Bonsoir tous les mondes
Bonsoir toutes et tous
Espérons que les experts internationaux enfin acceptés par le japon, comme les robots télécommandés qu'ils avaient aussi refusés précédemment, sauront trouver les bonnes solutions, si elles existent. Sur son site parlant de Tchernobyl, JPP informe que personne ne sait si la chape de béton coulée en urgence sous le magma du réacteur a résisté. Le socle d'origine faisait 5 m d'épaisseur et il n'a pas suffit ! Pas impossible que le magma se trouve maintenant à plusieurs km sous terre et contamine toute l'eau potable sur une vaste région. Noyer le réacteur sous le bore et le béton, comme tu le dit Kithya, n'est peut-être même pas la bonne solution, si tant est qu'il en existe une bonne, ou sinon la moins pire.
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31 mars 2011
Fukushima: radioactivité détectée dans une nappe d'eau souterraine
TOKYO - De l'iode radioactif 131 a été découvert dans une nappe d'eau située à 15 mètres sous la centrale nucléaire accidentée de Fukushima, a déclaré tôt vendredi matin l'opérateur du site, Tokyo Electric Power (Tepco).
Un échantillon d'eau prélevé mercredi à 11H10 (02H10 GMT) sous le réacteur 1 de la centrale a révélé un taux de 430 becquerels par cm3, a précisé à l'AFP un porte-parole de la société.
Il a ajouté que ce niveau était "10.000 fois supérieur" à la norme légale.
"Il n'y a aucun doute qu'il s'agit d'un chiffre élevé", a-t-il souligné, en n'écartant pas toutefois la possibilité que ce taux soit révisé dans la journée de vendredi.
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L'autre aspect tragique est que la santé, voire la vie de centaines de milliers de personnes, le chiffre de plusieurs millions n'est pas exclu, sont sacrifiés faute de pouvoir les évacuer. Leurs descendances seront probablement affectées et malgré cet effroyable constat, les dangers réels du nucléaire sont encore minimisés par tous les gouvernements.
Une grande partie de la population japonaise est actuellement sacrifiée durablement au nom d'un développement économique a outrance, par exemple pour des trains qui filent a 400 km/h en consommant autant d'énergie qu'une grande ville, mais les dirigeants ne veulent rien concéder et prennent des risques insensés dans une futile et illusoire compétition économique mondiale.
La vie humaine est devenue secondaire dans les calculs financiers des hautes sphères, par une course aux dividendes boursiers d'une ère prétendue moderne mais qui persiste et signe par des répétitions de drames humains de grandes envergures ! Et ce n'est peut-être que le début !
Il serait temps de comprendre que les risques nucléaires sont hypocritement présentés comme minimes, alors qu'un seul accident majeur affecte la planète entière. Il est devenu très clair que ces risques ne sont désormais plus acceptables, d'autant plus que d'autres solutions existent, sans même avoir recours a une politique anti-gaspi contraignante.
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31/03/2011
Faut-il évacuer plus de monde autour de Fukushima ?
Le gouvernement japonais en reste à une zone d'évacuation de 20 km autour de la centrale de Fukushima, mais des voix, de plus en plus nombreuses, recommandent d'élargir le périmètre où la vie humaine est interdite.
Le 20 mars déjà, l'association japonaise Citizen's Nuclear Information Center (CNIC) estimait que la zone des 20 km (et un confinement préconisé entre 20 et 30 km autour de la centrale) était insuffisante pour protéger les populations.
Greenpeace a envoyé ces derniers jours des équipes faire des relevés à 40 km de la centrale accidentée, et selon l'association, « les doses de radioactivité reçues en quatre jours à Iitate correspondent à la dose maximale annuelle autorisée ». Ce qui fait dire à l'ONG que la zone définie par le gouvernement est insuffisante. Sophie Majnoni, chargée de campagne nucléaire :
« On est pragmatiques, on pense qu'il faut évacuer au cas par cas et dans la mesure du possible. Maintenant qu'il est clair qu'il sera impossible de reprendre le contrôle de la situation avant des semaines, il faut agir. »
Les Américains, eux, ont interdit à leurs ressortissant de s'approcher à moins de 80 km de la centrale. Si tout le monde était évacué dans cette zone, cela ferait deux millions de personnes. Difficile d'imaginer déplacer autant de monde.
Entre 20 et 30 km autour de Fukushima, « environ 30% des gens sont rentrés chez eux », remarque Greenpeace. Leur exposition à long terme inquiète.
A l'Institut de radioprotection et de sûreté nucléaire (IRSN) français, Thierry Charles, le directeur de la sûreté des installations, pense qu'il est temps d'établir une cartographie post-accidentelle, « maintenant que la situation se stabilise, que les produits les plus volatiles sont partis dans l'atmosphère et que la quantité de radioéléments baisse ». Il précise les zones que comporterait cette cartographie :
* des zones d'éloignement (dont il faudrait peut-être rester loin longtemps) ;
* des zones où l'on ne consomme pas les produits cultivés sur place ;
* des zones où on contrôle les aliments. »
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"L'Autorité suédoise de radioprotection recommande a tous les Suédois qui séjournent dans
un rayon de 250 km de l'usine n ° 1 de Fukushima de prendre des comprimés d'iodure tous les trois jours", site de l'ambassade, la dernière mise à jour samedi, dit . "La meilleure protection contre l'iode radioactif est de prendre des comprimés d'iodure avant l'exposition, car cela se révélera par la suite trop tard."
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Pour les Suédois, la distance minimale qui ne nécessite plus de précautions (de toutes façons illusoires selon certains experts) est donc de 250 km de rayon, ce qui fait 500 km de diamètre. Cela indique clairement que c'est tout le japon qui devrait être évacué pour espérer réduire a un niveau minimal les effets sur la santé humaine.
Par ailleurs les suédois connaissent bien les mesures préventives, ils ont été assez récemment confrontés a un grave problème dont la portée tragique fut rapidement étouffée dans les médias, muselés par on ne sait qui, surement par des instances dont ce n'était pas l'intérêt que la gravité potentielle de l'accident s'ébruite.
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4/
Grave incident nucléaire en Suède le 25 Juillet 06
L’Europe est passée à deux doigts de la catastrophe nucléaire le 25 juillet 2006 à cause d’un court-circuit qui a provoqué le black-out d’un réacteur à Forsmark en Suède. Selon un ancien responsable de cette centrale, "C’est l’événement le plus dangereux depuis Harrisburg et Tchernobyl".
On pourra toujours nous raconter que cela ne peut pas arriver aux réacteurs français parce que leur conception est différente mais c’est un court-circuit hors du réacteur qui a mis à genoux le réacteur suédois.
EDF et la DGSNR (Direction Générale de la Sûreté Nucléaire et de la Radioprotection) doivent impérativement démontrer que ce risque n’existe pas en France. Jusqu’à preuve du contraire, l’accident majeur nucléaire est possible en France en raison d’un court-circuit sur le réseau électrique. En attendant, les 58 réacteurs nucléaires français doivent être inspectés minutieusement pour déterminer s’il y a, oui ou non, un tel défaut générique.
La technologie nucléaire est extrêmement fragile par essence parce qu’elle met en œuvre une infinité de procédés plus complexes les uns que les autres, rendant les sources d’accidents multiples et imprévisibles.
La crise nucléaire de Forsmark montre clairement que les réacteurs russes RBMK ne sont pas les seuls à être dangereux mais que, bien au contraire, tous les réacteurs nucléaires sont menaçants même s’ils sont construits par une des nations les plus développées au monde, la Suède. Le nucléaire nous fait prendre des risques ahurissants sans pouvoir assurer notre sécurité.
http://www.romandie.com/ats/news/110331 ... y8maol.asp
http://www.rue89.com/2011/03/31/faut-il ... ima-197752
http://nucleaire-nonmerci.net/accidents.html#suede