement" à l'origine des cyber-attaques de ces derniers jours contre le site Internet WikiLeaks. Selon lui, les tentatives "sophistiquées" pour mettre hors service le site font partie d'un plan plus général visant à réduire au silence son fondateur Julian Assange. Ces "millions de requêtes fantômes par seconde" finissent par mettre le site en panne, a-t-il expliqué vendredi.
AMAZON JUSTIFIE SA DÉCISION
Plus tôt dans la semaine, Amazon avait annoncé qu'il cessait d'héberger les serveurs de WikiLeaks, qui contiennent toutes les informations du site. L'organisation avait migré sur les serveurs du site marchand américain après qu'il eut subi de nombreuses attaques par déni de service sur ses serveurs suédois. Depuis, les serveurs seraient hébergés en Suède et en France.
Amazon a justifié aujourd'hui sur son blog sa décision de ne plus héberger WikiLeaks. Le site marchand réfute les accusations de pression politique – il avait reçu la visite de la commission sénatoriale de la sécurité intérieure, présidée par Joe Lieberman –, mais pointe les violations de ses conditions de service par WikiLeaks.
Ces dernières "stipulent que 'vous déclarez et garantissez que vous possédez ou alors contrôlez tous les droits sur les contenus (...), que l'utilisation du contenu que vous fournissez ne viole pas cette politique et ne causera aucun dommage à aucune personne ou entité'. Il est évident que Wikileaks ne possède ou ne contrôle pas tous les droits sur ce contenu classifié".
Amazon affirme également que les documents de WikiLeaks ont été publiés "sans s'assurer que cela ne portera pas préjudice à des tiers", estimant qu'il est impossible que "l'extraordinaire volume" des données puisse "avoir été soigneusement expurgé pour ne pas mettre des personnes innocentes en danger".
Selon Numerama, bien que les hébergeurs mettent tous dans leurs conditions de services des clauses dont le non-respect peut mener à la fin du contrat, il est rare qu'ils décident d'eux-mêmes de ne plus héberger un site. La décision est généralement laissée à la justice, afin de préserver leur neutralité.
http://www.lemonde.fr/international/art ... id=1446739