Re: ALLIANCE GALACTIQUE
Posté : 31 janv. 2011, 22:15
31/01/2011
Et si les internautes devenaient des banquiers solidaires ?
Comment la mettre en pratique
L'idée est simple : l'internaute s'inscrit sur le site, choisit le projet qui l'intéresse et s'engage à prêter une somme (à partir de 20 euros ou 25 dollars généralement), les remboursements s'effectuant selon un calendrier pré-établi.
Dans le cas de prêts Nord-Sud, les plateformes travaillent sur le terrain en direct avec des IMF qui sélectionnent pour elles les entrepreneurs selon leur profil, leur solvabilité et le sérieux de leur projet, gèrent la traçabilité du prêt, et s'engagent à rembourser même si l'emprunteur fait défaut. Un système qui fonctionne bien, selon Arnaud Poissonnier, ancien gestionnaire de fortunes et fondateur de Babyloan (lancé en septembre 2008) :
« Nous choisissons avec soin nos IMF partenaires et nous sommes soutenus par l'Adie et le Crédit coopératif, gages de notre crédibilité. Seuls 5% des “Babyloaniens” retirent leur argent après un premier prêt, dont 1% pour tester le système. »
Ce que confirme David Langlois, directeur général de MicroWorld :
« Tout est fait pour s'assurer que chaque prêt finance bien une activité de type TPE. Pour cela, nous travaillons avec des institutions responsables après analyse de leur stabilité financière et de leur mission solidaire. »
Depuis le 1er septembre 2010, la loi française permet le microcrédit direct entre particuliers sans l'intermédiation d'une banque. Cette évolution est le fruit des efforts conjugués des acteurs de la finance solidaire, notamment de Babyloan et de l'Adie, pour qui « 300 000 personnes en France pourraient sortir de la précarité chaque année en créant leur emploi grâce au microcrédit ». Soit 7,5% des quelque 4 millions de demandeurs d'emploi.
« Il faut développer ce type d'échanges et y ajouter des transferts Sud-Nord (ex : Maroc-France), voire Sud-Sud », insiste le chef des « Babyloaniens ».
Ce qu'il reste à faire
Pionnier et leader du microcrédit en ligne, l'américain Kiva, existe depuis 2005, avec plus de 860 000 membres et près de 190 millions de dollars de prêts cumulés, distribués à plus de 485 000 entrepreneurs.
En France, les initiatives se multiplient, avec Babyloan, fondé fin 2008, qui revendique près de 9 000 inscrits et plus de 1,4 million d'euros prêtés à 4 670 micro-entrepreneurs. Mais aussi Veecus, Xetic, ou le dernier né, MicroWorld, un projet du groupe PlaNet Finance.
Un foisonnement de nouveaux outils accessibles et participatifs qui devraient contribuer à démocratiser la microfinance, jusque là assez peu comprise du grand public.
http://www.rue89.com/passage-a-lacte/20 ... res-188364
Et si les internautes devenaient des banquiers solidaires ?
Comment la mettre en pratique
L'idée est simple : l'internaute s'inscrit sur le site, choisit le projet qui l'intéresse et s'engage à prêter une somme (à partir de 20 euros ou 25 dollars généralement), les remboursements s'effectuant selon un calendrier pré-établi.
Dans le cas de prêts Nord-Sud, les plateformes travaillent sur le terrain en direct avec des IMF qui sélectionnent pour elles les entrepreneurs selon leur profil, leur solvabilité et le sérieux de leur projet, gèrent la traçabilité du prêt, et s'engagent à rembourser même si l'emprunteur fait défaut. Un système qui fonctionne bien, selon Arnaud Poissonnier, ancien gestionnaire de fortunes et fondateur de Babyloan (lancé en septembre 2008) :
« Nous choisissons avec soin nos IMF partenaires et nous sommes soutenus par l'Adie et le Crédit coopératif, gages de notre crédibilité. Seuls 5% des “Babyloaniens” retirent leur argent après un premier prêt, dont 1% pour tester le système. »
Ce que confirme David Langlois, directeur général de MicroWorld :
« Tout est fait pour s'assurer que chaque prêt finance bien une activité de type TPE. Pour cela, nous travaillons avec des institutions responsables après analyse de leur stabilité financière et de leur mission solidaire. »
Depuis le 1er septembre 2010, la loi française permet le microcrédit direct entre particuliers sans l'intermédiation d'une banque. Cette évolution est le fruit des efforts conjugués des acteurs de la finance solidaire, notamment de Babyloan et de l'Adie, pour qui « 300 000 personnes en France pourraient sortir de la précarité chaque année en créant leur emploi grâce au microcrédit ». Soit 7,5% des quelque 4 millions de demandeurs d'emploi.
« Il faut développer ce type d'échanges et y ajouter des transferts Sud-Nord (ex : Maroc-France), voire Sud-Sud », insiste le chef des « Babyloaniens ».
Ce qu'il reste à faire
Pionnier et leader du microcrédit en ligne, l'américain Kiva, existe depuis 2005, avec plus de 860 000 membres et près de 190 millions de dollars de prêts cumulés, distribués à plus de 485 000 entrepreneurs.
En France, les initiatives se multiplient, avec Babyloan, fondé fin 2008, qui revendique près de 9 000 inscrits et plus de 1,4 million d'euros prêtés à 4 670 micro-entrepreneurs. Mais aussi Veecus, Xetic, ou le dernier né, MicroWorld, un projet du groupe PlaNet Finance.
Un foisonnement de nouveaux outils accessibles et participatifs qui devraient contribuer à démocratiser la microfinance, jusque là assez peu comprise du grand public.
http://www.rue89.com/passage-a-lacte/20 ... res-188364