Bonjour tous les mondes de tous les Univers
Bonjour Princesse, Amies et Amis, lectrices et lecteurs de tous pays et toutes confessions
Après radio galaxie, nous pouvons aussi nous appeler info galaxie...
Bon, on rigole, c'est beau les technologies spatiales, mais l'évidence nous démontre que "nos" scientifiques (pardon pour l'amalgame) , rien qu' y nous font que des bêtises (dans ma région on dit "des grosses caguâdes")
Un signal fort d'un scientifique me semble ressortir de cet article.
Celui qui admet clairement un risque potentiel de victimes terrestres, faible, mais progressif.
Sans parler des personnes qui doivent se résoudre a travailler dans un champ de tir. Ils font le tour de la planète 16 fois par 24 h.Cela devient un mitraillage exponentiel, un objet de 1 ou 2 cm a perforé un panneau solaire de Hubble.
Ce que l'on oublie un peu vite, c'est que Appolo 13 a survécu de justesse a un micro impact dévastateur.
Nous semblons jouer a la roulette Russe en priant tous les jours que cela n'arrive pas a l'ISS.
Tous les Terriens sont concernés dans le cas d'une perte de contrôle de la station et des conséquences tragiques sur d'éventuelles populations urbaines.
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Publié le 07/02/2010
Toulouse, éboueur de l'espace
Quatorze mille, c'est le nombre d'objets qui gravitent en permanence autour de la Terre et qui sont catalogués par le Centre national d'études spatiales, le Cnes, dont le siège est à Toulouse. Un chiffre actualisé ces jours-ci par Fernand Alby, responsable des « débris spatiaux ». Et encore ne s'agit-il que de résidus dont la dimension excède dix centimètres. Car il existe tous les autres, d'une taille inférieure, impossibles à répertorier tant ils sont petits, mais capables d'engendrer des dommages irréversibles compte tenu de leur énergie cinétique.
Sur ces 14 000 objets, à peine 800 se révèlent encore utiles. Tous les autres proviennent de vieux satellites, d'étages de fusée ou de résidus d'explosion ou de collision. « En orbite basse, ces matières se déplacent à la vitesse de 8 km par seconde. C'est considérable. On voit l'ampleur des dégâts sur les navettes spatiales quand elles reviennent au sol, ou sur les modules de la Station spatiale internationale lors des sorties extra-véhiculaires.
Plus grave, ces déchets présentent un risque potentiel sur Terre en cas de rentrée atmosphérique. Certes, on ne déplore aucun mort, mais toute la question est de savoir comment éviter ces accidents et qui peut en être tenu pour responsable.
La Station spatiale internationale doit gérer tous les jours deux alertes de risques de collision avec des objets spatiaux. C'est le centre orbital du Cnes de Toulouse qui doit contrôler si ces risques sont avérés pour éventuellement, modifier la trajectoire de l'ISS, perché à 360 km au-dessus de nous.
Selon des études précises, une collision entre deux débris en générerait 114 autres, selon une courbe exponentielle. L'espace abrite deux véritables autoroutes où les débris spatiaux pullulent en toute liberté. C'est la zone d'orbite basse comprise jusqu'à 2000 km de la Terre, mais aussi la zone géostationnaire, à 36 000 km de nous. Deux secteurs de très fortes concentrations. Un institut scientifique allemand estime à 330 millions le nombre d'objets d'au moins un millimètre qui courent en orbite basse autour de notre planète. À qui appartiennent ces déchets ? Dans l'ordre aux États-Unis, à la Russie, l'Europe, la Chine et enfin le Japon.
http://www.ladepeche.fr/article/2010/02 ... space.html