Re: ALLIANCE GALACTIQUE
Posté : 01 avr. 2012, 19:04
28-03-2012
"Les leçons de Deepwater Horizon n’ont pas été tirées"
- On se croirait revenus deux ans en arrière, avec la même impuissance ! Dans un cas comme dans l’autre, le BOP (Blow out preventer), dispositif qui permet en cas de perte de contrôle de confiner le gaz ou le pétrole à l’intérieur du gisement et d’éviter la fuite, n’a pas fonctionné.
Et voilà que Total nous ressort les mêmes excuses et les mêmes embarras que BP : la solution la plus pragmatique serait de forer un puit d'intervention pour soulager la pression sur le puits principal, et cela risque de prendre beaucoup de temps (six mois, ndlr).
Pas étonnant puisqu’à la suite de l’accident de Deepwater Horizon, les Etats riverains de la Mer du Nord et les compagnies gazières et pétrolières ne se sont pas senties inquiétées, considérant que les conditions d’exploitation étaient moins difficiles en Mer du nord, et que les législations nationales et les protocoles d’intervention des compagnies étaient fiables.
Ce n’est pas le cas ?
- Il est vrai que les conditions d’exploitation sont plus faciles en Mer du nord : Deepwater allait forer sous une colonne d’eau de 2.000 mètres, alors qu’Elgin ne semble forer qu’à une centaine de mètres. Mais pour le reste ? Il y a 1.169 plateformes de gaz et de pétrole dans l’Atlantique du Nord-Est et pas un seul protocole clair, opérationnel, public pour colmater rapidement une fuite d'hydrocarbure.
----------------
28-03-2012
La fuite de gaz se poursuit au large de l'Ecosse. Une catastrophe pour l’environnement est à craindre.
Plateforme gazière Total : le principal risque est l'explosion
Le nuage est visible à 11 km à la ronde. Depuis le dimanche 25 mars, le géant pétrolier français Total doit faire face à une importante fuite de gaz sur sa plateforme d’Elgin, en mer du Nord britannique. Un gisement qui, selon "Les Echos", devait à son ouverture en 2000 "faire date dans l’histoire de l’industrie pétrolière" pour ses performances technologiques. Ironie du sort, c’est un accident qui la rend aujourd’hui célèbre.
Quels sont les risques ?
Le principal est l’explosion. "A la surface, le gaz saturé se mélange avec l’air et devient inflammable ou explosif, explique Christophe Rousseau. Si ce mélange entre en relation avec une source d’ignition, ça peut exploser". Cette "zone d'explosivité" apparaît lorsque la proportion de méthane dans l'air est comprise entre 5 et 15%.
C’est la raison pour laquelle dès dimanche 25 mars au soir, Total et Shell ont évacué plus de 300 personnes des plateformes du champs pétrolier, et que l'alimentation en électricité a été coupée. Une zone d'exclusion maritime de 2 milles (3,7 km) a également été mise en place autour de la plate-forme, tandis que les avions et hélicoptères ont été interdits de survol.
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1 avril 2012 à 17h00
Plateforme en Mer du Nord. Total attend le feu vert pour envoyer des hommes sur zone
Le risque d'explosion ou d'incendie s'éloignant désormais -la torchère s'étant éteinte- Total attend le feu vert de l'autorité de sûreté britannique pour envoyer des pompiers spécialisés sur sa plateforme d'Elgin en mer du Nord. Le patron de Total, Christophe de Margerie, exclut de s'en passer. Cet avis devrait arriver dans les deux jours. Pendant ce temps, la fuite localisée à 4.000 m de profondeur se poursuit, laissant échapper environ 200.000 m3 de gaz par jour. Un navire de Greenpeace, avec à son bord une douzaine de spécialistes, est attendu ce lundi sur place pour mesurer le degré de pollution.
http://tempsreel.nouvelobs.com/societe/ ... irees.html
http://tempsreel.nouvelobs.com/societe/ ... osion.html
http://www.letelegramme.com/ig/generale ... 651720.php
Nos frères et sœurs spatiaux m'ont fait part en 1995 de graves dangers écologiques dans l'exploitation pétrolière en mer.
"Les leçons de Deepwater Horizon n’ont pas été tirées"
- On se croirait revenus deux ans en arrière, avec la même impuissance ! Dans un cas comme dans l’autre, le BOP (Blow out preventer), dispositif qui permet en cas de perte de contrôle de confiner le gaz ou le pétrole à l’intérieur du gisement et d’éviter la fuite, n’a pas fonctionné.
Et voilà que Total nous ressort les mêmes excuses et les mêmes embarras que BP : la solution la plus pragmatique serait de forer un puit d'intervention pour soulager la pression sur le puits principal, et cela risque de prendre beaucoup de temps (six mois, ndlr).
Pas étonnant puisqu’à la suite de l’accident de Deepwater Horizon, les Etats riverains de la Mer du Nord et les compagnies gazières et pétrolières ne se sont pas senties inquiétées, considérant que les conditions d’exploitation étaient moins difficiles en Mer du nord, et que les législations nationales et les protocoles d’intervention des compagnies étaient fiables.
Ce n’est pas le cas ?
- Il est vrai que les conditions d’exploitation sont plus faciles en Mer du nord : Deepwater allait forer sous une colonne d’eau de 2.000 mètres, alors qu’Elgin ne semble forer qu’à une centaine de mètres. Mais pour le reste ? Il y a 1.169 plateformes de gaz et de pétrole dans l’Atlantique du Nord-Est et pas un seul protocole clair, opérationnel, public pour colmater rapidement une fuite d'hydrocarbure.
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28-03-2012
La fuite de gaz se poursuit au large de l'Ecosse. Une catastrophe pour l’environnement est à craindre.
Plateforme gazière Total : le principal risque est l'explosion
Le nuage est visible à 11 km à la ronde. Depuis le dimanche 25 mars, le géant pétrolier français Total doit faire face à une importante fuite de gaz sur sa plateforme d’Elgin, en mer du Nord britannique. Un gisement qui, selon "Les Echos", devait à son ouverture en 2000 "faire date dans l’histoire de l’industrie pétrolière" pour ses performances technologiques. Ironie du sort, c’est un accident qui la rend aujourd’hui célèbre.
Quels sont les risques ?
Le principal est l’explosion. "A la surface, le gaz saturé se mélange avec l’air et devient inflammable ou explosif, explique Christophe Rousseau. Si ce mélange entre en relation avec une source d’ignition, ça peut exploser". Cette "zone d'explosivité" apparaît lorsque la proportion de méthane dans l'air est comprise entre 5 et 15%.
C’est la raison pour laquelle dès dimanche 25 mars au soir, Total et Shell ont évacué plus de 300 personnes des plateformes du champs pétrolier, et que l'alimentation en électricité a été coupée. Une zone d'exclusion maritime de 2 milles (3,7 km) a également été mise en place autour de la plate-forme, tandis que les avions et hélicoptères ont été interdits de survol.
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1 avril 2012 à 17h00
Plateforme en Mer du Nord. Total attend le feu vert pour envoyer des hommes sur zone
Le risque d'explosion ou d'incendie s'éloignant désormais -la torchère s'étant éteinte- Total attend le feu vert de l'autorité de sûreté britannique pour envoyer des pompiers spécialisés sur sa plateforme d'Elgin en mer du Nord. Le patron de Total, Christophe de Margerie, exclut de s'en passer. Cet avis devrait arriver dans les deux jours. Pendant ce temps, la fuite localisée à 4.000 m de profondeur se poursuit, laissant échapper environ 200.000 m3 de gaz par jour. Un navire de Greenpeace, avec à son bord une douzaine de spécialistes, est attendu ce lundi sur place pour mesurer le degré de pollution.
http://tempsreel.nouvelobs.com/societe/ ... irees.html
http://tempsreel.nouvelobs.com/societe/ ... osion.html
http://www.letelegramme.com/ig/generale ... 651720.php
Nos frères et sœurs spatiaux m'ont fait part en 1995 de graves dangers écologiques dans l'exploitation pétrolière en mer.