ALLIANCE GALACTIQUE
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Re: ALLIANCE GALACTIQUE
27/01/2011
Constructions parasismiques : 20 000 communes françaises à l’heure des Eurocodes
En octobre 2010, la France publiait sa nouvelle carte des zones sismiques et entérinait l’application officielle sur son territoire de l’Eurocode 8, norme européenne de construction parasismique. A compter du 1er mai 2011, dans plus de 20 000 communes, les constructions neuves ainsi que tous les grands travaux d’extension ou de restructuration de bâtiments devront observer les exigences de l’Eurocode 8 et, en toute cohérence, celles des autres Eurocodes… Le point avec Pierre-Eric Thévenin, Consultant Construction Parasismique, chez Bureau Veritas
Quels sont ces textes qui modifient les règles de construction parasismique ?
Pierre-Eric Thévenin : Le 22 octobre dernier sont parus plusieurs textes. Deux décrets : le décret 2010-1254 pour la mise à jour des articles du code de l’environnement et du code de l’urbanisme et de la construction, et le décret 2010-1255 pour la publication officielle de la carte sismique française qui détaille, commune par commune, les territoires concernés en Métropole et dans les départements d’Outre Mer (Antilles, Réunion et Mayotte). Ces décrets s’accompagnaient d’un nouvel arrêté – il remplacera le 1er mai prochain l’arrêté du 29 mai 1997 – qui fixe les règles de construction parasismique pour les bâtiments de la classe à risque normal.
Quels changements porte la nouvelle carte sismique française ?
Pierre-Eric Thévenin : Cette carte établie dès 2005 modifie considérablement le zonage précédent qui datait des années 80. Trente ans plus tard, plus de 20 000 communes sont classées en zone sismique (plus de la moitié du territoire) contre 5000 auparavant. Sont particulièrement concernées par cette extension du zonage : la région lyonnaise, la Bretagne, la Vendée et le Nord (voir carte sismique).
Pourquoi ce saut quantitatif ?
P.E.T : Pour deux raisons. La première est notre connaissance des mécanismes des séismes qui a beaucoup évolué et la seconde est due à notre approche du risque qui, de déterministe, est devenue probabiliste. Il existe un risque de séisme notable en France, sur le territoire métropolitain et, dit le Ministère de l’Ecologie, nous n’y sommes pas préparés. Et de rappeler qu’en juin 1909 près de Salon de Provence s’est produit un séisme d’une magnitude de 6,2 qui, s’il se répétait aujourd’hui, causerait la mort d’un millier de personnes et représenterait des centaines de millions d’euros de coûts économiques directs. C’est sur cette base de risque, avec comme priorité la sauvegarde des vies humaines que cette carte a été établie. Elle découpe le territoire en zones classées de 1 à 5 selon que le risque de séisme est très faible, faible, modéré, moyen ou fort, la zone 5 étant réservée aux Antilles.
http://lalettre.bureauveritas.fr/page.php?article=1507
Constructions parasismiques : 20 000 communes françaises à l’heure des Eurocodes
En octobre 2010, la France publiait sa nouvelle carte des zones sismiques et entérinait l’application officielle sur son territoire de l’Eurocode 8, norme européenne de construction parasismique. A compter du 1er mai 2011, dans plus de 20 000 communes, les constructions neuves ainsi que tous les grands travaux d’extension ou de restructuration de bâtiments devront observer les exigences de l’Eurocode 8 et, en toute cohérence, celles des autres Eurocodes… Le point avec Pierre-Eric Thévenin, Consultant Construction Parasismique, chez Bureau Veritas
Quels sont ces textes qui modifient les règles de construction parasismique ?
Pierre-Eric Thévenin : Le 22 octobre dernier sont parus plusieurs textes. Deux décrets : le décret 2010-1254 pour la mise à jour des articles du code de l’environnement et du code de l’urbanisme et de la construction, et le décret 2010-1255 pour la publication officielle de la carte sismique française qui détaille, commune par commune, les territoires concernés en Métropole et dans les départements d’Outre Mer (Antilles, Réunion et Mayotte). Ces décrets s’accompagnaient d’un nouvel arrêté – il remplacera le 1er mai prochain l’arrêté du 29 mai 1997 – qui fixe les règles de construction parasismique pour les bâtiments de la classe à risque normal.
Quels changements porte la nouvelle carte sismique française ?
Pierre-Eric Thévenin : Cette carte établie dès 2005 modifie considérablement le zonage précédent qui datait des années 80. Trente ans plus tard, plus de 20 000 communes sont classées en zone sismique (plus de la moitié du territoire) contre 5000 auparavant. Sont particulièrement concernées par cette extension du zonage : la région lyonnaise, la Bretagne, la Vendée et le Nord (voir carte sismique).
Pourquoi ce saut quantitatif ?
P.E.T : Pour deux raisons. La première est notre connaissance des mécanismes des séismes qui a beaucoup évolué et la seconde est due à notre approche du risque qui, de déterministe, est devenue probabiliste. Il existe un risque de séisme notable en France, sur le territoire métropolitain et, dit le Ministère de l’Ecologie, nous n’y sommes pas préparés. Et de rappeler qu’en juin 1909 près de Salon de Provence s’est produit un séisme d’une magnitude de 6,2 qui, s’il se répétait aujourd’hui, causerait la mort d’un millier de personnes et représenterait des centaines de millions d’euros de coûts économiques directs. C’est sur cette base de risque, avec comme priorité la sauvegarde des vies humaines que cette carte a été établie. Elle découpe le territoire en zones classées de 1 à 5 selon que le risque de séisme est très faible, faible, modéré, moyen ou fort, la zone 5 étant réservée aux Antilles.
http://lalettre.bureauveritas.fr/page.php?article=1507
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Re: ALLIANCE GALACTIQUE

11/03/2011
17h00 : Pour obtenir des nouvelles des ressortissants français au Japon, il est possible de contacter le ministère français des Affaires étrangères au
01-43-17-56-46.
Environ 9.000 Français vivent actuellement au Japon.
Ces ressortissants peuvent appeler la cellule de crise de l'Ambassade de France au
(03)-5798-6000
ou écrire un mail à
urgence.tokyo-amba@diplomatie.gouv.fr
14h10 : La centrale nucléaire de Daiichi (nord-est du pays) est en état d'alerte renforcé à la suite du séisme. Une fuite radioactive est possible si le niveau de l'eau dans un réacteur continue de s'abaisser, indiquent les autorités.
L'incendie qui s'était déclaré dans une autre centrale, à Onagawa, est maîtrisé, a par ailleurs déclaré l'AIEA.
http://www.lefigaro.fr/international/20 ... -japon.php
Re: ALLIANCE GALACTIQUE
Les pétroliers demandent la reprise des forages en mer
Depuis la marée noire dans le Golfe du Mexique, les forages en eau profonde font débat pour des questions de sécurité.
De notre envoyé spécial à Houston
Onze mois après la marée noire du golfe du Mexique, les représentants des grandes compagnies pétrolières, réunies à Houston, au Texas, plaident pour le redémarrage des forages en eau profonde. La guerre civile en Libye et les révoltes du monde arabe soulignent le risque politique associé à cette région du monde qui concentre le tiers de la production d'or noir.
«Avec beaucoup de bassins en déclin, notre industrie n'a d'autre choix que d'explorer des frontières à risque, l'Arctique, les ressources non conventionnelles et, oui, l'eau profonde», déclarait, mardi à Houston, Bob Dudley, le PDG de BP. Devant 2500 industriels et spécialistes du monde de l'énergie réunis à la conférence Cera Week, le patron de la compagnie responsable de l'explosion de la plate-forme Deepwater Horizon en avril dernier a demandé publiquement pardon.
Un tiers de la production mondiale d'énergie provient du pétrole, rappelle John Hess, président de la compagnie de services pétroliers qui porte son nom. Si la consommation bondit de 30 à 40% d'ici à 2030, comme les prévisions s'accordent à le faire, «les hydrocarbures fourniront l'énergie au monde encore pour des décennies», ajoute-t-il.
Si l'océan était un pays, note Atul Arya de IHS Cera, la société de conseil organisatrice de la réunion de Houston, «ce serait le quatrième producteur du monde». En 2020, les puits à plus de 2000 mètres de profondeur devraient fournir 5 millions de barils par jour, soit la moitié de la production de l'Arabie saoudite.
À l'instar de Christophe de Margerie, le PDG de Total venu à Houston, la plupart des pétroliers estiment que la catastrophe de BP «nous concerne tous». Dans le golfe du Mexique, l'Administration Obama délivre des autorisations de reprise des forages au compte-gouttes. Les industriels dénoncent un «moratoire de facto». «Le golfe du Mexique est essentiel pour la sécurité énergétique de notre pays, il fournit 30% de notre production», insiste John Hess dans un appel à Barack Obama.
Encadrer les forages
De nouvelles réglementations, renforçant les contrôles, ont été édictées. BP a rejoint un consortium formé dans le golfe du Mexique par les géants ExxonMobil, Shell, Chevron et ConocoPhillips pour mutualiser les moyens d'intervention en cas de fuite. Bob Dudley a invité à son conseil d'administration l'amiral Skip Bowman, fort de son expérience dans les sous-marins nucléaires. La commission d'enquête présidentielle avait en effet cité la marine atomique comme un modèle de culture de sûreté.
À Houston, Bob Dudley s'est engagé à ne plus forer en eau profonde si sa compagnie ne dispose pas sur place des équipements pour fermer un puits accidenté. Il appelle l'ensemble de l'industrie à édicter des normes communes de sécurité. Joe Dunbar, dirigeant de Parker Hannifin, un fournisseur d'équipement du golfe du Mexique, plaide pour l'autodiscipline: «Croyez-moi, quelqu'un qui dépense un million de dollars par jour pour forer est motivé pour que ça se déroule sans incident.»
Depuis la marée noire dans le Golfe du Mexique, les forages en eau profonde font débat pour des questions de sécurité.
De notre envoyé spécial à Houston
Onze mois après la marée noire du golfe du Mexique, les représentants des grandes compagnies pétrolières, réunies à Houston, au Texas, plaident pour le redémarrage des forages en eau profonde. La guerre civile en Libye et les révoltes du monde arabe soulignent le risque politique associé à cette région du monde qui concentre le tiers de la production d'or noir.
«Avec beaucoup de bassins en déclin, notre industrie n'a d'autre choix que d'explorer des frontières à risque, l'Arctique, les ressources non conventionnelles et, oui, l'eau profonde», déclarait, mardi à Houston, Bob Dudley, le PDG de BP. Devant 2500 industriels et spécialistes du monde de l'énergie réunis à la conférence Cera Week, le patron de la compagnie responsable de l'explosion de la plate-forme Deepwater Horizon en avril dernier a demandé publiquement pardon.
Un tiers de la production mondiale d'énergie provient du pétrole, rappelle John Hess, président de la compagnie de services pétroliers qui porte son nom. Si la consommation bondit de 30 à 40% d'ici à 2030, comme les prévisions s'accordent à le faire, «les hydrocarbures fourniront l'énergie au monde encore pour des décennies», ajoute-t-il.
Si l'océan était un pays, note Atul Arya de IHS Cera, la société de conseil organisatrice de la réunion de Houston, «ce serait le quatrième producteur du monde». En 2020, les puits à plus de 2000 mètres de profondeur devraient fournir 5 millions de barils par jour, soit la moitié de la production de l'Arabie saoudite.
À l'instar de Christophe de Margerie, le PDG de Total venu à Houston, la plupart des pétroliers estiment que la catastrophe de BP «nous concerne tous». Dans le golfe du Mexique, l'Administration Obama délivre des autorisations de reprise des forages au compte-gouttes. Les industriels dénoncent un «moratoire de facto». «Le golfe du Mexique est essentiel pour la sécurité énergétique de notre pays, il fournit 30% de notre production», insiste John Hess dans un appel à Barack Obama.
Encadrer les forages
De nouvelles réglementations, renforçant les contrôles, ont été édictées. BP a rejoint un consortium formé dans le golfe du Mexique par les géants ExxonMobil, Shell, Chevron et ConocoPhillips pour mutualiser les moyens d'intervention en cas de fuite. Bob Dudley a invité à son conseil d'administration l'amiral Skip Bowman, fort de son expérience dans les sous-marins nucléaires. La commission d'enquête présidentielle avait en effet cité la marine atomique comme un modèle de culture de sûreté.
À Houston, Bob Dudley s'est engagé à ne plus forer en eau profonde si sa compagnie ne dispose pas sur place des équipements pour fermer un puits accidenté. Il appelle l'ensemble de l'industrie à édicter des normes communes de sécurité. Joe Dunbar, dirigeant de Parker Hannifin, un fournisseur d'équipement du golfe du Mexique, plaide pour l'autodiscipline: «Croyez-moi, quelqu'un qui dépense un million de dollars par jour pour forer est motivé pour que ça se déroule sans incident.»
la création est une symphonie dont nous sommes les musiciens , mais que signifie-t-elle sans son compositeur source de toute Vie ?
http://www.youtube.com/user/chasefukuoka61#p/u/4/FMCAwWvyPgw
pour bientôt les amis? que vive la vie vive et une grande pensée pour l nos amis japonais.....
Modifié en dernier par wooki le 11 mars 2011, 21:16, modifié 1 fois.
Re: ALLIANCE GALACTIQUE
i (Japon), le 11 mars 2011 KYODO / REUTERS
CATASTROPHE - Les dégâts sont considérables...
DERNIERE INFORMATION - 22h58: Le niveau de radioactivité dans l'unité de contrôle centrale de la centrale atomique japonaise de Fukushima Daiichi est 1.000 fois supérieur à la normale, a rapporté l'agence de presse nippone Kyodo dans la nuit de vendredi à samedi.
Un violent séisme de magnitude 8,9, le plus important jamais mesuré au Japon, a ébranlé le nord-est de l'archipel ce vendredi, déclenchant un tsunami qui a tout emporté sur son passage. Selon la télévision publique japonaise NHK, le bilan de cette catastrophe naturelle a fait plus de 1.000 morts et disparus.
Si une grande partie du pays a été touchée par le séisme, la plupart des dégâts et incendies se concentrent dans le nord-est du Japon, dans les préfectures de Miyagi et Fukushima. Les images spectaculaires de vagues de dix mètres du haut recouvrant des quartiers entiers donnent à penser que le bilan pourrait fortement s'alourdir.
Inquiétude autour de centrales nucléaires
Le gouvernement a déclaré par précaution une situation d'urgence nucléaire et fait évacuer des milliers de personnes habitants à proximité de la centrale nucléaire de Daiichi, près de Fukushima, en raison d'une panne dans un système de refroidissement. Les autorités assurent qu'aucun signe de fuite radioactive n'a été décelé mais Tepco, propriétaire de la centrale, estime que le risque demeure en raison de l'augmentation de la pression dans un réacteur de la centrale. Les autres centrales nucléaires et raffineries pétrolières du Japon ont été fermées. Un incendie a été signalé dans une raffinerie et une explosion rapportée dans un complexe pétrochimique de la préfecture de Miyagi.
Dans le grand port de Sendai, la ville la plus proche de l'épicentre -environ 130 km-, près de 300 cadavres ont été retrouvés, visiblement noyés, a dit la télévision publique NHK. Une vaste zone est en flammes sur le littoral oriental dans la région de Kesennuma, ville proche de Sendai et peuplée de 74.000 habitants, d’après des images tournées d'un avion militaire. Selon Kyodo, des incendies sont recensés dans 80 villes au moins le long des côtes.
Aucun dégât majeur à Tokyo
Dans les terres agricoles près de Sendai, où vivent un million de personnes à 300 km au nord-est de Tokyo, des torrents d'eau ont emporté des voitures et des maisons dévastées à grande vitesse. Des bateaux soulevés par le tsunami sont échoués sur les quais et un autre transportant 100 personnes, rapporte Kyodo, a été emporté. Un barrage a cédé dans la région de Fukushima, un train a déraillé et quatre autres sont portés manquants, dit encore Kyodo.
Aucun dégât majeur n'est signalé à Tokyo et les habitants, qui avaient fui leurs immeubles vacillants, tentent de rentrer chez eux dans les bouchons après l'arrêt des transports en commun. Le Premier ministre, Naoto Kan, a appelé la classe politique à «sauver le pays» après cette catastrophe et à débloquer des fonds d'urgence.
«Menace majeure» pour plusieurs îles du Pacifique
La Croix-Rouge a évoqué une «menace majeure» pour plusieurs îles du Pacifique même si les premières vagues à Hawaï n'ont pas fait de dommages majeurs. «La menace peut durer plusieurs heures, en raison de l'arrivée de multiples vagues», a souligné le centre d'alerte au tsunami du Pacifique.
Le séisme s'est produit à 6h46 heure française au large de l'île de Honshu, à une profondeur de 24 km, selon l'institut américain de veille géologique (USGS). De fortes répliques ont été enregistrées par la suite. La plus sérieuse, d'une magnitude de 6,6 degrés sur l'échelle de Richter, a été ressentie dans la nuit de vendredi à samedi dans le nord du Japon, a rapporté la chaîne de télévision publique NHK.
La côte Pacifique nord-est du Japon, baptisée Sanriku, est régulièrement frappée par des séismes et des tsunamis. En 1933, un séisme de magnitude 8,1 y avait fait plus de 3.000 morts. Le Japon est l'un des pays au monde les plus exposés aux secousses telluriques. Le pays enregistre un cinquième des séismes de la planète d'une magnitude égale ou supérieure à 6.http://www.20minutes.fr/article/685692/ ... or=RSS-145
CATASTROPHE - Les dégâts sont considérables...
DERNIERE INFORMATION - 22h58: Le niveau de radioactivité dans l'unité de contrôle centrale de la centrale atomique japonaise de Fukushima Daiichi est 1.000 fois supérieur à la normale, a rapporté l'agence de presse nippone Kyodo dans la nuit de vendredi à samedi.
Un violent séisme de magnitude 8,9, le plus important jamais mesuré au Japon, a ébranlé le nord-est de l'archipel ce vendredi, déclenchant un tsunami qui a tout emporté sur son passage. Selon la télévision publique japonaise NHK, le bilan de cette catastrophe naturelle a fait plus de 1.000 morts et disparus.
Si une grande partie du pays a été touchée par le séisme, la plupart des dégâts et incendies se concentrent dans le nord-est du Japon, dans les préfectures de Miyagi et Fukushima. Les images spectaculaires de vagues de dix mètres du haut recouvrant des quartiers entiers donnent à penser que le bilan pourrait fortement s'alourdir.
Inquiétude autour de centrales nucléaires
Le gouvernement a déclaré par précaution une situation d'urgence nucléaire et fait évacuer des milliers de personnes habitants à proximité de la centrale nucléaire de Daiichi, près de Fukushima, en raison d'une panne dans un système de refroidissement. Les autorités assurent qu'aucun signe de fuite radioactive n'a été décelé mais Tepco, propriétaire de la centrale, estime que le risque demeure en raison de l'augmentation de la pression dans un réacteur de la centrale. Les autres centrales nucléaires et raffineries pétrolières du Japon ont été fermées. Un incendie a été signalé dans une raffinerie et une explosion rapportée dans un complexe pétrochimique de la préfecture de Miyagi.
Dans le grand port de Sendai, la ville la plus proche de l'épicentre -environ 130 km-, près de 300 cadavres ont été retrouvés, visiblement noyés, a dit la télévision publique NHK. Une vaste zone est en flammes sur le littoral oriental dans la région de Kesennuma, ville proche de Sendai et peuplée de 74.000 habitants, d’après des images tournées d'un avion militaire. Selon Kyodo, des incendies sont recensés dans 80 villes au moins le long des côtes.
Aucun dégât majeur à Tokyo
Dans les terres agricoles près de Sendai, où vivent un million de personnes à 300 km au nord-est de Tokyo, des torrents d'eau ont emporté des voitures et des maisons dévastées à grande vitesse. Des bateaux soulevés par le tsunami sont échoués sur les quais et un autre transportant 100 personnes, rapporte Kyodo, a été emporté. Un barrage a cédé dans la région de Fukushima, un train a déraillé et quatre autres sont portés manquants, dit encore Kyodo.
Aucun dégât majeur n'est signalé à Tokyo et les habitants, qui avaient fui leurs immeubles vacillants, tentent de rentrer chez eux dans les bouchons après l'arrêt des transports en commun. Le Premier ministre, Naoto Kan, a appelé la classe politique à «sauver le pays» après cette catastrophe et à débloquer des fonds d'urgence.
«Menace majeure» pour plusieurs îles du Pacifique
La Croix-Rouge a évoqué une «menace majeure» pour plusieurs îles du Pacifique même si les premières vagues à Hawaï n'ont pas fait de dommages majeurs. «La menace peut durer plusieurs heures, en raison de l'arrivée de multiples vagues», a souligné le centre d'alerte au tsunami du Pacifique.
Le séisme s'est produit à 6h46 heure française au large de l'île de Honshu, à une profondeur de 24 km, selon l'institut américain de veille géologique (USGS). De fortes répliques ont été enregistrées par la suite. La plus sérieuse, d'une magnitude de 6,6 degrés sur l'échelle de Richter, a été ressentie dans la nuit de vendredi à samedi dans le nord du Japon, a rapporté la chaîne de télévision publique NHK.
La côte Pacifique nord-est du Japon, baptisée Sanriku, est régulièrement frappée par des séismes et des tsunamis. En 1933, un séisme de magnitude 8,1 y avait fait plus de 3.000 morts. Le Japon est l'un des pays au monde les plus exposés aux secousses telluriques. Le pays enregistre un cinquième des séismes de la planète d'une magnitude égale ou supérieure à 6.http://www.20minutes.fr/article/685692/ ... or=RSS-145
la création est une symphonie dont nous sommes les musiciens , mais que signifie-t-elle sans son compositeur source de toute Vie ?
Re: ALLIANCE GALACTIQUE
11 Mars 2011
Onze réacteurs hors de contrôle au Japon et radioactivité anormale à Fukhushima
Onze réacteurs nucléaires japonais fonctionnant dans quatre centrales situées au plus prés du tremblement de terre étaient toujours hors de contrôle samedi matin.
Notamment à la centrale Fukhashima 1 où la situation serait la plus sérieuse et où la population serait en cours d'évacuation. Tous les réacteurs ont certes été arrêtés d’urgence, mais le refroidissement de leur coeur semblent ne plus pouvoir être assuré correctement depuis le tremblement de terre, dans la mesure où les installations ne sont plus alimentées en électricité alors que les centrales ne peuvent plus en fournir. C'est ce que m'a indiqué vendredi soir un confrére japonais spécialiste des questions d'environnement. La situation est exactement la même à la centrale d’Onagawa : une alimentation de secours y à pris le relais, mais le refroidissement ne s’y déroule pas normalement non plus, notamment en raison de l’incendie qui toucherait au moins l’un des réacteurs et du choc de l’arrêt automatique brutal. Un réacteur de la centrale de Daiichi serait dans la même situation. La réaction se poursuit donc dans les coeurs des onze réacteurs, ce qui laisse une puissance d’environ 10 % de la puissance nominale. L’état d’urgence nucléaire a été décrété ainsi que l’évacuation de la population. Tout en assurant qu’il n’y a eu pour l’instant aucune fuite radioactive, les responsables nippons craignent que, faute de refroidissement, au moins deux des réacteurs ne commencent à fondre dans la journée de samedi, ce qui entraînerait l’explosion ou le percement de la cuve contenant les barres d’uranium.
Au petit matin de samedi (au Japon) une radioactivité anormale (1000 fois supérieure à la norme) a été mesurée dans le périmètre extérieur de Fukhashima Daiichi et une demande d'aide présentée aux Etats Unis pour régler la question du refroidissement
2011-03-11 18:06:00
L'absence d'électricité a également obligé l'agence à retarder la libération planifiée de vapeurs radioactives visant à réduire la pression à l'intérieur du réacteur qui a atteint 1,5 fois son niveau normal.
L'agence a affirmé que la radioactivité de la vapeur n'aurait pas d'impact sur la santé humaine ou l'environnement.
Le secrétaire général du gouvernement, Yukio Edano, a précisé que les individus vivant près de la centrale ont reçu l'ordre de s'en éloigner d'au moins trois kilomètres et de se réfugier dans un bâtiment.
L'état d'urgence, a ajouté M. Edano, a été déclaré à titre de précaution. C'était la première fois que le Japon déclarait l'état d'urgence dans une centrale nucléaire.
«Nous avons pris cette décision afin de nous préparer au pire scénario, a-t-il dit. Nous utilisons tous nos pouvoirs pour gérer la situation.»
S'exprimant de la Maison-Blanche, la secrétaire d'État Hillary Clinton a affirmé que des avions militaires américains transportaient un «liquide de refroidissement extrêmement important» vers la centrale. Elle a ajouté que l'un des complexes avait été durement touché par le séisme et qu'il ne disposait pas d'assez de liquide de refroidissement pour faire face à la situation.
Neil Sheehan, un porte-parole de la commission de régulation nucléaire américaine, a affirmé que son personnel essayait d'obtenir plus d'informations sur la situation au Japon.
À la centrale de Fukushima Daiichi, «les employés tentent d'acheminer le liquide de refroidissement jusqu'au coeur du réacteur, a affirmé Sheehan. Le principal objectif est d'acheminer de l'électricité jusqu'aux systèmes de refroidissement.»
Si le problème d'alimentation énergétique persistait, des liquides radioactifs pourraient fuir dans l'environnement, et, au pire, causer la fusion du coeur du réacteur, a affirmé un représentant de l'agence de sûreté nucléaire, sous le couvert de l'anonymat.
http://blogs.mediapart.fr/blog/claude-m ... vite-anorm
http://nouvelles.sympatico.ca/monde/nou ... e/958c2f16
Onze réacteurs hors de contrôle au Japon et radioactivité anormale à Fukhushima
Onze réacteurs nucléaires japonais fonctionnant dans quatre centrales situées au plus prés du tremblement de terre étaient toujours hors de contrôle samedi matin.
Notamment à la centrale Fukhashima 1 où la situation serait la plus sérieuse et où la population serait en cours d'évacuation. Tous les réacteurs ont certes été arrêtés d’urgence, mais le refroidissement de leur coeur semblent ne plus pouvoir être assuré correctement depuis le tremblement de terre, dans la mesure où les installations ne sont plus alimentées en électricité alors que les centrales ne peuvent plus en fournir. C'est ce que m'a indiqué vendredi soir un confrére japonais spécialiste des questions d'environnement. La situation est exactement la même à la centrale d’Onagawa : une alimentation de secours y à pris le relais, mais le refroidissement ne s’y déroule pas normalement non plus, notamment en raison de l’incendie qui toucherait au moins l’un des réacteurs et du choc de l’arrêt automatique brutal. Un réacteur de la centrale de Daiichi serait dans la même situation. La réaction se poursuit donc dans les coeurs des onze réacteurs, ce qui laisse une puissance d’environ 10 % de la puissance nominale. L’état d’urgence nucléaire a été décrété ainsi que l’évacuation de la population. Tout en assurant qu’il n’y a eu pour l’instant aucune fuite radioactive, les responsables nippons craignent que, faute de refroidissement, au moins deux des réacteurs ne commencent à fondre dans la journée de samedi, ce qui entraînerait l’explosion ou le percement de la cuve contenant les barres d’uranium.
Au petit matin de samedi (au Japon) une radioactivité anormale (1000 fois supérieure à la norme) a été mesurée dans le périmètre extérieur de Fukhashima Daiichi et une demande d'aide présentée aux Etats Unis pour régler la question du refroidissement
2011-03-11 18:06:00
L'absence d'électricité a également obligé l'agence à retarder la libération planifiée de vapeurs radioactives visant à réduire la pression à l'intérieur du réacteur qui a atteint 1,5 fois son niveau normal.
L'agence a affirmé que la radioactivité de la vapeur n'aurait pas d'impact sur la santé humaine ou l'environnement.
Le secrétaire général du gouvernement, Yukio Edano, a précisé que les individus vivant près de la centrale ont reçu l'ordre de s'en éloigner d'au moins trois kilomètres et de se réfugier dans un bâtiment.
L'état d'urgence, a ajouté M. Edano, a été déclaré à titre de précaution. C'était la première fois que le Japon déclarait l'état d'urgence dans une centrale nucléaire.
«Nous avons pris cette décision afin de nous préparer au pire scénario, a-t-il dit. Nous utilisons tous nos pouvoirs pour gérer la situation.»
S'exprimant de la Maison-Blanche, la secrétaire d'État Hillary Clinton a affirmé que des avions militaires américains transportaient un «liquide de refroidissement extrêmement important» vers la centrale. Elle a ajouté que l'un des complexes avait été durement touché par le séisme et qu'il ne disposait pas d'assez de liquide de refroidissement pour faire face à la situation.
Neil Sheehan, un porte-parole de la commission de régulation nucléaire américaine, a affirmé que son personnel essayait d'obtenir plus d'informations sur la situation au Japon.
À la centrale de Fukushima Daiichi, «les employés tentent d'acheminer le liquide de refroidissement jusqu'au coeur du réacteur, a affirmé Sheehan. Le principal objectif est d'acheminer de l'électricité jusqu'aux systèmes de refroidissement.»
Si le problème d'alimentation énergétique persistait, des liquides radioactifs pourraient fuir dans l'environnement, et, au pire, causer la fusion du coeur du réacteur, a affirmé un représentant de l'agence de sûreté nucléaire, sous le couvert de l'anonymat.
http://blogs.mediapart.fr/blog/claude-m ... vite-anorm
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Re: ALLIANCE GALACTIQUE
Le fait que les hommes tirent peu de profit des leçons de l'Histoire est la leçon la plus importante que l'Histoire nous enseigne. Aldous Huxley
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