ALLIANCE GALACTIQUE
Modérateur : Admin
Re: ALLIANCE GALACTIQUE
2 novembre 2011
Alzheimer, Parkinson… à qui profite l’explosion des maladies neurologiques ?
Un million de malades d’Alzheimer en France. Une « pandémie neurologique » dont les victimes sont de plus en plus jeunes. Et les causes parfaitement identifiées. Pourtant, les autorités sanitaires préfèrent regarder ailleurs, dénoncent la scientifique Marie Grosman et le philosophe Roger Lenglet. Dans les coulisses de la recherche et des décisions gouvernementales, ils ont enquêté sur les nombreux conflits d’intérêts qui paralysent toute politique de prévention. Entretien.
Basta ! : Quelle est l’ampleur des maladies qui assiègent nos cerveaux ?
Marie Grosman [1] : Le nombre de malades d’Alzheimer et d’autisme augmente de façon vertigineuse dans de nombreux pays, surtout les plus développés. De 300 000 malades d’Alzheimer en 1994 en France, on en compte environ un million aujourd’hui. Et, si l’on ne fait rien, ce chiffre doublera tous les 20 ans. Le nombre de personnes souffrant d’autisme a été multiplié en France par 17 au cours des cinquante dernières années. On constate également une très forte progression des tumeurs cérébrales chez les enfants (20 % de plus en dix ans). La maladie de Parkinson et la sclérose en plaques, qui concernent respectivement 100 000 et 80 000 personnes, sont aussi en progression. Cela devrait quand même inciter à agir sur les causes de ces maladies !
Roger Lenglet [2] : Toutes les données citées dans notre livre sont démontrées scientifiquement, ce ne sont pas des hypothèses. Nous sommes face à une pandémie neurologique qui ne cesse d’empirer. Les autorités trouvent toujours une explication rassurante à donner. Elles répètent que ces maladies n’ont pas de causes connues, hormis le vieillissement de la population. Mais l’âge est une condition de la maladie et non une cause. La maladie se produit souvent en fin de vie car c’est le temps nécessaire à son expression. Il ne faut pas oublier qu’il s’agit de pathologies dont le temps de latence est important entre l’exposition aux toxiques et l’apparition des symptômes. Et de plus en plus de jeunes sont touchés par la maladie d’Alzheimer. Entre 30 000 et 50 000 personnes de 13 à 60 ans sont concernées.
Nous naissons et vivons aujourd’hui dans « un monde neurotoxique ». Est-ce, selon vous, la cause principale du développement des maladies neurodégénératives ?
R. L. : On a l’habitude de raisonner sur le mode « pasteurien » : un virus = une maladie. Dans un monde où les produits chimiques sont devenus omniprésents, leurs effets se combinent, et les maladies sont multifactorielles. Mais les principaux coupables sont connus. Grâce à une étude épidémiologique de 1995, par exemple, on sait qu’un taux de 100 microgrammes/l d’aluminium dans l’eau du robinet multiplie par deux ou trois le nombre de cas d’Alzheimer. C’est un facteur puissant qui peut déclencher la maladie. À cela s’ajoute la synergie entre les produits, comme le mercure et le plomb, par exemple, qui aggrave considérablement leur nocivité, comme tous les toxicologues le savent [3].
Les enfants sont-ils particulièrement touchés par les substances neurotoxiques ?
M. G. : L’exposition aux molécules neurotoxiques commence dès le début de la vie in utero. Dans le ventre maternel, la barrière placentaire qui protège le fœtus ne stoppe pas les neurotoxiques, qui ont tendance à s’accumuler dans son cerveau en développement. Mercure, plomb, cadmium, phtalates, pesticides et solvants font partie de cette farandole qui a des effets, notamment sur la thyroïde. Plus ces substances sont présentes dans le cordon ombilical, moins le fœtus dispose d’hormones thyroïdiennes. Cette faible quantité peut entraîner une altération irréversible du développement cérébral. On sait aussi que plus la mère porte d’amalgames dentaires [plombages], plus le taux de mercure dans le cerveau du bébé est élevé [4]. Les mères d’enfants autistes ont été en moyenne davantage exposées au mercure dentaire pendant leur grossesse [5].
Un quart des notices affichent des effets secondaires neurotoxiques : les médicaments sont-ils aussi en cause ?
R. L. : Oui. Même des médicaments contre les affections neurologiques entraînent d’autres désordres neurologiques, et ces effets peuvent être insidieux et durables, surtout après une consommation pendant des mois, voire des années. Ainsi, les antidépresseurs modifient les fonctions cognitives en diminuant la mémoire des faits récents, ils provoquent des tremblements, des difficultés de concentration, etc. Certains malades de Parkinson ont développé la maladie après la prise de médicaments. Quand un médicament pour Alzheimer provoque une « confusion » du patient, on met cela sur le dos de la maladie et pas du médicament. Il faut savoir que toutes les pathologies neurologiques peuvent être induites par des médicaments. Mais cette question est évacuée, comme si le médicament était sanctuarisé. En neurologie, les jeunes praticiens apprennent pourtant que la première question à se poser avec un patient souffrant d’une pathologie neurologique est de savoir ce qu’il a pris comme médicament.
Est-ce lié au fait que ces médicaments représentent un marché en pleine expansion ? 4,3 milliards de dollars en 2009 pour la seule prescription de médicaments pour Alzheimer…
M. G. : Effectivement, les maladies neurodégénératives et neuropsychiatriques constituent un fabuleux marché. Et garantissent un exceptionnel retour sur investissement : 39 % par an, selon André Syrota, directeur de l’Inserm. Pour les pandémies cardiovasculaires, le retour sur l’investissement serait de l’ordre de 37 %.
R. L. : On privatise la maladie en la réduisant à un produit financier outrageusement rentable. Ces médicaments assurent une sécurité sur les investissements totalement incroyable dans un monde en pleine instabilité financière. C’est une véritable marchandisation des pandémies.
Avec des situations de conflits d’intérêts ?
M. G. : L’association Formindep a fait éclater le scandale sur les conflits d’intérêts des experts de la Haute Autorité de santé (HAS), qui ont formulé les recommandations pour les médicaments anti-Alzheimer. Le médecin à la tête de la Commission transparence de la HAS était également rémunéré par des firmes pharmaceutiques, ce qui est interdit par le règlement. Avant même la sanction du Conseil d’État, la HAS a revu sa recommandation sur le sujet.
R. L. : Les acteurs économiques font un lobbying forcené pour maintenir le remboursement des médicaments. Cela signifierait sinon la fin de la prescription et d’un marché. Dans le cas de médicaments inefficaces et dangereux, le corps médical a toujours la même formule : « Le médicament permet d’intégrer dans les circuits de prise en charge les patients touchés. » Sans cela, on ne s’occuperait pas du patient ? Il existe pourtant une prise en charge non médicamenteuse et l’accompagnement nécessaire des malades.
D’où l’importance d’assurer l’indépendance de la pharmacovigilance ?
R. L. : Une vraie expertise du médicament est possible. La revue médicale indépendante Prescrire a prévu tous les scandales sanitaires de ces dernières décennies liés aux médicaments, grâce à ses contre-expertises. Il est essentiel que la Sécurité sociale et l’État, qui disposent de moyens considérables, mettent en place ce pôle d’experts indépendants. Même chose du côté des Mutuelles : elles doivent créer un pôle d’expertise qui leur permettra d’assurer une fonction de contrôle critique face aux médicaments qui ne devraient pas être autorisés et, a fortiori, qui ne devraient pas être remboursés.
M. G. : Nous avons besoin d’experts qui n’ont aucun conflit d’intérêts avec les laboratoires pharmaceutiques. On nous répond depuis vingt ans que « les meilleurs travaillent déjà pour des laboratoires » et que cela reviendrait à « se priver de leurs compétences » [6]. En attendant, le travail mené par le Réseau environnement santé, qui a abouti à l‘interdiction du bisphénol A dans les contenants alimentaires, montre toute l’importance de l’expertise citoyenne.
Qu’en est-il de la prévention ?
R. L. : Le fait le plus marquant est justement la quasi-inexistence d’actions de prévention, alors que les enjeux sanitaires sont considérables et que la plupart des causes sont connues. Faut-il attendre que la prévention devienne rentable pour la mettre en place ? Nous devons sortir d’une approche exclusivement thérapeutique. Et redévelopper la toxicologie, qui permet d’évaluer les effets des substances sur les organismes vivants et d’identifier les affections qu’elles peuvent entraîner. Les filières de formation à la toxicologie ont été fermées en France alors qu’il faudrait faire le contraire. Les toxicologues sont considérés comme des emmerdeurs qui viennent vous dire : « Le produit pour lequel vous avez un marché fait des morts. »
Comment expliquez-vous que les responsables politiques puissent négliger les causes de l’hécatombe ?
R. L. : Les relations de l’Élysée avec les laboratoires pharmaceutiques conditionnent totalement la politique de santé publique mise en œuvre en France. Le principal conseiller en santé de Nicolas Sarkozy est Arnold Munnich, un généticien dont l’équipe de recherche détient de multiples brevets. On demande aux chercheurs de se concentrer sur les prédispositions génétiques, alors que ça ne concerne pas plus de 3 % des maladies neurodégénératives. Un élément est frappant : le « pantouflage » intense entre les secteurs pharmaceutiques et chimiques, et les postes à responsabilité publique. Le gouvernement Sarkozy a réduit de 5 à 3 ans le délai minimum pour pouvoir rejoindre le secteur de l’industrie privée après avoir occupé un poste dans le secteur public. Le gouvernement est également à l’initiative de rapprochements entre recherche publique et industrie privée, qui permettent aux laboratoires pharmaceutiques de siphonner allègrement les crédits publics alloués à la recherche.
M. G. : Les spéculateurs se réjouissent de cette collusion avec l’industrie pharmaceutique. Et les assureurs privés se positionnent avec appétit sur ce marché : la poursuite de cette politique de l’autruche signifie la mort assurée de la Sécurité sociale et le partage de l’actuel régime obligatoire entre des assureurs privés.
Pourquoi n’y a-t-il pas plus de procès et d’actions en justice dans ce domaine ?
R. L. : Ces procès auront forcément lieu. Pour le moment, les décideurs font barrage. Mais dès la reconnaissance officielle de la neurotoxicité des produits, en particulier celle des médicaments, une brèche va s’ouvrir pour les plaintes des malades. C’est ce qui s’est passé pour l’amiante : 300 000 procès ont été gagnés aux États-Unis, après la reconnaissance de la toxicité de celle-ci.
M. G. : Au niveau collectif, il faut se battre pour que les class actions [recours collectifs, ndlr] soient autorisées, afin de rééquilibrer le rapport de force entre les multinationales, dont les ripostes sont hallucinantes, et les citoyens. La France a envisagé de l’autoriser, sauf dans le domaine de la santé [7]. On en est à une situation où le tabac fait plus de 66 000 morts en France chaque année, et un seul plaignant a perdu. Aux États-Unis, ce sont des États entiers qui ont obligé les cigarettiers à passer des accords.
R. L. : Il y a également des moyens de prévenir l’exposition aux neurotoxiques de façon individuelle. Personne ne peut se protéger complètement, mais des actions sont possibles au niveau de l’alimentation, du jardinage, des téléphones mobiles et d’autres sources délétères pour le cerveau… On peut refuser de se faire poser des amalgames dentaires et exiger des céramiques ou des composites à base de résine. On a mené la révolution pasteurienne, la révolution toxicologique reste à faire. En santé publique, toute prise de conscience est forcément anxiogène. On doit mettre en pratique un nouvel « hygiénisme » qui corresponde à la réalité qui nous entoure. Tout en sachant que, sans action collective, la législation et les normes de protection resteront le fruit des pressions des industriels.
http://lesmoutonsenrages.fr/2011/11/02/ ... more-14883
Alzheimer, Parkinson… à qui profite l’explosion des maladies neurologiques ?
Un million de malades d’Alzheimer en France. Une « pandémie neurologique » dont les victimes sont de plus en plus jeunes. Et les causes parfaitement identifiées. Pourtant, les autorités sanitaires préfèrent regarder ailleurs, dénoncent la scientifique Marie Grosman et le philosophe Roger Lenglet. Dans les coulisses de la recherche et des décisions gouvernementales, ils ont enquêté sur les nombreux conflits d’intérêts qui paralysent toute politique de prévention. Entretien.
Basta ! : Quelle est l’ampleur des maladies qui assiègent nos cerveaux ?
Marie Grosman [1] : Le nombre de malades d’Alzheimer et d’autisme augmente de façon vertigineuse dans de nombreux pays, surtout les plus développés. De 300 000 malades d’Alzheimer en 1994 en France, on en compte environ un million aujourd’hui. Et, si l’on ne fait rien, ce chiffre doublera tous les 20 ans. Le nombre de personnes souffrant d’autisme a été multiplié en France par 17 au cours des cinquante dernières années. On constate également une très forte progression des tumeurs cérébrales chez les enfants (20 % de plus en dix ans). La maladie de Parkinson et la sclérose en plaques, qui concernent respectivement 100 000 et 80 000 personnes, sont aussi en progression. Cela devrait quand même inciter à agir sur les causes de ces maladies !
Roger Lenglet [2] : Toutes les données citées dans notre livre sont démontrées scientifiquement, ce ne sont pas des hypothèses. Nous sommes face à une pandémie neurologique qui ne cesse d’empirer. Les autorités trouvent toujours une explication rassurante à donner. Elles répètent que ces maladies n’ont pas de causes connues, hormis le vieillissement de la population. Mais l’âge est une condition de la maladie et non une cause. La maladie se produit souvent en fin de vie car c’est le temps nécessaire à son expression. Il ne faut pas oublier qu’il s’agit de pathologies dont le temps de latence est important entre l’exposition aux toxiques et l’apparition des symptômes. Et de plus en plus de jeunes sont touchés par la maladie d’Alzheimer. Entre 30 000 et 50 000 personnes de 13 à 60 ans sont concernées.
Nous naissons et vivons aujourd’hui dans « un monde neurotoxique ». Est-ce, selon vous, la cause principale du développement des maladies neurodégénératives ?
R. L. : On a l’habitude de raisonner sur le mode « pasteurien » : un virus = une maladie. Dans un monde où les produits chimiques sont devenus omniprésents, leurs effets se combinent, et les maladies sont multifactorielles. Mais les principaux coupables sont connus. Grâce à une étude épidémiologique de 1995, par exemple, on sait qu’un taux de 100 microgrammes/l d’aluminium dans l’eau du robinet multiplie par deux ou trois le nombre de cas d’Alzheimer. C’est un facteur puissant qui peut déclencher la maladie. À cela s’ajoute la synergie entre les produits, comme le mercure et le plomb, par exemple, qui aggrave considérablement leur nocivité, comme tous les toxicologues le savent [3].
Les enfants sont-ils particulièrement touchés par les substances neurotoxiques ?
M. G. : L’exposition aux molécules neurotoxiques commence dès le début de la vie in utero. Dans le ventre maternel, la barrière placentaire qui protège le fœtus ne stoppe pas les neurotoxiques, qui ont tendance à s’accumuler dans son cerveau en développement. Mercure, plomb, cadmium, phtalates, pesticides et solvants font partie de cette farandole qui a des effets, notamment sur la thyroïde. Plus ces substances sont présentes dans le cordon ombilical, moins le fœtus dispose d’hormones thyroïdiennes. Cette faible quantité peut entraîner une altération irréversible du développement cérébral. On sait aussi que plus la mère porte d’amalgames dentaires [plombages], plus le taux de mercure dans le cerveau du bébé est élevé [4]. Les mères d’enfants autistes ont été en moyenne davantage exposées au mercure dentaire pendant leur grossesse [5].
Un quart des notices affichent des effets secondaires neurotoxiques : les médicaments sont-ils aussi en cause ?
R. L. : Oui. Même des médicaments contre les affections neurologiques entraînent d’autres désordres neurologiques, et ces effets peuvent être insidieux et durables, surtout après une consommation pendant des mois, voire des années. Ainsi, les antidépresseurs modifient les fonctions cognitives en diminuant la mémoire des faits récents, ils provoquent des tremblements, des difficultés de concentration, etc. Certains malades de Parkinson ont développé la maladie après la prise de médicaments. Quand un médicament pour Alzheimer provoque une « confusion » du patient, on met cela sur le dos de la maladie et pas du médicament. Il faut savoir que toutes les pathologies neurologiques peuvent être induites par des médicaments. Mais cette question est évacuée, comme si le médicament était sanctuarisé. En neurologie, les jeunes praticiens apprennent pourtant que la première question à se poser avec un patient souffrant d’une pathologie neurologique est de savoir ce qu’il a pris comme médicament.
Est-ce lié au fait que ces médicaments représentent un marché en pleine expansion ? 4,3 milliards de dollars en 2009 pour la seule prescription de médicaments pour Alzheimer…
M. G. : Effectivement, les maladies neurodégénératives et neuropsychiatriques constituent un fabuleux marché. Et garantissent un exceptionnel retour sur investissement : 39 % par an, selon André Syrota, directeur de l’Inserm. Pour les pandémies cardiovasculaires, le retour sur l’investissement serait de l’ordre de 37 %.
R. L. : On privatise la maladie en la réduisant à un produit financier outrageusement rentable. Ces médicaments assurent une sécurité sur les investissements totalement incroyable dans un monde en pleine instabilité financière. C’est une véritable marchandisation des pandémies.
Avec des situations de conflits d’intérêts ?
M. G. : L’association Formindep a fait éclater le scandale sur les conflits d’intérêts des experts de la Haute Autorité de santé (HAS), qui ont formulé les recommandations pour les médicaments anti-Alzheimer. Le médecin à la tête de la Commission transparence de la HAS était également rémunéré par des firmes pharmaceutiques, ce qui est interdit par le règlement. Avant même la sanction du Conseil d’État, la HAS a revu sa recommandation sur le sujet.
R. L. : Les acteurs économiques font un lobbying forcené pour maintenir le remboursement des médicaments. Cela signifierait sinon la fin de la prescription et d’un marché. Dans le cas de médicaments inefficaces et dangereux, le corps médical a toujours la même formule : « Le médicament permet d’intégrer dans les circuits de prise en charge les patients touchés. » Sans cela, on ne s’occuperait pas du patient ? Il existe pourtant une prise en charge non médicamenteuse et l’accompagnement nécessaire des malades.
D’où l’importance d’assurer l’indépendance de la pharmacovigilance ?
R. L. : Une vraie expertise du médicament est possible. La revue médicale indépendante Prescrire a prévu tous les scandales sanitaires de ces dernières décennies liés aux médicaments, grâce à ses contre-expertises. Il est essentiel que la Sécurité sociale et l’État, qui disposent de moyens considérables, mettent en place ce pôle d’experts indépendants. Même chose du côté des Mutuelles : elles doivent créer un pôle d’expertise qui leur permettra d’assurer une fonction de contrôle critique face aux médicaments qui ne devraient pas être autorisés et, a fortiori, qui ne devraient pas être remboursés.
M. G. : Nous avons besoin d’experts qui n’ont aucun conflit d’intérêts avec les laboratoires pharmaceutiques. On nous répond depuis vingt ans que « les meilleurs travaillent déjà pour des laboratoires » et que cela reviendrait à « se priver de leurs compétences » [6]. En attendant, le travail mené par le Réseau environnement santé, qui a abouti à l‘interdiction du bisphénol A dans les contenants alimentaires, montre toute l’importance de l’expertise citoyenne.
Qu’en est-il de la prévention ?
R. L. : Le fait le plus marquant est justement la quasi-inexistence d’actions de prévention, alors que les enjeux sanitaires sont considérables et que la plupart des causes sont connues. Faut-il attendre que la prévention devienne rentable pour la mettre en place ? Nous devons sortir d’une approche exclusivement thérapeutique. Et redévelopper la toxicologie, qui permet d’évaluer les effets des substances sur les organismes vivants et d’identifier les affections qu’elles peuvent entraîner. Les filières de formation à la toxicologie ont été fermées en France alors qu’il faudrait faire le contraire. Les toxicologues sont considérés comme des emmerdeurs qui viennent vous dire : « Le produit pour lequel vous avez un marché fait des morts. »
Comment expliquez-vous que les responsables politiques puissent négliger les causes de l’hécatombe ?
R. L. : Les relations de l’Élysée avec les laboratoires pharmaceutiques conditionnent totalement la politique de santé publique mise en œuvre en France. Le principal conseiller en santé de Nicolas Sarkozy est Arnold Munnich, un généticien dont l’équipe de recherche détient de multiples brevets. On demande aux chercheurs de se concentrer sur les prédispositions génétiques, alors que ça ne concerne pas plus de 3 % des maladies neurodégénératives. Un élément est frappant : le « pantouflage » intense entre les secteurs pharmaceutiques et chimiques, et les postes à responsabilité publique. Le gouvernement Sarkozy a réduit de 5 à 3 ans le délai minimum pour pouvoir rejoindre le secteur de l’industrie privée après avoir occupé un poste dans le secteur public. Le gouvernement est également à l’initiative de rapprochements entre recherche publique et industrie privée, qui permettent aux laboratoires pharmaceutiques de siphonner allègrement les crédits publics alloués à la recherche.
M. G. : Les spéculateurs se réjouissent de cette collusion avec l’industrie pharmaceutique. Et les assureurs privés se positionnent avec appétit sur ce marché : la poursuite de cette politique de l’autruche signifie la mort assurée de la Sécurité sociale et le partage de l’actuel régime obligatoire entre des assureurs privés.
Pourquoi n’y a-t-il pas plus de procès et d’actions en justice dans ce domaine ?
R. L. : Ces procès auront forcément lieu. Pour le moment, les décideurs font barrage. Mais dès la reconnaissance officielle de la neurotoxicité des produits, en particulier celle des médicaments, une brèche va s’ouvrir pour les plaintes des malades. C’est ce qui s’est passé pour l’amiante : 300 000 procès ont été gagnés aux États-Unis, après la reconnaissance de la toxicité de celle-ci.
M. G. : Au niveau collectif, il faut se battre pour que les class actions [recours collectifs, ndlr] soient autorisées, afin de rééquilibrer le rapport de force entre les multinationales, dont les ripostes sont hallucinantes, et les citoyens. La France a envisagé de l’autoriser, sauf dans le domaine de la santé [7]. On en est à une situation où le tabac fait plus de 66 000 morts en France chaque année, et un seul plaignant a perdu. Aux États-Unis, ce sont des États entiers qui ont obligé les cigarettiers à passer des accords.
R. L. : Il y a également des moyens de prévenir l’exposition aux neurotoxiques de façon individuelle. Personne ne peut se protéger complètement, mais des actions sont possibles au niveau de l’alimentation, du jardinage, des téléphones mobiles et d’autres sources délétères pour le cerveau… On peut refuser de se faire poser des amalgames dentaires et exiger des céramiques ou des composites à base de résine. On a mené la révolution pasteurienne, la révolution toxicologique reste à faire. En santé publique, toute prise de conscience est forcément anxiogène. On doit mettre en pratique un nouvel « hygiénisme » qui corresponde à la réalité qui nous entoure. Tout en sachant que, sans action collective, la législation et les normes de protection resteront le fruit des pressions des industriels.
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Re: ALLIANCE GALACTIQUE
par l'énergie universelle ,j'appose ma main de façon virtuelle, sur l'honorable poitrine des dignes représentants de l'alliance '(*_*)' main droite sur le cœur
bonjour toutes et tous , ma main sur vos humbles poitrines sœurs et frères en l'esprit '(*_*)' main droite sur le cœur
que la paix en l'énergie nous conduisent a l'harmonie ,
bonjour NOBLES ÉPYR et VOUS QUI ?
___________________________________________________________________________________________________________________________________________________________
Le 4 novembre 2011 à 13h32
Gaz de schiste : la fracturation hydraulique fait trembler la terre
Des experts indépendants estiment que la fracturation hydraulique, méthode de forage permettant l'extraction des gaz de schiste, pourrait être à l'origine de deux petits séismes survenus en Angleterre.
Selon un rapport britannique, qui vient d'être rendu public, il est « hautement probable que des tests de forages de gaz de schiste aient déclenché des secousses sismiques dans le Lancashire », en Angleterre. Voilà un nouvel écueil pour une filière qui ne fait déjà pas vraiment l’unanimité.
Signé par plusieurs experts indépendants, ce rapport a été commandité par la société Cuadrilla, qui exploite le site de Bowland, dans le nord-ouest de l’Angleterre. L’étude cherchait à comprendre pourquoi il avait été observé une activité sismique anormale à proximité de certains des puits de forage. Les experts ont ainsi tenté de déterminer les causes de deux petits séismes : l’un d’une magnitude de 2,3, qui s’est produit le 1er avril 2011 et l’autre, datant du 27 mai 2011, d’une magnitude de 1,5.
La fracturation hydraulique : interdite en France, pas en Angleterre
Pour l’instant, les compagnies pétrolières ne connaissent qu’une seule méthode pour extraire le gaz de schiste emprisonné dans la roche mère : c’est la fracturation hydraulique. Mais cette technique, qui consiste à injecter à forte pression une énorme quantité d’eau agrémentée de quelques produits chimiques dans la roche mère afin de la faire éclater, est suspectée d’être nocive pour l’environnement, l’eau en particulier.
En France, cette pratique est d’ailleurs interdite depuis le 13 juillet 2011, et certaines compagnies pétrolières qui comptaient s’en servir dans un futur proche ont récemment été priées de renoncer à cette méthode. Mais d’autres pays l'ont acceptée, comme le Canada, les États-Unis ou encore le Royaume-Uni où la réglementation environnementale est réputée laxiste et où la dépendance énergétique est vue d’un mauvais œil.
http://www.futura-sciences.com/fr/news/ ... xtor=RSS-8
bonjour toutes et tous , ma main sur vos humbles poitrines sœurs et frères en l'esprit '(*_*)' main droite sur le cœur
que la paix en l'énergie nous conduisent a l'harmonie ,
bonjour NOBLES ÉPYR et VOUS QUI ?
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Le 4 novembre 2011 à 13h32
Gaz de schiste : la fracturation hydraulique fait trembler la terre
Des experts indépendants estiment que la fracturation hydraulique, méthode de forage permettant l'extraction des gaz de schiste, pourrait être à l'origine de deux petits séismes survenus en Angleterre.
Selon un rapport britannique, qui vient d'être rendu public, il est « hautement probable que des tests de forages de gaz de schiste aient déclenché des secousses sismiques dans le Lancashire », en Angleterre. Voilà un nouvel écueil pour une filière qui ne fait déjà pas vraiment l’unanimité.
Signé par plusieurs experts indépendants, ce rapport a été commandité par la société Cuadrilla, qui exploite le site de Bowland, dans le nord-ouest de l’Angleterre. L’étude cherchait à comprendre pourquoi il avait été observé une activité sismique anormale à proximité de certains des puits de forage. Les experts ont ainsi tenté de déterminer les causes de deux petits séismes : l’un d’une magnitude de 2,3, qui s’est produit le 1er avril 2011 et l’autre, datant du 27 mai 2011, d’une magnitude de 1,5.
La fracturation hydraulique : interdite en France, pas en Angleterre
Pour l’instant, les compagnies pétrolières ne connaissent qu’une seule méthode pour extraire le gaz de schiste emprisonné dans la roche mère : c’est la fracturation hydraulique. Mais cette technique, qui consiste à injecter à forte pression une énorme quantité d’eau agrémentée de quelques produits chimiques dans la roche mère afin de la faire éclater, est suspectée d’être nocive pour l’environnement, l’eau en particulier.
En France, cette pratique est d’ailleurs interdite depuis le 13 juillet 2011, et certaines compagnies pétrolières qui comptaient s’en servir dans un futur proche ont récemment été priées de renoncer à cette méthode. Mais d’autres pays l'ont acceptée, comme le Canada, les États-Unis ou encore le Royaume-Uni où la réglementation environnementale est réputée laxiste et où la dépendance énergétique est vue d’un mauvais œil.
http://www.futura-sciences.com/fr/news/ ... xtor=RSS-8
la création est une symphonie dont nous sommes les musiciens , mais que signifie-t-elle sans son compositeur source de toute Vie ?
Re: ALLIANCE GALACTIQUE
Corruption de la science: Un scientifique reconnaît avoir publié des dizaines d’études bidon
L’Université de Tilburg vient de licencier un de ses professeurs émérites, Diederik Stapel, coupable d’avoir utilisé des fausses données dans au moins 30 publications. Et ce ne pourrait être que la partie émergée de l’iceberg.
Péché mignon des médias (Fluctuat compris), les études scientifiques sont souvent prises avec des pincettes par le public. A raison, direz-vous en découvrant la grande supercherie mise en place par ce professeur néerlandais en psychologie sociale, une branche qui va avoir beaucoup de mal à se remettre de ce scandale de grande envergure.
Suspendu en septembre dernier, Diederik Stapel a donc été viré suite aux premières conclusions de l’enquête préliminaire publiée lundi par l’Université de Tilburg, aux Pays-Bas, rapporte le site io9. Selon le rapport, Stapel aurait fabriqué des données dans des dizaines d’études publiées dans de nombreuses revues scientifiques et reprises massivement par des médias généralistes.
« Nous avons trouvé 30 articles dont nous sommes certains qu’ils sont faux, et la liste va s’allonger », a déclaré Pim Levelt, le professeur en charge du comité qui a enquêté sur les travaux de Stapel. La liste des études incriminées n’a toutefois pas encore été rendue publique.
Stapel était connu pour ses études aux conclusions accrocheuses. En début d’année, il avait avancé dans un rapport que les ordures urbaines pouvaient augmenter les comportements discriminants. Une autre étude plus récente affirmant que les consommateurs de viande sont plus égoïstes que les végétariens est également soupçonnée d’avoir été bidonnée.
Un coup dur pour la psychologie sociale
La communauté scientifique se retrouve dans l’embarras, ainsi que les médias qui ont repris les études en question, et en particulier l’Université de Tilburg qui veut pour l’instant faire croire que Stapel a berné son monde et agit seul dans son coin. La théorie du cas isolé tient-elle la route ?
Mais, au-delà du cas de Stapel, c’est la psychologie sociale en tant que pratique scientifique qui en prend un coup. De grandes études ont été menées dans ce domaine, comme la célèbre expérience de Milgram (adaptée à la télévision par France 2 l’an passé), qui avait démontré comment un individu pouvait obéir aux pires ordres quand il était privé de son autonomie. Des travaux qui apportaient un éclairage nouveau sur le rôle de la dépersonnalisation dans l’exécution de crimes de masses comme la Shoah ou le massacre de My Lai pendant la guerre du Vietnam.
Conscient des conséquences désastreuses de sa fraude pour la psychologie sociale, Diederik Stapel a fait son mea culpa, lundi, et défendu cette pratique, qu’il qualifie de « grande, intéressante, belle et forte ». « J’ai échoué en tant que scientifique, en tant que chercheur », a reconnu Stapel. Trop tard, le mal est fait.
http://societe.fluctuat.net/blog/50925- ... idons.html
L’Université de Tilburg vient de licencier un de ses professeurs émérites, Diederik Stapel, coupable d’avoir utilisé des fausses données dans au moins 30 publications. Et ce ne pourrait être que la partie émergée de l’iceberg.
Péché mignon des médias (Fluctuat compris), les études scientifiques sont souvent prises avec des pincettes par le public. A raison, direz-vous en découvrant la grande supercherie mise en place par ce professeur néerlandais en psychologie sociale, une branche qui va avoir beaucoup de mal à se remettre de ce scandale de grande envergure.
Suspendu en septembre dernier, Diederik Stapel a donc été viré suite aux premières conclusions de l’enquête préliminaire publiée lundi par l’Université de Tilburg, aux Pays-Bas, rapporte le site io9. Selon le rapport, Stapel aurait fabriqué des données dans des dizaines d’études publiées dans de nombreuses revues scientifiques et reprises massivement par des médias généralistes.
« Nous avons trouvé 30 articles dont nous sommes certains qu’ils sont faux, et la liste va s’allonger », a déclaré Pim Levelt, le professeur en charge du comité qui a enquêté sur les travaux de Stapel. La liste des études incriminées n’a toutefois pas encore été rendue publique.
Stapel était connu pour ses études aux conclusions accrocheuses. En début d’année, il avait avancé dans un rapport que les ordures urbaines pouvaient augmenter les comportements discriminants. Une autre étude plus récente affirmant que les consommateurs de viande sont plus égoïstes que les végétariens est également soupçonnée d’avoir été bidonnée.
Un coup dur pour la psychologie sociale
La communauté scientifique se retrouve dans l’embarras, ainsi que les médias qui ont repris les études en question, et en particulier l’Université de Tilburg qui veut pour l’instant faire croire que Stapel a berné son monde et agit seul dans son coin. La théorie du cas isolé tient-elle la route ?
Mais, au-delà du cas de Stapel, c’est la psychologie sociale en tant que pratique scientifique qui en prend un coup. De grandes études ont été menées dans ce domaine, comme la célèbre expérience de Milgram (adaptée à la télévision par France 2 l’an passé), qui avait démontré comment un individu pouvait obéir aux pires ordres quand il était privé de son autonomie. Des travaux qui apportaient un éclairage nouveau sur le rôle de la dépersonnalisation dans l’exécution de crimes de masses comme la Shoah ou le massacre de My Lai pendant la guerre du Vietnam.
Conscient des conséquences désastreuses de sa fraude pour la psychologie sociale, Diederik Stapel a fait son mea culpa, lundi, et défendu cette pratique, qu’il qualifie de « grande, intéressante, belle et forte ». « J’ai échoué en tant que scientifique, en tant que chercheur », a reconnu Stapel. Trop tard, le mal est fait.
http://societe.fluctuat.net/blog/50925- ... idons.html
la création est une symphonie dont nous sommes les musiciens , mais que signifie-t-elle sans son compositeur source de toute Vie ?
Re: ALLIANCE GALACTIQUE
Bonsoir tous les mondes
Bonsoir toutes et tous
Bonsoir Nobles AJA et Wooki
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Vendredi 4 novembre 2011
Les émissions de CO2 ont clairement augmenté en 2010
Selon les calculs du Ministère américain de l'Energie, les émissions de CO2 ont fortement augmenté l'année dernière, une hausse sans précédent selon ceux-ci.
En 2010, 512 millions de tonnes de carbone supplémentaires ont été émis en comparaison avec 2009, soit une augmentation de 6%. La Chine, l'Inde et les Etats-Unis sont les plus gros pollueurs au monde, même si aucun pays ne peut se vanter de n'avoir aucun impact sur la planète.
Cette forte augmentation est liée à la relance économique qui a eu lieu d'année dernière. Plus de biens ont été produits, du coup la consommation est repartie à la hausse et plus de gens ont également voyagé.
Ces chiffres surpassent les plus sombres prédictions du Groupe d'experts intergouvernemental sur l'évolution du climat (GIEC) datant de 2007. D'ici à la fin du siècle, la température moyenne mondiale devrait augmenter entre 2,4 et 6,4 degrés.
http://www.wikistrike.com/article-les-e ... 73368.html

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Vendredi 4 novembre 2011
Les émissions de CO2 ont clairement augmenté en 2010
Selon les calculs du Ministère américain de l'Energie, les émissions de CO2 ont fortement augmenté l'année dernière, une hausse sans précédent selon ceux-ci.
En 2010, 512 millions de tonnes de carbone supplémentaires ont été émis en comparaison avec 2009, soit une augmentation de 6%. La Chine, l'Inde et les Etats-Unis sont les plus gros pollueurs au monde, même si aucun pays ne peut se vanter de n'avoir aucun impact sur la planète.
Cette forte augmentation est liée à la relance économique qui a eu lieu d'année dernière. Plus de biens ont été produits, du coup la consommation est repartie à la hausse et plus de gens ont également voyagé.
Ces chiffres surpassent les plus sombres prédictions du Groupe d'experts intergouvernemental sur l'évolution du climat (GIEC) datant de 2007. D'ici à la fin du siècle, la température moyenne mondiale devrait augmenter entre 2,4 et 6,4 degrés.
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Re: ALLIANCE GALACTIQUE
04/11/11 ?
Un OVNI survole le Louisiana Superdome lors d'un match
Un téléspectateur, qui regardait le Sunday Night Football le 23 octobre 2011, prétend posséder la preuve vidéo que des objets volant non identifiés ont traversé le ciel pendant que les commentateurs décrivaient et présentait le match qu’il allait avoir lieu.
Le clip, que vous pouvez consulter sur ce Post, révèle, au premier abord un vague éclair ou encore une strie de lumière clignotant rapidement dans le ciel. Mais si l’on fige l’image au moment de son passage, on aperçoit un engin très étrange. Celui-ci semble posséder une forme sphérique ainsi que de multiples feux clignotants. D’après l’auteur, on pouvait entendre des sifflements pendant ces multiples passages, provoqués probablement par sa vitesse fulgurante.
L'objet n'est clairement pas un météore puisque sa trajectoire ne correspond aucunement à ce type de phénomène. En regardant attentivement la vidéo, on se rend compte que l’OVNI semble contrôlé sans qu’il puisse être identifié à quelque chose de connu.
Les images ont été prises juste au-dessus du stade de Louisiana Superdome, dans un match qui voyait s’affronter les Saints de la Nouvelle-Orléans face aux Colts d’Indianapolis (remporté 62 à 7 par les locaux). Les OVNI sont apparus dans un ciel clair, mais sans que les présentateurs ou les supporters ne les remarquent.
http://activite-paranormale.blogspot.co ... rdome.html
Un OVNI survole le Louisiana Superdome lors d'un match
Un téléspectateur, qui regardait le Sunday Night Football le 23 octobre 2011, prétend posséder la preuve vidéo que des objets volant non identifiés ont traversé le ciel pendant que les commentateurs décrivaient et présentait le match qu’il allait avoir lieu.
Le clip, que vous pouvez consulter sur ce Post, révèle, au premier abord un vague éclair ou encore une strie de lumière clignotant rapidement dans le ciel. Mais si l’on fige l’image au moment de son passage, on aperçoit un engin très étrange. Celui-ci semble posséder une forme sphérique ainsi que de multiples feux clignotants. D’après l’auteur, on pouvait entendre des sifflements pendant ces multiples passages, provoqués probablement par sa vitesse fulgurante.
L'objet n'est clairement pas un météore puisque sa trajectoire ne correspond aucunement à ce type de phénomène. En regardant attentivement la vidéo, on se rend compte que l’OVNI semble contrôlé sans qu’il puisse être identifié à quelque chose de connu.
Les images ont été prises juste au-dessus du stade de Louisiana Superdome, dans un match qui voyait s’affronter les Saints de la Nouvelle-Orléans face aux Colts d’Indianapolis (remporté 62 à 7 par les locaux). Les OVNI sont apparus dans un ciel clair, mais sans que les présentateurs ou les supporters ne les remarquent.
http://activite-paranormale.blogspot.co ... rdome.html
Re: ALLIANCE GALACTIQUE
Bonsoir tous les mondes
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05/11/11
"Obama, révèle-nous la vérité sur les extraterrestres"
Des citoyens américains demandent au président Obama de lever le voile sur les dossiers top secrets qui tenteraient de cacher au peuble l'existence des extraterrestres.
Selon le journal le Monde, c'est suite à une action du président américain intitulée "Nous, le peuple"- qui proposait aux citoyens de lui envoyer une pétition sur n'importe quel sujet- que ces étranges demandes sont parvenues à Barack Obama.
Parmi ces pétitions (NDLR: qui doivent être signées par plus de 25.000 personnes si elles veulent être soumises à une réponse de la Maison Blanche), deux concernaient les aliens. La première demandait au président de reconnaître l'existence des extraterrestres. Elle n'a toutefois été signée que par 12.000 personnes.
La seconde demande au président américain de "divulguer toutes les données concernant les communications engagées avec les extraterrestres". Mais le nombre de signatures est également insuffisant pour que Barack Obama n'y réponde. Les dossiers dit "X Files" ne sont pas prêts d'être rendus public. (CB)
http://www.7sur7.be/7s7/fr/1504/Insolit ... tres.dhtml

Bonsoir toutes et tous

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05/11/11
"Obama, révèle-nous la vérité sur les extraterrestres"
Des citoyens américains demandent au président Obama de lever le voile sur les dossiers top secrets qui tenteraient de cacher au peuble l'existence des extraterrestres.
Selon le journal le Monde, c'est suite à une action du président américain intitulée "Nous, le peuple"- qui proposait aux citoyens de lui envoyer une pétition sur n'importe quel sujet- que ces étranges demandes sont parvenues à Barack Obama.
Parmi ces pétitions (NDLR: qui doivent être signées par plus de 25.000 personnes si elles veulent être soumises à une réponse de la Maison Blanche), deux concernaient les aliens. La première demandait au président de reconnaître l'existence des extraterrestres. Elle n'a toutefois été signée que par 12.000 personnes.
La seconde demande au président américain de "divulguer toutes les données concernant les communications engagées avec les extraterrestres". Mais le nombre de signatures est également insuffisant pour que Barack Obama n'y réponde. Les dossiers dit "X Files" ne sont pas prêts d'être rendus public. (CB)
http://www.7sur7.be/7s7/fr/1504/Insolit ... tres.dhtml
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Re: ALLIANCE GALACTIQUE
Le Monde : Les Américains veulent la vérité sur les ovnis
Ils font ça comme ça ! – Sur le site Web de la Maison Blanche, des milliers de citoyens demandent au président Obama de lever – enfin ! – le secret sur les Extraterrestres.
LA MAISON BLANCHE EST BIEN EMBARRASSÉE. Début septembre, elle a lancé une vaste opération portes ouvertes virtuelle encourageant les Américains à faire part de leurs interrogations directement à Barack Obama. Chacun peut désormais adresser ses réclamations sous forme de pétition grâce une page dédiée sur le site de la présidence, appelée We the people ("nous le peuple"). Seules les requêtes réunissant au moins 25 000 signatures en un mois ont droit à une réponse. A son lancement, il n'en fallait que 5 000 mais, face à la multiplication des demandes, le seuil a été relevé. En octobre, parmi les 160 pétitions en lice, celle qui demande au gouvernement de reconnaître l'existence des Extraterrestres a reçu le soutien de près de 12 000 personnes.
Mise en ligne le 22 septembre par un mordu de paranormal, Stephen Bassett, à la tête d'une organisation réclamant la "fin de l'embargo sur la vérité", elle s'est hissée à la vingtième place (la première revient à la légalisation du cannabis). Un autre texte, exigeant la divulgation immédiate de toutes les données concernant les communications engagées avec les Extraterrestres, a rassemblé plusieurs milliers de signatures. Insuffisant encore pour obtenir une réponse. Mais le nombre de pétitionnaires augmente chaque jour.
Cette insistance à interpeller le président sur la question des ovnis n'est pas si surprenante : deux Américains sur trois sont convaincus de l'existence des fantômes et des Extraterrestres. "Les études indiquent qu'ils sont de plus en plus nombreux à y croire, insiste Stephen Bassett. Les documentaires de la chaîne Histoire, les séries télévisées, les films... Les industries du divertissement alimentent cette curiosité autant qu'elles y répondent. Les gens sont en droit de savoir. Ils sont capables d'encaisser la vérité. Ils attendent depuis longtemps."
A L'ORIGINE DE L'OVNI-MANIA AMÉRICAINE, l'affaire Roswell, en 1947 : un objet non identifié s'était crashé au Nouveau-Mexique. "Elle a été classée top secret, le gouvernement s'est tu, les esprits se sont emballés et, au fil du temps, les Américains ont bâti de nombreuses théories fondées sur l'idée de conspiration", explique Brian Cronk, professeur en psychologie à l'université du Missouri. En 1996 déjà, un sondage révélait que plus de 70 % des Américains pensaient que Washington leur cachait la vérité.
Jusqu'à présent, deux requêtes ont été entendues par la Maison Blanche : la première demandait au gouvernement d'aider les étudiants à éponger leurs dettes et la seconde réclamait une politique plus " juste " de l'impôt. Deux conseillers du président, l'un sur les questions liées à l'éducation, l'autre sur les questions économiques, ont pris leur plume. Reste à savoir qui, au 1600, Pennsylvania Avenue, est spécialiste des Extraterrestres...
http://www.lemonde.fr/m/article/2011/11 ... 75563.html
Ils font ça comme ça ! – Sur le site Web de la Maison Blanche, des milliers de citoyens demandent au président Obama de lever – enfin ! – le secret sur les Extraterrestres.
LA MAISON BLANCHE EST BIEN EMBARRASSÉE. Début septembre, elle a lancé une vaste opération portes ouvertes virtuelle encourageant les Américains à faire part de leurs interrogations directement à Barack Obama. Chacun peut désormais adresser ses réclamations sous forme de pétition grâce une page dédiée sur le site de la présidence, appelée We the people ("nous le peuple"). Seules les requêtes réunissant au moins 25 000 signatures en un mois ont droit à une réponse. A son lancement, il n'en fallait que 5 000 mais, face à la multiplication des demandes, le seuil a été relevé. En octobre, parmi les 160 pétitions en lice, celle qui demande au gouvernement de reconnaître l'existence des Extraterrestres a reçu le soutien de près de 12 000 personnes.
Mise en ligne le 22 septembre par un mordu de paranormal, Stephen Bassett, à la tête d'une organisation réclamant la "fin de l'embargo sur la vérité", elle s'est hissée à la vingtième place (la première revient à la légalisation du cannabis). Un autre texte, exigeant la divulgation immédiate de toutes les données concernant les communications engagées avec les Extraterrestres, a rassemblé plusieurs milliers de signatures. Insuffisant encore pour obtenir une réponse. Mais le nombre de pétitionnaires augmente chaque jour.
Cette insistance à interpeller le président sur la question des ovnis n'est pas si surprenante : deux Américains sur trois sont convaincus de l'existence des fantômes et des Extraterrestres. "Les études indiquent qu'ils sont de plus en plus nombreux à y croire, insiste Stephen Bassett. Les documentaires de la chaîne Histoire, les séries télévisées, les films... Les industries du divertissement alimentent cette curiosité autant qu'elles y répondent. Les gens sont en droit de savoir. Ils sont capables d'encaisser la vérité. Ils attendent depuis longtemps."
A L'ORIGINE DE L'OVNI-MANIA AMÉRICAINE, l'affaire Roswell, en 1947 : un objet non identifié s'était crashé au Nouveau-Mexique. "Elle a été classée top secret, le gouvernement s'est tu, les esprits se sont emballés et, au fil du temps, les Américains ont bâti de nombreuses théories fondées sur l'idée de conspiration", explique Brian Cronk, professeur en psychologie à l'université du Missouri. En 1996 déjà, un sondage révélait que plus de 70 % des Américains pensaient que Washington leur cachait la vérité.
Jusqu'à présent, deux requêtes ont été entendues par la Maison Blanche : la première demandait au gouvernement d'aider les étudiants à éponger leurs dettes et la seconde réclamait une politique plus " juste " de l'impôt. Deux conseillers du président, l'un sur les questions liées à l'éducation, l'autre sur les questions économiques, ont pris leur plume. Reste à savoir qui, au 1600, Pennsylvania Avenue, est spécialiste des Extraterrestres...
http://www.lemonde.fr/m/article/2011/11 ... 75563.html
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Re: ALLIANCE GALACTIQUE
Bonsoir tous les mondes
Bonsoir toutes et tous
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07/11/2011
Sarkozy et Fillon font le pari de la rigueur
Le couple exécutif mise sur sa capacité à tenir la barre dans la tempête. Aucun gouvernement n'a mené pareille politique d'austérité aussi près d'une présidentielle.
Cette précampagne a désormais un visage, et il est sombre: celui de François Fillon, costume noir et cravate du même ton, mine grave, annonçant lundi aux Français le deuxième plan d'austérité en trois mois. «Je dis aux Français que l'effort budgétaire et financier d'aujourd'hui est un choix que nous faisons pour la nation et pour les générations à venir, a solennellement lancé le premier ministre, depuis Matignon. Depuis 2007, nous vivons une phase de basculement de l'histoire économique du monde. (…) Notre pays doit retrousser les manches.»
07.11.2011
Leçons de la crise islandaise: laisser les banques faire faillite
Le spectaculaire rétablissement économique de l'Islande, au bord de la banqueroute il y a trois ans, enseigne qu'un gouvernement doit laisser les banques faire faillite plutôt que de s'attaquer au contribuable, relèvent des analystes.
L'île de l'Atlantique nord a vu ses trois plus grandes banques s'effondrer à l'automne 2008 dans le sillage de la crise mondiale et de la faillite du géant financier américain Lehman Brothers.
Les banques sont devenues insolvables en quelques semaines et Reykjavik n'a pas eu d'autre choix que de les laisser faire faillite et de demander une aide de 2,25 milliards de dollars au Fonds monétaire international (FMI). Les actifs du secteur bancaire islandais étaient onze fois plus élevés que le produit intérieur brut (PIB) du pays.
Laisser couler
Après trois années de sévères mesures d'austérité, l'économie du pays montre aujourd'hui des signes de bonne santé. "L'enseignement qui peut être tiré de la sortie de crise par l'Islande est qu'il est important de faire supporter le moins possible le coût de la crise financière par le contribuable et par les finances du gouvernement", explique l'analyste Jon Bjarki Bentsson, de la banque Islandsbanki.
Le prix Nobel d'économie américain Paul Krugman partage son avis. "Là où tous les autres ont renfloué les banques et laissé les citoyens en payer le prix, l'Islande a laissé les banques aller à la faillite et a, en fait, augmenté son filet de protection social", a-t-il récemment écrit dans le "New York Times".
Signes de bonne santé
L'ancien Premier ministre islandais Geir Haarde, au pouvoir en 2008, poursuivi actuellement par une cour spéciale pour sa gestion de la crise, est convaincu que son gouvernement a bien réagi en laissant les banques aller à la faillite. "Nous avons sauvé le pays de la banqueroute", avait-il affirmé en juillet à l'AFP.
Trois ans après la crise, l'Islande se porte plutôt bien. Pour la première moitié de 2011, elle a enregistré une croissance de 2,5% et table sur 3% pour l'ensemble de l'année.
http://www.lefigaro.fr/politique/2011/1 ... igueur.php
http://www.romandie.com/news/n/Lecons_d ... 111911.asp

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07/11/2011
Sarkozy et Fillon font le pari de la rigueur
Le couple exécutif mise sur sa capacité à tenir la barre dans la tempête. Aucun gouvernement n'a mené pareille politique d'austérité aussi près d'une présidentielle.
Cette précampagne a désormais un visage, et il est sombre: celui de François Fillon, costume noir et cravate du même ton, mine grave, annonçant lundi aux Français le deuxième plan d'austérité en trois mois. «Je dis aux Français que l'effort budgétaire et financier d'aujourd'hui est un choix que nous faisons pour la nation et pour les générations à venir, a solennellement lancé le premier ministre, depuis Matignon. Depuis 2007, nous vivons une phase de basculement de l'histoire économique du monde. (…) Notre pays doit retrousser les manches.»


07.11.2011
Leçons de la crise islandaise: laisser les banques faire faillite
Le spectaculaire rétablissement économique de l'Islande, au bord de la banqueroute il y a trois ans, enseigne qu'un gouvernement doit laisser les banques faire faillite plutôt que de s'attaquer au contribuable, relèvent des analystes.
L'île de l'Atlantique nord a vu ses trois plus grandes banques s'effondrer à l'automne 2008 dans le sillage de la crise mondiale et de la faillite du géant financier américain Lehman Brothers.
Les banques sont devenues insolvables en quelques semaines et Reykjavik n'a pas eu d'autre choix que de les laisser faire faillite et de demander une aide de 2,25 milliards de dollars au Fonds monétaire international (FMI). Les actifs du secteur bancaire islandais étaient onze fois plus élevés que le produit intérieur brut (PIB) du pays.
Laisser couler
Après trois années de sévères mesures d'austérité, l'économie du pays montre aujourd'hui des signes de bonne santé. "L'enseignement qui peut être tiré de la sortie de crise par l'Islande est qu'il est important de faire supporter le moins possible le coût de la crise financière par le contribuable et par les finances du gouvernement", explique l'analyste Jon Bjarki Bentsson, de la banque Islandsbanki.
Le prix Nobel d'économie américain Paul Krugman partage son avis. "Là où tous les autres ont renfloué les banques et laissé les citoyens en payer le prix, l'Islande a laissé les banques aller à la faillite et a, en fait, augmenté son filet de protection social", a-t-il récemment écrit dans le "New York Times".
Signes de bonne santé
L'ancien Premier ministre islandais Geir Haarde, au pouvoir en 2008, poursuivi actuellement par une cour spéciale pour sa gestion de la crise, est convaincu que son gouvernement a bien réagi en laissant les banques aller à la faillite. "Nous avons sauvé le pays de la banqueroute", avait-il affirmé en juillet à l'AFP.
Trois ans après la crise, l'Islande se porte plutôt bien. Pour la première moitié de 2011, elle a enregistré une croissance de 2,5% et table sur 3% pour l'ensemble de l'année.
http://www.lefigaro.fr/politique/2011/1 ... igueur.php
http://www.romandie.com/news/n/Lecons_d ... 111911.asp
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Re: ALLIANCE GALACTIQUE
Nicolas Sarkozy a promis en décembre 2006, s'il était élu , qu'au bout de 2 ans il n'y aurait plus de SDF dormant dans les rues.
18 décembre 2006, à Charleville-Mézières
"Je veux si je suis élu président de la République que d'ici à deux ans plus personne ne soit obligé de dormir sur le trottoir et d'y mourir de froid. Le droit à l'hébergement, c'est une obligation humaine. Si on n'est plus choqué quand quelqu'un n'a plus un toit lorsqu'il fait froid et qu'il est obligé de dormir dehors, c'est tout l'équilibre de la société, où vous voulez que vos enfants vivent en paix, qui s'en trouvera remis en cause".
20 décembre 2010.
SOCIAL - Quelque 340 SDF sont morts de froid en 2010...
http://www.20minutes.fr/societe/logemen ... e-ecologie
18 décembre 2006, à Charleville-Mézières
"Je veux si je suis élu président de la République que d'ici à deux ans plus personne ne soit obligé de dormir sur le trottoir et d'y mourir de froid. Le droit à l'hébergement, c'est une obligation humaine. Si on n'est plus choqué quand quelqu'un n'a plus un toit lorsqu'il fait froid et qu'il est obligé de dormir dehors, c'est tout l'équilibre de la société, où vous voulez que vos enfants vivent en paix, qui s'en trouvera remis en cause".
20 décembre 2010.
SOCIAL - Quelque 340 SDF sont morts de froid en 2010...
http://www.20minutes.fr/societe/logemen ... e-ecologie
Re: ALLIANCE GALACTIQUE
26 octobre 2011
Plus de 8 millions de personnes pauvres en France, vers un krach social et sanitaire ?
Selon un rapport de Médecins du monde, le pays vivrait un « krach sanitaire » dû à l’augmentation de la pauvreté et aggravé par les mesures du gouvernement. Mais il semble que le pire soit à venir.
La semaine dernière, une polémique éclatait concernant le nombre de personnes pauvres en France. Selon le gouvernement qui venait de publier un rapport, la pauvreté aurait reculé en 2009! Une fois encore, nos dirigeants essaient de nous faire prendre des vessies pour des lanternes. Déjà au cours des derniers mois, il a tenté de nous convaincre que le pouvoir d’achat s’élevait, alors que nous voyons tous au moment de passer à la caisse des supermarchés, de payer notre loyer, le gaz, l’électricité ou l’essence, que la seule chose qui n’augmente pas, ce sont nos salaires.
Mais l’objectif du gouvernement est assez clair. Lors de la mise en place du RSA, la loi prévoyait qu’un rapport sur l’évolution de la pauvreté serait rendu public chaque année. En outre, un objectif de réduire d’un tiers la pauvreté en cinq ans était fixé. À l’heure où tous les ministres ont en tête de prouver que Sarkozy a tenu ses promesses, il est important de faire croire que la pauvreté diminue. Et qu’importe si, pour cela, on tord les chiffres. Ainsi, ceux du ministère s’appuient sur le rapport entre le revenu de la population et le revenu médian de... 2006 ! Sûr que s’il prenait celui de 1960, il n’y aurait plus de pauvres en France. Évidemment les associations qui contestent ce rapport font valoir que le seuil de pauvreté se calcule sur le revenu médian de la même année. C’est même ce qui permet d’en voir l’évolution. Ainsi pour l’Insee, le taux de pauvreté en 2009 était de 13, 5 % de la population soit 8 millions de personnes (contre 13 % en 2008), alors que pour le gouvernement, il serait de 11,8 %.
Quelques jours plus tôt, Médecins du monde (MdM) avait tiré la sonnette d’alarme, invoquant un « krach sanitaire » en France. Déjà l’an dernier, des associations caritatives comme celle de l’Abbé-Pierre ou le Secours catholique expliquaient que, de plus en plus souvent, les services sociaux de l’État ou des collectivités territoriales qui n’avaient aucune solution à proposer à ceux et celles qui s’adressaient à eux, les orientaient vers les associations. Dans son rapport Médecins du monde accuse : « Une étape supplémentaire a été franchie en 2010/2011 dans le rejet des plus vulnérables hors du système solidaire d’accès aux soins. À la crise économique qui se traduit par une recrudescence de la pauvreté s’ajoute une réponse publique plus sécuritaire que sociale. » Les consultations dans les antennes de MdM ne cessent d’augmenter (+10 % en deux ans) et l’état de santé de la population se dégrade. La majorité des enfants, qui représentent 12 % des consultations, ne sont pas à jour de leurs vaccins. De nouveau, la rougeole et la tuberculose tuent en France du fait de la dégradation du niveau de vie. La majorité des femmes enceintes qui ont recours à MdM présentent un retard de suivi de grossesse, seules 23 % d’entre elles ont un logement stable et 8% vivent dans la rue ! Quant aux enfants, 9 % d’entre eux sont sans domicile fixe et 40 % vivent dans un endroit potentiellement insalubre.
Car c’est l’autre constat de MdM : « l’année 2010 a aussi été marquée par la dégradation significative des conditions de vie des personnes rencontrées : le nombre de personnes avec un logement stable a baissé de 45 % en dix ans. La crise de l’hébergement d’urgence a été accentuée en 2011 par la baisse des subventions, et par voie de conséquence, la baisse du nombre de places disponibles ».
La pauvreté s’étend
Bien sûr, les associations caritatives reçoivent les personnes les plus pauvres et ce n’est pas forcément représentatif des conditions du reste de la population. Mais il est clair qu’aujourd’hui, la crise bien sûr, mais aggravée par les dispositions du gouvernement, détériore les conditions de vie de tous (ou presque). Les conséquences de la réforme des retraites, dans un pays où la majorité des salariés sont éjectés après 55 ans, fait diminuer mécaniquement le niveau des pensions. Les diverses réformes de la Sécurité sociale, les forfaits à payer sur les soins et les médicaments, les déremboursements, les augmentations du forfait hospitalier, la hausse des mutuelles… tout cela pèse et sur le niveau de vie et sur la santé de la population.
Et que fait le gouvernement pour y remédier ? Rien. Les yeux rivés sur le triple A et affolé à l’idée de taxer davantage les riches, son électorat naturel, il cherche comment récupérer encore de l’argent en continuant d’accabler les moins bien nantis. De mesures d’austérité en mesure d’austérité, rien n’est suffisant. Mais la solution se profile, comme l’a déclaré anonymement un ministre au JDD : « Si les choses tournent mal, nous devrons baisser les retraites ainsi que les salaires des fonctionnaires »! Voilà tout est dit et il ne faudra pas compter sur le résultat des élections pour que cela change. Le système est malade et c’est incurable.
http://www.europe-solidaire.org/spip.php?article23275
Plus de 8 millions de personnes pauvres en France, vers un krach social et sanitaire ?
Selon un rapport de Médecins du monde, le pays vivrait un « krach sanitaire » dû à l’augmentation de la pauvreté et aggravé par les mesures du gouvernement. Mais il semble que le pire soit à venir.
La semaine dernière, une polémique éclatait concernant le nombre de personnes pauvres en France. Selon le gouvernement qui venait de publier un rapport, la pauvreté aurait reculé en 2009! Une fois encore, nos dirigeants essaient de nous faire prendre des vessies pour des lanternes. Déjà au cours des derniers mois, il a tenté de nous convaincre que le pouvoir d’achat s’élevait, alors que nous voyons tous au moment de passer à la caisse des supermarchés, de payer notre loyer, le gaz, l’électricité ou l’essence, que la seule chose qui n’augmente pas, ce sont nos salaires.
Mais l’objectif du gouvernement est assez clair. Lors de la mise en place du RSA, la loi prévoyait qu’un rapport sur l’évolution de la pauvreté serait rendu public chaque année. En outre, un objectif de réduire d’un tiers la pauvreté en cinq ans était fixé. À l’heure où tous les ministres ont en tête de prouver que Sarkozy a tenu ses promesses, il est important de faire croire que la pauvreté diminue. Et qu’importe si, pour cela, on tord les chiffres. Ainsi, ceux du ministère s’appuient sur le rapport entre le revenu de la population et le revenu médian de... 2006 ! Sûr que s’il prenait celui de 1960, il n’y aurait plus de pauvres en France. Évidemment les associations qui contestent ce rapport font valoir que le seuil de pauvreté se calcule sur le revenu médian de la même année. C’est même ce qui permet d’en voir l’évolution. Ainsi pour l’Insee, le taux de pauvreté en 2009 était de 13, 5 % de la population soit 8 millions de personnes (contre 13 % en 2008), alors que pour le gouvernement, il serait de 11,8 %.
Quelques jours plus tôt, Médecins du monde (MdM) avait tiré la sonnette d’alarme, invoquant un « krach sanitaire » en France. Déjà l’an dernier, des associations caritatives comme celle de l’Abbé-Pierre ou le Secours catholique expliquaient que, de plus en plus souvent, les services sociaux de l’État ou des collectivités territoriales qui n’avaient aucune solution à proposer à ceux et celles qui s’adressaient à eux, les orientaient vers les associations. Dans son rapport Médecins du monde accuse : « Une étape supplémentaire a été franchie en 2010/2011 dans le rejet des plus vulnérables hors du système solidaire d’accès aux soins. À la crise économique qui se traduit par une recrudescence de la pauvreté s’ajoute une réponse publique plus sécuritaire que sociale. » Les consultations dans les antennes de MdM ne cessent d’augmenter (+10 % en deux ans) et l’état de santé de la population se dégrade. La majorité des enfants, qui représentent 12 % des consultations, ne sont pas à jour de leurs vaccins. De nouveau, la rougeole et la tuberculose tuent en France du fait de la dégradation du niveau de vie. La majorité des femmes enceintes qui ont recours à MdM présentent un retard de suivi de grossesse, seules 23 % d’entre elles ont un logement stable et 8% vivent dans la rue ! Quant aux enfants, 9 % d’entre eux sont sans domicile fixe et 40 % vivent dans un endroit potentiellement insalubre.
Car c’est l’autre constat de MdM : « l’année 2010 a aussi été marquée par la dégradation significative des conditions de vie des personnes rencontrées : le nombre de personnes avec un logement stable a baissé de 45 % en dix ans. La crise de l’hébergement d’urgence a été accentuée en 2011 par la baisse des subventions, et par voie de conséquence, la baisse du nombre de places disponibles ».
La pauvreté s’étend
Bien sûr, les associations caritatives reçoivent les personnes les plus pauvres et ce n’est pas forcément représentatif des conditions du reste de la population. Mais il est clair qu’aujourd’hui, la crise bien sûr, mais aggravée par les dispositions du gouvernement, détériore les conditions de vie de tous (ou presque). Les conséquences de la réforme des retraites, dans un pays où la majorité des salariés sont éjectés après 55 ans, fait diminuer mécaniquement le niveau des pensions. Les diverses réformes de la Sécurité sociale, les forfaits à payer sur les soins et les médicaments, les déremboursements, les augmentations du forfait hospitalier, la hausse des mutuelles… tout cela pèse et sur le niveau de vie et sur la santé de la population.
Et que fait le gouvernement pour y remédier ? Rien. Les yeux rivés sur le triple A et affolé à l’idée de taxer davantage les riches, son électorat naturel, il cherche comment récupérer encore de l’argent en continuant d’accabler les moins bien nantis. De mesures d’austérité en mesure d’austérité, rien n’est suffisant. Mais la solution se profile, comme l’a déclaré anonymement un ministre au JDD : « Si les choses tournent mal, nous devrons baisser les retraites ainsi que les salaires des fonctionnaires »! Voilà tout est dit et il ne faudra pas compter sur le résultat des élections pour que cela change. Le système est malade et c’est incurable.
http://www.europe-solidaire.org/spip.php?article23275
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