Bonsoir tous les mondes
Bonsoir toutes et tous
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21/11/11
Stress, obésité, cancer, infertilité et autres plaisirs citadins
En 1900, 14% de la population mondiale habitait dans une ville. Aujourd'hui, ce chiffre s'élève à 50%. Les Nations Unies prédisent qu'en 2050, 70% des Terriens seront des citadins. Si les villes ont le mérite d'offrir à leurs habitants plus de confort, de richesse, de nourriture, de possibilités d'emploi et de meilleurs soins médicaux, la vie citadine peut aussi causer de nombreux dangers pour la santé.
Et puisque les villes sont de plus en plus peuplées, ces problèmes s'aggravent. Des études récentes indiquent que l'exposition à la pollution industrielle débute avant même qu'on vienne au monde. Ces polluants chimiques entraînent des risques d'obésité, d'hyperactivité, d'infertilité, de diabète et de cancer pour les bébés nés en ville. D'autant plus que ces citadins pure souche tendent à le rester tout au long de leur vie.
Les enfants des villes qui ne passent pas assez de temps à jouer dehors ont tendance à souffrir de myopie et à développer de l'asthme ou des allergies. Le stress permanent cause également plus de maladies mentales chez les jeunes. Les taux de dépression, schizophrénie, bipolarité et crises d'angoisse sont plus élevés en ville qu'à la campagne. Les experts ont développé une théorie, nommée la biophilie, selon laquelle l'être humain deviendrait anxieux quand il est privé d'espace vert. (CD)
01 décembre 2011
Pollution en Chine: à Pékin, un air de plus en plus irrespirable
PEKIN - Officiellement, la qualité de l'air s'améliore à Pékin. Pourtant ces dernières semaines, des centaines de vols ont été annulés ou retardés, des autoroutes fermées et des habitants en détresse respiratoire ont afflué dans les hôpitaux.
Des mois d'octobre et de novembre calamiteux avec une absence de vent ont relancé le débat sur la pollution qui préoccupe de plus en plus les 20 millions de Pékinois.
Et aussi la polémique sur l'indice de qualité de l'air de la municipalité de Pékin qui s'entête à rester dans le vert quand celui de l'ambassade des Etats-Unis vire au rouge et qu'un simple coup d'oeil par la fenêtre peut calmer toute velléité de sortie.
Fin octobre, les autorités de Pékin ont dû fermer six autoroutes et retarder ou annuler plus de 200 vols en raison de l'épais couvercle gris-jaune qui recouvrait la mégapole, l'une des capitales les plus polluées du monde.
Ces dernières années, la qualité de l'air à Pékin n'a cessé de s'améliorer, affirme pourtant à l'AFP Yu Jianhua, chargé de la pollution atmosphérique à la municipalité: 274 journées avec un air de bonne qualité en 2008 -- année de gros efforts pour les jeux Olympiques -- 285 en 2009 et 286 en 2010.
Pékin, assure-t-il alors que l'air de la capitale semble irrespirable ce matin-là, s'est attaqué aux causes majeures de pollution: véhicules, chauffage domestique et centrales au charbon, usines et chantiers.
Nous avons réduit la combustion de charbon pour le chauffage et les usines, relevé les normes d'émission des véhicules et mis à la casse cette année 150.000 vieilles voitures, explique M. Yu.
Ce que M. Yu ne dit pas, c'est qu'à Pékin 240.000 voitures supplémentaires arrivent cette année dans les rues, où il en circule déjà cinq millions.
Chez Greenpeace, Zhou Rong, explique que la pollution est bien plus préoccupante qu'à Shanghai ou Canton, parce que Pékin n'est pas proche de la mer et reçoit très peu de pluies.
De plus, ajoute Mme Zhou, la ville de Pékin est encerclée de provinces qui brûlent énormément de charbon.
A l'hôpital Tongren de Pékin, le Dr Gu Haitong, chef adjoint du service de pneumologie, voit les patients se bousculer.
D'habitude je prends entre 20 et 30 personnes souffrant de problèmes respiratoires par demi-journée, dit-il à l'AFP, mais depuis le mois dernier c'est entre 40 et 50.
L'asthme à Pékin est en hausse constate le médecin. Le cancer du poumon a augmenté de 60% en dix ans pour devenir la première cause de mortalité dans la capitale, les effets de la pollution se greffant sur ceux du tabagisme.
Le gouvernement ne peut plus ignorer la mobilisation croissante des Chinois contre la pollution et le ministère de l'Environnement a commencé à sonder mi-novembre l'opinion publique.
Les normes en vigueur ne répondent plus aux exigences de la qualité de l'air. Il est donc nécessaire de les amender le plus tôt possible, reconnaît le ministère sur son site, tout en évoquant la date lointaine de 2016.
Il s'agirait notamment de rendre publiques les concentrations de particules fines PM2,5 (d'un diamètre égal ou inférieur à 2,5 microns), et non plus comme aujourd'hui les particules PM10. Les PM2,5 peuvent pénétrer jusqu'aux alvéoles pulmonaires et migrer dans le sang.
Selon le quotidien China Daily, seulement 20% des villes chinoises auraient une qualité de l'air acceptable si ces particules étaient prises en compte, contre 80% actuellement.
C'est justement cette mesure qu'utilise l'ambassade des Etats-Unis pour établir le niveau de pollution à Pékin. Et depuis plusieurs semaines,
l'indice américain diffusé sur Twitter -- qualifié de sensationnaliste par Pékin -- oscille entre dangereux et très dangereux.
Chez Greenpeace, Zhou Rong espère que le gouvernement introduira les mesures de PM2,5 rapidement, car 2016, c'est trop tard.
Mais les gouvernements locaux vont perdre beaucoup de 'bons jours' et ils s'inquiètent de voir leurs performances baisser aux yeux de Pékin.
Les provinces craignent aussi de provoquer la panique en publiant les chiffres réels de la pollution, ajoute Mme Zhou.
http://www.7sur7.be/7s7/fr/1507/Sante/a ... dins.dhtml
http://www.romandie.com/news/n/_Polluti ... 110812.asp
" Le stress permanent cause également plus de maladies mentales chez les jeunes. Les taux de dépression, schizophrénie, bipolarité et crises d'angoisse sont plus élevés en ville qu'à la campagne."
Quelle fiabilité mentale accorder aux gouvernants, financiers etc...résidents de capitales toxiques qui affectent gravement les fonctionnements cérébraux ?