ALLIANCE GALACTIQUE
Modérateur : Admin
Re: ALLIANCE GALACTIQUE
31/01/2011
Et si les internautes devenaient des banquiers solidaires ?
Comment la mettre en pratique
L'idée est simple : l'internaute s'inscrit sur le site, choisit le projet qui l'intéresse et s'engage à prêter une somme (à partir de 20 euros ou 25 dollars généralement), les remboursements s'effectuant selon un calendrier pré-établi.
Dans le cas de prêts Nord-Sud, les plateformes travaillent sur le terrain en direct avec des IMF qui sélectionnent pour elles les entrepreneurs selon leur profil, leur solvabilité et le sérieux de leur projet, gèrent la traçabilité du prêt, et s'engagent à rembourser même si l'emprunteur fait défaut. Un système qui fonctionne bien, selon Arnaud Poissonnier, ancien gestionnaire de fortunes et fondateur de Babyloan (lancé en septembre 2008) :
« Nous choisissons avec soin nos IMF partenaires et nous sommes soutenus par l'Adie et le Crédit coopératif, gages de notre crédibilité. Seuls 5% des “Babyloaniens” retirent leur argent après un premier prêt, dont 1% pour tester le système. »
Ce que confirme David Langlois, directeur général de MicroWorld :
« Tout est fait pour s'assurer que chaque prêt finance bien une activité de type TPE. Pour cela, nous travaillons avec des institutions responsables après analyse de leur stabilité financière et de leur mission solidaire. »
Depuis le 1er septembre 2010, la loi française permet le microcrédit direct entre particuliers sans l'intermédiation d'une banque. Cette évolution est le fruit des efforts conjugués des acteurs de la finance solidaire, notamment de Babyloan et de l'Adie, pour qui « 300 000 personnes en France pourraient sortir de la précarité chaque année en créant leur emploi grâce au microcrédit ». Soit 7,5% des quelque 4 millions de demandeurs d'emploi.
« Il faut développer ce type d'échanges et y ajouter des transferts Sud-Nord (ex : Maroc-France), voire Sud-Sud », insiste le chef des « Babyloaniens ».
Ce qu'il reste à faire
Pionnier et leader du microcrédit en ligne, l'américain Kiva, existe depuis 2005, avec plus de 860 000 membres et près de 190 millions de dollars de prêts cumulés, distribués à plus de 485 000 entrepreneurs.
En France, les initiatives se multiplient, avec Babyloan, fondé fin 2008, qui revendique près de 9 000 inscrits et plus de 1,4 million d'euros prêtés à 4 670 micro-entrepreneurs. Mais aussi Veecus, Xetic, ou le dernier né, MicroWorld, un projet du groupe PlaNet Finance.
Un foisonnement de nouveaux outils accessibles et participatifs qui devraient contribuer à démocratiser la microfinance, jusque là assez peu comprise du grand public.
http://www.rue89.com/passage-a-lacte/20 ... res-188364
Et si les internautes devenaient des banquiers solidaires ?
Comment la mettre en pratique
L'idée est simple : l'internaute s'inscrit sur le site, choisit le projet qui l'intéresse et s'engage à prêter une somme (à partir de 20 euros ou 25 dollars généralement), les remboursements s'effectuant selon un calendrier pré-établi.
Dans le cas de prêts Nord-Sud, les plateformes travaillent sur le terrain en direct avec des IMF qui sélectionnent pour elles les entrepreneurs selon leur profil, leur solvabilité et le sérieux de leur projet, gèrent la traçabilité du prêt, et s'engagent à rembourser même si l'emprunteur fait défaut. Un système qui fonctionne bien, selon Arnaud Poissonnier, ancien gestionnaire de fortunes et fondateur de Babyloan (lancé en septembre 2008) :
« Nous choisissons avec soin nos IMF partenaires et nous sommes soutenus par l'Adie et le Crédit coopératif, gages de notre crédibilité. Seuls 5% des “Babyloaniens” retirent leur argent après un premier prêt, dont 1% pour tester le système. »
Ce que confirme David Langlois, directeur général de MicroWorld :
« Tout est fait pour s'assurer que chaque prêt finance bien une activité de type TPE. Pour cela, nous travaillons avec des institutions responsables après analyse de leur stabilité financière et de leur mission solidaire. »
Depuis le 1er septembre 2010, la loi française permet le microcrédit direct entre particuliers sans l'intermédiation d'une banque. Cette évolution est le fruit des efforts conjugués des acteurs de la finance solidaire, notamment de Babyloan et de l'Adie, pour qui « 300 000 personnes en France pourraient sortir de la précarité chaque année en créant leur emploi grâce au microcrédit ». Soit 7,5% des quelque 4 millions de demandeurs d'emploi.
« Il faut développer ce type d'échanges et y ajouter des transferts Sud-Nord (ex : Maroc-France), voire Sud-Sud », insiste le chef des « Babyloaniens ».
Ce qu'il reste à faire
Pionnier et leader du microcrédit en ligne, l'américain Kiva, existe depuis 2005, avec plus de 860 000 membres et près de 190 millions de dollars de prêts cumulés, distribués à plus de 485 000 entrepreneurs.
En France, les initiatives se multiplient, avec Babyloan, fondé fin 2008, qui revendique près de 9 000 inscrits et plus de 1,4 million d'euros prêtés à 4 670 micro-entrepreneurs. Mais aussi Veecus, Xetic, ou le dernier né, MicroWorld, un projet du groupe PlaNet Finance.
Un foisonnement de nouveaux outils accessibles et participatifs qui devraient contribuer à démocratiser la microfinance, jusque là assez peu comprise du grand public.
http://www.rue89.com/passage-a-lacte/20 ... res-188364
Re: ALLIANCE GALACTIQUE
au nom de l'énergie j'appose ma main sur l'honorable poitrine des dignes représentants de la confrérie '(*_*)' main droite sur le cœur
bonjour toutes et tous , ma main sur vos humbles poitrines sœurs et frères en l'esprit '(*_*)' main droite sur le cœur
que la paix et l'énergie nous conduisent a l'harmonie
Welcome has LUCY thank you for the compliments and happy to be useful has the advanced of the behavior
ps To use all the possibilities of this table it is necessary created a user account
In a brotherly fashion
_________________________________________________________________________________________________________________________________________________________________________________
Médecine
Lutter contre le diabète grâce au thé du Labrador
Les travaux de Pierre Haddad, professeur au Département de pharmacologie de la Faculté de médecine de l'Université de Montréal montrent que certaines plantes médicinales pourraient freiner l'absorption du glucose et ainsi combattre le diabète.
20 à 30% des Cris, population autochtone de la Baie James au Canada, souffrent de diabète. Cette maladie est causée par un taux trop élevé de glucose dans le sang dû au fait que les tissus sont devenus résistants à l'insuline, une hormone qui facilite l'absorption du glucose par la cellule.
Le professeur Haddad poursuit depuis plusieurs années un programme de recherche sur les plantes médicinales traditionnellement utilisées par les autochtones afin d'en vérifier les vertus thérapeutiques. Avec les membres de son équipe, il a donc présenté 15 symptômes du diabète à 104 "guérisseurs ainés" de quatre villages Cris en leur demandant avec quelles plantes ils soigneraient chacun de ces symptômes. Les 17 plantes mentionnées le plus souvent par les guérisseurs ont ensuite été retenues pour des tests in vitro. "L'objectif des tests était de voir si ces plantes permettaient d'abaisser le taux de glucose dans le sang en limitant son transport à travers les parois intestinales", précise le professeur.
Sept plantes ont donné des résultats comparables ou même légèrement supérieurs à ceux obtenus à l'aide de deux composés inhibant le transport intestinal, soit la phlorizine et la phlorétine. Ces extraits provenaient de baies de genévrier, de feuilles de kalmia (laurier des moutons), de lycopodes officinaux (lycopodes en massue), de cônes d'épinettes blanches, de thé du Labrador (à grandes feuilles), d'airelles rouges et de feuilles et de racines de sarracénie pourpre.
Afin de vérifier si les effets étaient les mêmes in vivo, les plantes les plus actives ont été testées sur des animaux. Il ressort de cette seconde expérience que le thé du Labrador est l'une des plantes les plus aptes à réguler le transport du glucose dans les parois intestinales. L'absorption du glucose diminue d'environ 50%, un taux du même ordre qu'avec la phlorizine.
Les chercheurs concluent que l'ajout d'extraits de ces plantes au moment de la prise des repas serait de nature à limiter l'absorption intestinale du glucose et favoriserait la lutte contre le diabète chez les Cris. D'autres études sont en cours auprès de ces communautés afin de documenter l'efficacité de ces extraits.
http://www.bulletins-electroniques.com/ ... /65766.htm
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que la paix et l'énergie nous conduisent a l'harmonie
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Médecine
Lutter contre le diabète grâce au thé du Labrador
Les travaux de Pierre Haddad, professeur au Département de pharmacologie de la Faculté de médecine de l'Université de Montréal montrent que certaines plantes médicinales pourraient freiner l'absorption du glucose et ainsi combattre le diabète.
20 à 30% des Cris, population autochtone de la Baie James au Canada, souffrent de diabète. Cette maladie est causée par un taux trop élevé de glucose dans le sang dû au fait que les tissus sont devenus résistants à l'insuline, une hormone qui facilite l'absorption du glucose par la cellule.
Le professeur Haddad poursuit depuis plusieurs années un programme de recherche sur les plantes médicinales traditionnellement utilisées par les autochtones afin d'en vérifier les vertus thérapeutiques. Avec les membres de son équipe, il a donc présenté 15 symptômes du diabète à 104 "guérisseurs ainés" de quatre villages Cris en leur demandant avec quelles plantes ils soigneraient chacun de ces symptômes. Les 17 plantes mentionnées le plus souvent par les guérisseurs ont ensuite été retenues pour des tests in vitro. "L'objectif des tests était de voir si ces plantes permettaient d'abaisser le taux de glucose dans le sang en limitant son transport à travers les parois intestinales", précise le professeur.
Sept plantes ont donné des résultats comparables ou même légèrement supérieurs à ceux obtenus à l'aide de deux composés inhibant le transport intestinal, soit la phlorizine et la phlorétine. Ces extraits provenaient de baies de genévrier, de feuilles de kalmia (laurier des moutons), de lycopodes officinaux (lycopodes en massue), de cônes d'épinettes blanches, de thé du Labrador (à grandes feuilles), d'airelles rouges et de feuilles et de racines de sarracénie pourpre.
Afin de vérifier si les effets étaient les mêmes in vivo, les plantes les plus actives ont été testées sur des animaux. Il ressort de cette seconde expérience que le thé du Labrador est l'une des plantes les plus aptes à réguler le transport du glucose dans les parois intestinales. L'absorption du glucose diminue d'environ 50%, un taux du même ordre qu'avec la phlorizine.
Les chercheurs concluent que l'ajout d'extraits de ces plantes au moment de la prise des repas serait de nature à limiter l'absorption intestinale du glucose et favoriserait la lutte contre le diabète chez les Cris. D'autres études sont en cours auprès de ces communautés afin de documenter l'efficacité de ces extraits.
http://www.bulletins-electroniques.com/ ... /65766.htm
la création est une symphonie dont nous sommes les musiciens , mais que signifie-t-elle sans son compositeur source de toute Vie ?
Re: ALLIANCE GALACTIQUE
Bonsoir tous les mondes
Bonsoir toutes et tous
-------------------------------
01.02.11
La Suisse bloque les avoirs de Jean-Claude Duvalier
Selon des informations du ministère des affaire étrangères helvétique, la Suisse a bloqué, mardi 1er février, les avoirs de l'ancien dictateur Jean-Claude Duvalier, à la suite de l'entrée en vigueur d'une nouvelle loi, qui devrait permettre de les restituer à Haïti.
"Cette loi ayant été acceptée par le Parlement lors de sa session d'automne 2010, elle est entrée en vigueur le 1er février 2011", indique le département des affaires étrangères sur son site Web. "Les fonds Duvalier ont alors été bloqués sur la base" de cette nouvelle loi, précisent les autorités helvétiques. La loi a été surnommée "Lex Duvalier" dans la Confédération, car elle a été créée pour pallier un manque apparu dans la longue bataille judiciaire sur la restitution au peuple Haïtien de quelque 6 millions de francs suisses (4,6 millions d'euros), déposés par la famille Duvalier sur des comptes suisses.
Le texte permet en effet de rendre aux populations spoliées des fonds illicites bloqués dans la Confédération même si l'entraide judiciaire avec l'Etat concerné ne peut aboutir, ce qui n'était pas possible jusqu'à présent.
100 MILLIONS DE DOLLARS DÉTOURNÉS
Selon Enrico Monfrini, avocat en Suisse pour les autorités haïtiennes, la nouvelle loi helvétique permettra ainsi d'accéler la restitution des fonds de "Bébé doc". En mars 2010, l'ex-dictateur haïtien Jean-Claude Duvalier avait introduit un recours devant la justice suisse pour récupérer des millions de dollars gelés sur des comptes en Suisse depuis vingt-quatre ans sur décision du gouvernement helvétique. Il contestait la décision de Berne de bloquer à nouveau les fonds après un jugement de la plus haute instance judiciaire helvétique, le Tribunal fédéral.
Le Tribunal avait confirmé un jugement antérieur de la justice helvétique selon lequel ces avoirs avaient été obtenus de manière criminelle. Mais puisque le droit suisse prévalait dans cette affaire en raison de l'absence d'un traité d'entraide judiciaire entre Haïti et la Suisse, il avait relevé que les crimes commis étaient prescrits depuis 2001, conformément au code pénal helvétique.
Haïti estime que plus de 100 millions de dollars ont été détournés sous le couvert d'œuvres sociales avant la chute du dictateur, qui avait succédé en 1971 à son père, François, élu président en 1957. Après vingt-cinq ans d'exil en France, Jean-Claude Duvalier est revenu en Haïti à la mi-janvier, assurant vouloir aider à la reconstruction du pays après le séisme du 12 janvier.
http://www.lemonde.fr/europe/article/20 ... _3214.html
Arabie saoudite, France, refuges des plus grands voleurs ?
En attendant que ces pays démontrent rapidement le contraire, l' Autriche et la Suisse nous donnent des leçons d'honnêteté envers des peuples spoliés...

Bonsoir toutes et tous

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01.02.11
La Suisse bloque les avoirs de Jean-Claude Duvalier
Selon des informations du ministère des affaire étrangères helvétique, la Suisse a bloqué, mardi 1er février, les avoirs de l'ancien dictateur Jean-Claude Duvalier, à la suite de l'entrée en vigueur d'une nouvelle loi, qui devrait permettre de les restituer à Haïti.
"Cette loi ayant été acceptée par le Parlement lors de sa session d'automne 2010, elle est entrée en vigueur le 1er février 2011", indique le département des affaires étrangères sur son site Web. "Les fonds Duvalier ont alors été bloqués sur la base" de cette nouvelle loi, précisent les autorités helvétiques. La loi a été surnommée "Lex Duvalier" dans la Confédération, car elle a été créée pour pallier un manque apparu dans la longue bataille judiciaire sur la restitution au peuple Haïtien de quelque 6 millions de francs suisses (4,6 millions d'euros), déposés par la famille Duvalier sur des comptes suisses.
Le texte permet en effet de rendre aux populations spoliées des fonds illicites bloqués dans la Confédération même si l'entraide judiciaire avec l'Etat concerné ne peut aboutir, ce qui n'était pas possible jusqu'à présent.
100 MILLIONS DE DOLLARS DÉTOURNÉS
Selon Enrico Monfrini, avocat en Suisse pour les autorités haïtiennes, la nouvelle loi helvétique permettra ainsi d'accéler la restitution des fonds de "Bébé doc". En mars 2010, l'ex-dictateur haïtien Jean-Claude Duvalier avait introduit un recours devant la justice suisse pour récupérer des millions de dollars gelés sur des comptes en Suisse depuis vingt-quatre ans sur décision du gouvernement helvétique. Il contestait la décision de Berne de bloquer à nouveau les fonds après un jugement de la plus haute instance judiciaire helvétique, le Tribunal fédéral.
Le Tribunal avait confirmé un jugement antérieur de la justice helvétique selon lequel ces avoirs avaient été obtenus de manière criminelle. Mais puisque le droit suisse prévalait dans cette affaire en raison de l'absence d'un traité d'entraide judiciaire entre Haïti et la Suisse, il avait relevé que les crimes commis étaient prescrits depuis 2001, conformément au code pénal helvétique.
Haïti estime que plus de 100 millions de dollars ont été détournés sous le couvert d'œuvres sociales avant la chute du dictateur, qui avait succédé en 1971 à son père, François, élu président en 1957. Après vingt-cinq ans d'exil en France, Jean-Claude Duvalier est revenu en Haïti à la mi-janvier, assurant vouloir aider à la reconstruction du pays après le séisme du 12 janvier.
http://www.lemonde.fr/europe/article/20 ... _3214.html
Arabie saoudite, France, refuges des plus grands voleurs ?
En attendant que ces pays démontrent rapidement le contraire, l' Autriche et la Suisse nous donnent des leçons d'honnêteté envers des peuples spoliés...
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Re: ALLIANCE GALACTIQUE
la création est une symphonie dont nous sommes les musiciens , mais que signifie-t-elle sans son compositeur source de toute Vie ?
Re: ALLIANCE GALACTIQUE
Bonsoir nobles frères, Gaga, je vais prendre un peu la relève pendant mon congé qui débute ce soir (ouf !!!)
jusqu'à demain soir
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01.02.11
Au Brésil, les élus se taillent de jolies pensions
Au Brésil fleurissent, de longue date, la corruption, le népotisme et l'abus de privilèges. La presse révèle, chaque semaine ou presque, telle ou telle pratique plus ou moins répréhensible qui ternit toujours plus l'image de l'élite au pouvoir.
Le dernier héros de ce mauvais feuilleton s'appelle Benjamin Zymler, 54 ans. Il préside le Tribunal des comptes de l'Union, l'équivalent de notre Cour des comptes. Ce très haut fonctionnaire, dont l'emploi exige qu'il soit irréprochable, améliorait l'ordinaire par de précieux "ménages". En trois ans, il a donné treize cours et conférences qui lui ont rapporté quelque 100 000 euros. Ses clients ? Trois entreprises publiques, dont il est chargé de vérifier la validité des comptes au nom de l'Etat fédéral. Bonjour, le conflit d'intérêts. Mais pas aux yeux de l'intéressé, qui souligne d'avoir rien commis d'illégal.
Ah, la loi ! Ceux qui la font n'ont guère de leçons à donner. Au Parlement de Brasilia, quelques jours avant Noël, les députés et sénateurs se sont offert une hausse de salaires de 60 %. Les prix n'avaient pourtant augmenté que de 20 % depuis le dernier réajustement de leurs émoluments. Mais ils voulaient toucher autant que les juges de la Cour suprême.
Cinquante fois le salaire minimum
Pour faire passer cette mesure, ils en ont fait bénéficier les membres de l'exécutif. Tout le monde gagne désormais la même chose, les parlementaires, les ministres et la présidente Dilma Rousseff : un peu plus de 12 000 euros par mois. Cinquante fois le salaire minimum.
Les élus fédéraux, et ceux des Etats fédérés, ne sont pourtant pas à plaindre. Outre leur salaire - sur quinze mois -, ils reçoivent de nombreuses allocations et avantages matériels, bénéficient de deux mois de vacances et ne travaillent à Brasilia que deux ou trois jours par semaine. Si l'électorat les recale, ils reçoivent pendant toute leur vie une pension égale à leur salaire.
Les retraites, dont celles accordées aux ex-gouverneurs d'Etat, sont une autre source d'abus. Selon le journal Folha de Sao Paulo, au moins 127 ex-gouverneurs ou leurs veuves reçoivent une pension mensuelle - entre 5 000 et 10 000 euros. Aux frais du contribuable et en toute illégalité, puisqu'une décision de justice de 2007 bannit cette pratique. Ce dont se moquent les caciques locaux attachés aux privilèges votés par les assemblées législatives d'Etat. L'une des veuves cumule même deux retraites, son défunt mari ayant gouverné successivement deux Etats.
Le plus malin de tous s'appelle Humberto Bosaipo, 54 ans. En 2002, il a fait voter par ses collègues députés du Mato Grosso un amendement élargissant le bénéfice de la retraite à tout élu ayant été amené à exercer temporairement les fonctions de gouverneur. Ce qu'il fut conduit à faire en 2004, pendant... exactement... dix jours. A ce titre, il continue de toucher, sept ans plus tard, une pension de 6 500 euros par mois.
http://www.lemonde.fr/ameriques/article ... _3222.html

27/01/2011
Mercredi 22 décembre 2010 Le Parisien vient de rendre publique la feuille de paye de M. Dominique Strauss-Kahn.
Le tout représente donc plus de 400.000 euros par an exonérés d'impôts.
http://politic-vision.space-blogs.com/b ... -kahn.html
http://www.algerie-dz.com/article15867.html
Vivre tous simplement pour que tous puissent simplement vivre. Gandhi.

jusqu'à demain soir

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01.02.11
Au Brésil, les élus se taillent de jolies pensions
Au Brésil fleurissent, de longue date, la corruption, le népotisme et l'abus de privilèges. La presse révèle, chaque semaine ou presque, telle ou telle pratique plus ou moins répréhensible qui ternit toujours plus l'image de l'élite au pouvoir.
Le dernier héros de ce mauvais feuilleton s'appelle Benjamin Zymler, 54 ans. Il préside le Tribunal des comptes de l'Union, l'équivalent de notre Cour des comptes. Ce très haut fonctionnaire, dont l'emploi exige qu'il soit irréprochable, améliorait l'ordinaire par de précieux "ménages". En trois ans, il a donné treize cours et conférences qui lui ont rapporté quelque 100 000 euros. Ses clients ? Trois entreprises publiques, dont il est chargé de vérifier la validité des comptes au nom de l'Etat fédéral. Bonjour, le conflit d'intérêts. Mais pas aux yeux de l'intéressé, qui souligne d'avoir rien commis d'illégal.
Ah, la loi ! Ceux qui la font n'ont guère de leçons à donner. Au Parlement de Brasilia, quelques jours avant Noël, les députés et sénateurs se sont offert une hausse de salaires de 60 %. Les prix n'avaient pourtant augmenté que de 20 % depuis le dernier réajustement de leurs émoluments. Mais ils voulaient toucher autant que les juges de la Cour suprême.
Cinquante fois le salaire minimum
Pour faire passer cette mesure, ils en ont fait bénéficier les membres de l'exécutif. Tout le monde gagne désormais la même chose, les parlementaires, les ministres et la présidente Dilma Rousseff : un peu plus de 12 000 euros par mois. Cinquante fois le salaire minimum.
Les élus fédéraux, et ceux des Etats fédérés, ne sont pourtant pas à plaindre. Outre leur salaire - sur quinze mois -, ils reçoivent de nombreuses allocations et avantages matériels, bénéficient de deux mois de vacances et ne travaillent à Brasilia que deux ou trois jours par semaine. Si l'électorat les recale, ils reçoivent pendant toute leur vie une pension égale à leur salaire.
Les retraites, dont celles accordées aux ex-gouverneurs d'Etat, sont une autre source d'abus. Selon le journal Folha de Sao Paulo, au moins 127 ex-gouverneurs ou leurs veuves reçoivent une pension mensuelle - entre 5 000 et 10 000 euros. Aux frais du contribuable et en toute illégalité, puisqu'une décision de justice de 2007 bannit cette pratique. Ce dont se moquent les caciques locaux attachés aux privilèges votés par les assemblées législatives d'Etat. L'une des veuves cumule même deux retraites, son défunt mari ayant gouverné successivement deux Etats.
Le plus malin de tous s'appelle Humberto Bosaipo, 54 ans. En 2002, il a fait voter par ses collègues députés du Mato Grosso un amendement élargissant le bénéfice de la retraite à tout élu ayant été amené à exercer temporairement les fonctions de gouverneur. Ce qu'il fut conduit à faire en 2004, pendant... exactement... dix jours. A ce titre, il continue de toucher, sept ans plus tard, une pension de 6 500 euros par mois.
http://www.lemonde.fr/ameriques/article ... _3222.html



27/01/2011
Mercredi 22 décembre 2010 Le Parisien vient de rendre publique la feuille de paye de M. Dominique Strauss-Kahn.
Le tout représente donc plus de 400.000 euros par an exonérés d'impôts.
http://politic-vision.space-blogs.com/b ... -kahn.html
http://www.algerie-dz.com/article15867.html
Vivre tous simplement pour que tous puissent simplement vivre. Gandhi.
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Re: ALLIANCE GALACTIQUE
18 Janvier 2011
La seule solution pour le transport : l’hydrogène
L’hydrogène est l’élément le plus répandu dans l’Univers (98%). Mais on ne le trouve sur Terre qu’à l’état combiné, car il est très réactif. C’est un des composants de l’eau (d’où son nom : hydro-gène) qui peut servir de matière première abondante. La combustion de l’hydrogène produit de l’eau et une énergie trois fois plus importante que celle de l’essence. Il est donc est a priori qualifiée pour servir de carburant.
Le H2, une réputation sulfureuse
Cependant, le H2 a la réputation sulfureuse d’être dangereux, car facilement explosif. Il est vrai que son explosion est particulièrement puissante, un atout finalement pour le moteur à explosion. Cependant, son explosion inopinée est très rare. Car elle ne peut s’exercer qu’en milieu confiné, en présence d’oxygène. Or la molécule de H2 est très petite, et 14 fois plus légère que l’air. De sorte que l’hydrogène s’échappe facilement vers la haute atmosphère par la moindre fissure. Son risque d’explosion dans une voiture est nettement moindre qu’avec le GPL, estiment les spécialistes du CEA (voir leur livre paru en 2008, "Hydrogène, énergie de l’avenir" », Omniscience).
Et son risque d’incendie est faible. Lors d’un congrès sur l’hydrogène, en 2001, on a projeté un film sur l’incendie d’une voiture à essence, qui est détruite au bout d’une minute, alors que la voiture à hydrogène reste intacte (avec une flamme nettement au-dessus de la voiture). On utilise le H2 depuis longtemps, puisque le premier bec de gaz a été inauguré à Paris en 1803, en utilisant du gaz de ville, qui renferme 50% de CO et 50 % de H2. Ce gaz de ville n’a été remplacé par GDF par le gaz naturel qu’à la fin des années 1960. L’hydrogène est utilisé depuis 3 ans sur des prototypes de BMW circulant en Allemagne, avec des pleins en self-service très proches de nos pleins actuels.
[...
Vous voulez en savoir plus sur ce sujet ? Lisez notre dossier consacré à l'énergie et ses enjeux.
http://www.economieetsociete.com/La-seu ... _a576.html
Le photovoltaïque et l’éolien : les mauvaises solutions
http://www.economieetsociete.com/Le-pho ... _a575.html
11 Janvier 2011
Énergie : l’Europe impose sa loi en France
http://www.economieetsociete.com/Energi ... _a568.html
La seule solution pour le transport : l’hydrogène
L’hydrogène est l’élément le plus répandu dans l’Univers (98%). Mais on ne le trouve sur Terre qu’à l’état combiné, car il est très réactif. C’est un des composants de l’eau (d’où son nom : hydro-gène) qui peut servir de matière première abondante. La combustion de l’hydrogène produit de l’eau et une énergie trois fois plus importante que celle de l’essence. Il est donc est a priori qualifiée pour servir de carburant.
Le H2, une réputation sulfureuse
Cependant, le H2 a la réputation sulfureuse d’être dangereux, car facilement explosif. Il est vrai que son explosion est particulièrement puissante, un atout finalement pour le moteur à explosion. Cependant, son explosion inopinée est très rare. Car elle ne peut s’exercer qu’en milieu confiné, en présence d’oxygène. Or la molécule de H2 est très petite, et 14 fois plus légère que l’air. De sorte que l’hydrogène s’échappe facilement vers la haute atmosphère par la moindre fissure. Son risque d’explosion dans une voiture est nettement moindre qu’avec le GPL, estiment les spécialistes du CEA (voir leur livre paru en 2008, "Hydrogène, énergie de l’avenir" », Omniscience).
Et son risque d’incendie est faible. Lors d’un congrès sur l’hydrogène, en 2001, on a projeté un film sur l’incendie d’une voiture à essence, qui est détruite au bout d’une minute, alors que la voiture à hydrogène reste intacte (avec une flamme nettement au-dessus de la voiture). On utilise le H2 depuis longtemps, puisque le premier bec de gaz a été inauguré à Paris en 1803, en utilisant du gaz de ville, qui renferme 50% de CO et 50 % de H2. Ce gaz de ville n’a été remplacé par GDF par le gaz naturel qu’à la fin des années 1960. L’hydrogène est utilisé depuis 3 ans sur des prototypes de BMW circulant en Allemagne, avec des pleins en self-service très proches de nos pleins actuels.
[...
Vous voulez en savoir plus sur ce sujet ? Lisez notre dossier consacré à l'énergie et ses enjeux.
http://www.economieetsociete.com/La-seu ... _a576.html
Le photovoltaïque et l’éolien : les mauvaises solutions
http://www.economieetsociete.com/Le-pho ... _a575.html
11 Janvier 2011
Énergie : l’Europe impose sa loi en France
http://www.economieetsociete.com/Energi ... _a568.html
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Re: ALLIANCE GALACTIQUE
11.01.2011
Le président chinois annonce une lutte énergique contre la corruption et juge la situation "sérieuse"
Il a par ailleurs promis de "lutter rigoureusement contre le manquement aux devoirs et de sanctionner sévèrement les fonctionnaires corrompus", afin de gagner la confiance du peuple.
30.01.2011
Chine : un ancien haut législateur provincial condamné à mort avec sursis pour corruption
Un ancien haut législateur de la province du Liaoning (nord-est de la Chine) a été condamné à mort avec deux ans de sursis pour avoir accepté des pots-de-vin, dimanche devant un tribunal de Beijing.
Le Tribunal populaire intermédiaire No 2 de Beijing a condamné à mort, en première instance, Song Yong, ancien vice-président du Comité permanent de l'Assemblée populaire provinciale du Liaoning.
M. Song, âgé de 56 ans, a abusé de sa position quand il travaillait au gouvernement local et à l'assemblée législative provinciale de 2000 à 2009.
Il a aidé 23 individus et entreprises en leurs faisant avoir des contrats, des prêts et des promotions du gouvernement en échange de 10,2 millions de yuans (1,6 million de dollars).
Selon le tribunal, les délits de Song Yong sont "particulièrement graves".
Tous ses biens mal acquis ont été confisqués.
La peine de mort a été suspendue pour deux ans, parce qu'il a avoué ses crimes, dont certains inconnus des enquêteurs, a remis ses bénéfices illicites et a fourni des informations concernant les infractions disciplinaires d'autres personnes.
On ne sait pas encore si M. Song fera appel ou non.
Source: xinhua
http://french.peopledaily.com.cn/Chine/7256782.html
http://french.peopledaily.com.cn/Chine/7277168.html
A moins qu'il ne réussisse a s'échapper vers l'Arabie saoudite ou la France...!
Le président chinois annonce une lutte énergique contre la corruption et juge la situation "sérieuse"
Il a par ailleurs promis de "lutter rigoureusement contre le manquement aux devoirs et de sanctionner sévèrement les fonctionnaires corrompus", afin de gagner la confiance du peuple.
30.01.2011
Chine : un ancien haut législateur provincial condamné à mort avec sursis pour corruption
Un ancien haut législateur de la province du Liaoning (nord-est de la Chine) a été condamné à mort avec deux ans de sursis pour avoir accepté des pots-de-vin, dimanche devant un tribunal de Beijing.
Le Tribunal populaire intermédiaire No 2 de Beijing a condamné à mort, en première instance, Song Yong, ancien vice-président du Comité permanent de l'Assemblée populaire provinciale du Liaoning.
M. Song, âgé de 56 ans, a abusé de sa position quand il travaillait au gouvernement local et à l'assemblée législative provinciale de 2000 à 2009.
Il a aidé 23 individus et entreprises en leurs faisant avoir des contrats, des prêts et des promotions du gouvernement en échange de 10,2 millions de yuans (1,6 million de dollars).
Selon le tribunal, les délits de Song Yong sont "particulièrement graves".
Tous ses biens mal acquis ont été confisqués.
La peine de mort a été suspendue pour deux ans, parce qu'il a avoué ses crimes, dont certains inconnus des enquêteurs, a remis ses bénéfices illicites et a fourni des informations concernant les infractions disciplinaires d'autres personnes.
On ne sait pas encore si M. Song fera appel ou non.
Source: xinhua
http://french.peopledaily.com.cn/Chine/7256782.html
http://french.peopledaily.com.cn/Chine/7277168.html
A moins qu'il ne réussisse a s'échapper vers l'Arabie saoudite ou la France...!
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Re: ALLIANCE GALACTIQUE
Bonjour tous les mondes
Bonjour toutes et tous
------------------------------------
15.01.2011
L'ex-président Ben Ali s'est réfugié en Arabie Saoudite
Le président tunisien en fuite Ben Ali est en Arabie saoudite avec sa famille, a confirmé dans la nuit de vendredi à samedi un communiqué du palais royal saoudien. «Le gouvernement saoudien a accueilli le président Zine El Abidine Ben Ali et sa famille dans le royaume»
Arabie Saoudite
Capitale: Riyad
Population: 23,5 millions (est. 2002)
[ 26 novembre 2010, superficie de deux millions de km² dont moins de 2 % des terres y sont cultivables. Officiellement, la population du pays est estimée à 27 millions d’habitants dont 5,5 millions de travailleurs étrangers. Des 22 millions de véritables saoudiens, 38% ont moins de quinze ans ]
Disposant de très importantes réserves pétrolières, l’Arabie Saoudite demeure l’un des pays les plus riches du Proche-Orient. Le pays est gouvernée depuis près d’un siècle par la dynastie des Saoud ou Su'udiyah (d'où Saoudite) qui s’appuie sur une stricte observance de l’islam. Étant donné la richesse et l'importance stratégique de l'Arabie Saoudite qui en font un pôle de stabilité dans la région, les pays occidentaux lui apportent un soutien sans faille. Bien qu'aucun parti politique ne soit autorisé, quelques groupes d'opposition officieux ont fait leur apparition.
3.6 Des accrocs aux droits humains
Sur un autre plan, l'Arabie Saoudite est réputée pour violer systématiquement les droits les plus fondamentaux des personnes vivant dans ce pays. Il n'existe ni parti politique, ni élection, ni Parlement autonome, ni magistrature indépendante, ni syndicat, ni organisation vouée à la défense des droits humains. Tout individu résidant en Arabie Saoudite qui critique le régime est sévèrement puni; tout opposant politique ou religieux est arrêté et incarcéré sans jugement, pour une durée illimitée, ou condamné à de lourdes peines d'emprisonnement. Le recours à la torture est très répandu dans ce pays. Non seulement la peine de mort est appliquée, mais le nombre des amputations (main, pied, oeil, etc.) et flagellations semble avoir augmenté de façon alarmante. Les étrangers (travailleurs immigrés) constituent la moitié du contingent des condamnés à mort dans une année (plus d'une centaine en moyenne). Ces abus de pouvoir sont favorisés par l'absence de tout contrôle judiciaire au moment de l'arrestation et de la détention. La peur et le secret sont omniprésents dans la vie des gens. Le gouvernement contrôle l'information sous toutes ses formes et les médias sont soumis à une censure stricte. Amnistie Internationale recueille depuis vingt ans des informations sur les violations systématiques des droits humains commises dans ce pays. Les chrétiens, les sikhs et les membres des autres minorités religieuses sont fréquemment victimes de discrimination et sont pris pour cibles par les forces de sécurité. Quant aux gouvernements étrangers, ils dénoncent rarement, sinon jamais, les violations signalées en Arabie Saoudite. La communauté internationale s'abstient régulièrement d'examiner de près la situation des droits fondamentaux dans cette dictature monarchique et théocratique. Des responsables gouvernementaux ont été amenés à faire des déclarations sur les droits humains, dont le ministre de l'Intérieur qui aurait affirmé: «Nous demandons à ceux qui portent des accusations contre le royaume de donner leurs preuves. Nous accueillons volontiers ceux qui veulent connaître la réalité, car nous n'avons rien à cacher… »
Néanmoins, il semble que l'Arabie Saoudite envisage de ratifier prochainement le Pacte international relatif aux droits civils et politiques (PIDCP), la Convention sur l'élimination de toutes les formes de discrimination à l'égard des femmes et le Pacte international relatif aux droits économiques, sociaux et culturels (PIDESC). Pour ce faire, le gouvernement saoudien devra modifier sa législation et ses pratiques pour que ces changements se transposent dans la réalité. Il devra aussi veiller à ce que toutes les autorités du pays connaissent ces lois et les appliquent, puis que tous les citoyens soient informés de leurs droits. Ces changements, lorsqu'ils entreront en vigueur, doivent prévoir des garanties concrètes qui permettront de remplacer le climat de peur et de secret par un système transparent et équitable. Mais ce n'est pas demain la veille, car les autorités ont déclaré que, en cas de contradiction entre une disposition quelconque d'une convention internationale et les normes du droit musulman, le Royaume ne se considérait pas tenu d'appliquer une telle disposition contradictoire. Par exemple, le gouvernement saoudien a précisé que le Royaume ne croyait pas obligatoire de respecter les dispositions prévoyant l'égalité des droits des hommes et des femmes dans la transmission de leur nationalité à leurs enfants! En réalité, l'interprétation étroite que les autorités de l'État donnent des textes islamiques entrave l'exercice de nombreux droits fondamentaux protégés par les conventions internationales.
Le problème est plus délicat pour les travailleurs immigrés (plus de 25 % de la population), car beaucoup ignorent l'arabe. Souvent, lorsqu'ils sont arrêtés, ils sont amenés par la ruse à signer des aveux rédigés en arabe et, parce qu'ils ont avoué, ils peuvent être empêchés de prendre contact avec des personnes susceptibles d'intervenir en leur faveur, notamment le personnel de leur consulat. Cette situation semble particulièrement normale pour les ressortissants de pays en voie de développement. Pour les Occidentaux, les règles sont moins contournées, car les accusés ne signent généralement pas d'aveu en arabe, sauf sous la torture.
http://www.leparisien.fr/international/ ... 228581.php
http://www.tlfq.ulaval.ca/axl/asie/arabie-saoudite.htm
http://jpmartel.wordpress.com/2010/11/2 ... -saoudite/
"Ces changements, lorsqu'ils entreront en vigueur, doivent prévoir des garanties concrètes qui permettront de remplacer le climat de peur et de secret par un système transparent et équitable. Mais ce n'est pas demain la veille,"
Alors après demain...
Citation de Jacques Brillant : Au banquet de la corruption, l'or vaut plus que la foi !

Bonjour toutes et tous

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15.01.2011
L'ex-président Ben Ali s'est réfugié en Arabie Saoudite
Le président tunisien en fuite Ben Ali est en Arabie saoudite avec sa famille, a confirmé dans la nuit de vendredi à samedi un communiqué du palais royal saoudien. «Le gouvernement saoudien a accueilli le président Zine El Abidine Ben Ali et sa famille dans le royaume»
Arabie Saoudite
Capitale: Riyad
Population: 23,5 millions (est. 2002)
[ 26 novembre 2010, superficie de deux millions de km² dont moins de 2 % des terres y sont cultivables. Officiellement, la population du pays est estimée à 27 millions d’habitants dont 5,5 millions de travailleurs étrangers. Des 22 millions de véritables saoudiens, 38% ont moins de quinze ans ]
Disposant de très importantes réserves pétrolières, l’Arabie Saoudite demeure l’un des pays les plus riches du Proche-Orient. Le pays est gouvernée depuis près d’un siècle par la dynastie des Saoud ou Su'udiyah (d'où Saoudite) qui s’appuie sur une stricte observance de l’islam. Étant donné la richesse et l'importance stratégique de l'Arabie Saoudite qui en font un pôle de stabilité dans la région, les pays occidentaux lui apportent un soutien sans faille. Bien qu'aucun parti politique ne soit autorisé, quelques groupes d'opposition officieux ont fait leur apparition.
3.6 Des accrocs aux droits humains
Sur un autre plan, l'Arabie Saoudite est réputée pour violer systématiquement les droits les plus fondamentaux des personnes vivant dans ce pays. Il n'existe ni parti politique, ni élection, ni Parlement autonome, ni magistrature indépendante, ni syndicat, ni organisation vouée à la défense des droits humains. Tout individu résidant en Arabie Saoudite qui critique le régime est sévèrement puni; tout opposant politique ou religieux est arrêté et incarcéré sans jugement, pour une durée illimitée, ou condamné à de lourdes peines d'emprisonnement. Le recours à la torture est très répandu dans ce pays. Non seulement la peine de mort est appliquée, mais le nombre des amputations (main, pied, oeil, etc.) et flagellations semble avoir augmenté de façon alarmante. Les étrangers (travailleurs immigrés) constituent la moitié du contingent des condamnés à mort dans une année (plus d'une centaine en moyenne). Ces abus de pouvoir sont favorisés par l'absence de tout contrôle judiciaire au moment de l'arrestation et de la détention. La peur et le secret sont omniprésents dans la vie des gens. Le gouvernement contrôle l'information sous toutes ses formes et les médias sont soumis à une censure stricte. Amnistie Internationale recueille depuis vingt ans des informations sur les violations systématiques des droits humains commises dans ce pays. Les chrétiens, les sikhs et les membres des autres minorités religieuses sont fréquemment victimes de discrimination et sont pris pour cibles par les forces de sécurité. Quant aux gouvernements étrangers, ils dénoncent rarement, sinon jamais, les violations signalées en Arabie Saoudite. La communauté internationale s'abstient régulièrement d'examiner de près la situation des droits fondamentaux dans cette dictature monarchique et théocratique. Des responsables gouvernementaux ont été amenés à faire des déclarations sur les droits humains, dont le ministre de l'Intérieur qui aurait affirmé: «Nous demandons à ceux qui portent des accusations contre le royaume de donner leurs preuves. Nous accueillons volontiers ceux qui veulent connaître la réalité, car nous n'avons rien à cacher… »
Néanmoins, il semble que l'Arabie Saoudite envisage de ratifier prochainement le Pacte international relatif aux droits civils et politiques (PIDCP), la Convention sur l'élimination de toutes les formes de discrimination à l'égard des femmes et le Pacte international relatif aux droits économiques, sociaux et culturels (PIDESC). Pour ce faire, le gouvernement saoudien devra modifier sa législation et ses pratiques pour que ces changements se transposent dans la réalité. Il devra aussi veiller à ce que toutes les autorités du pays connaissent ces lois et les appliquent, puis que tous les citoyens soient informés de leurs droits. Ces changements, lorsqu'ils entreront en vigueur, doivent prévoir des garanties concrètes qui permettront de remplacer le climat de peur et de secret par un système transparent et équitable. Mais ce n'est pas demain la veille, car les autorités ont déclaré que, en cas de contradiction entre une disposition quelconque d'une convention internationale et les normes du droit musulman, le Royaume ne se considérait pas tenu d'appliquer une telle disposition contradictoire. Par exemple, le gouvernement saoudien a précisé que le Royaume ne croyait pas obligatoire de respecter les dispositions prévoyant l'égalité des droits des hommes et des femmes dans la transmission de leur nationalité à leurs enfants! En réalité, l'interprétation étroite que les autorités de l'État donnent des textes islamiques entrave l'exercice de nombreux droits fondamentaux protégés par les conventions internationales.
Le problème est plus délicat pour les travailleurs immigrés (plus de 25 % de la population), car beaucoup ignorent l'arabe. Souvent, lorsqu'ils sont arrêtés, ils sont amenés par la ruse à signer des aveux rédigés en arabe et, parce qu'ils ont avoué, ils peuvent être empêchés de prendre contact avec des personnes susceptibles d'intervenir en leur faveur, notamment le personnel de leur consulat. Cette situation semble particulièrement normale pour les ressortissants de pays en voie de développement. Pour les Occidentaux, les règles sont moins contournées, car les accusés ne signent généralement pas d'aveu en arabe, sauf sous la torture.
http://www.leparisien.fr/international/ ... 228581.php
http://www.tlfq.ulaval.ca/axl/asie/arabie-saoudite.htm
http://jpmartel.wordpress.com/2010/11/2 ... -saoudite/
"Ces changements, lorsqu'ils entreront en vigueur, doivent prévoir des garanties concrètes qui permettront de remplacer le climat de peur et de secret par un système transparent et équitable. Mais ce n'est pas demain la veille,"
Alors après demain...
Citation de Jacques Brillant : Au banquet de la corruption, l'or vaut plus que la foi !
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Re: ALLIANCE GALACTIQUE
lundi 17 janvier 2011
La justice pourrait se saisir de plaintes contre Duvalier
Le premier ministre haïtien, Jean-Max Bellerive, a suggéré lundi que la justice haïtienne pourrait donner suite à des plaintes contre l'ex-dictateur Jean-Claude Duvalier, de retour en Haïti.
« J'ai déjà dit une chose : l'exil est interdit dans la Constitution haïtienne, tout citoyen peut rentrer dans son pays et cela implique une deuxième chose : tout citoyen est justiciable en Haïti », a affirmé le premier ministre en conférence de presse au palais présidentiel.
« S'il y a des procédures judiciaires qui le concernent, la justice fera ce qu'elle a à faire. C'est tout ce que j'ai à dire pour l'instant », a-t-il ajouté.
Depuis le retour de Jean-Claude Duvalier après 25 ans d'exil, l'indignation et les appels à le traduire en justice se multiplient.
L'ambassadeur de France à Port-au-Prince, Didier Le Bret, a fait savoir que Jean-Claude Duvalier était en possession d'un billet de retour pour Paris le 20 janvier.
« Il a une réservation pour retourner à Paris le 20 janvier, j'espère qu'il va l'utiliser », a dit le diplomate.
Michaëlle Jean stupéfaite
Michaëlle Jean, l'envoyée spéciale de l'UNESCO pour Haïti, dit avoir appris avec stupéfaction le retour de Jean-Claude Duvalier, qui intervient au moment où le pays connaît une grave crise politique.
« Vingt-quatre années d'un exil confortable et en toute impunité auront-elles suffi à faire oublier les horreurs, les souffrances, les injustices, le coût humain et économique, de décennies de dictature duvaliériste? N'a-t-il pas de comptes à rendre? Comment peut-il rentrer en Haïti sans être inquiété, comme un citoyen sans reproche? », a demandé Mme Jean.
Duvalier devant la justice?
Le Réseau national de défense des droits humains (RNDDH), une organisation haïtienne de défense des droits de la personne, a plaidé dimanche pour que l'ex-dictateur soit jugé.
« Duvalier doit se préparer à répondre devant la justice des nombreux crimes et des vols qu'il a commis durant son règne (1971-1986) », a déclaré Pierre Espérance, responsable du RNDDH.
Même s'il reconnaît que l'ancien président à vie avait le droit de retourner dans son pays, M. Espérance a rappelé « que ce sont des crimes contre l'humanité. On ne peut pas parler de prescription dans ces cas ».
Le responsable du Réseau haïtien de défense des droits humains a indiqué pour sa part qu' « il [M. Duvalier] peut être poursuivi à n'importe quel moment ».
Amnistie internationale réclame le jugement de Duvalier
Amnistie internationale a appelé de son côté les autorités haïtiennes à traduire en justice celui qu'on surnomme Baby Doc.
« Les violations des droits de l'homme, généralisées et systématiques, commises à Haïti durant le règne de Duvalier, représentent des crimes contre l'humanité. Haïti a l'obligation de le poursuivre, ainsi que tous les responsables de ce genre de crimes », a indiqué Javier Zuñiga, conseiller spécial de l'organisation des droits de la personne basée à Londres.
Les autorités haïtiennes doivent rompre le cycle d'impunité qui a prévalu pendant des décennies à Haïti. Ne pas traduire les responsables devant la justice ne fera que provoquer d'autres violations des droits de l'homme.
— Javier Zuñiga, conseiller spécial d'Amnistie internationale
« Lors de ses 15 ans au pouvoir, la torture systématique et les autres mauvais traitements étaient largement répandus dans tout le pays. Des centaines de personnes ont disparu ou ont été exécutées. Les membres des forces armées et la milice, également connue sous le nom de tontons macoutes, ont joué un rôle primordial dans la répression des militants pro-démocratie et des droits de l'homme », a ajouté Amnistie.
La France, qui a accueilli l'ex-dictateur pendant son exil, [...
http://www.radio-canada.ca/nouvelles/In ... ions.shtml
Les institutions sont la garantie du gouvernement d'un peuple libre contre la corruption des mœurs, et la garantie du peuple et du citoyen contre la corruption du gouvernement. Louis Antoine Léon de Saint-Just.
" « Il a une réservation pour retourner à Paris le 20 janvier, j'espère qu'il va l'utiliser » , a dit le diplomate."
Qui se ressemble s'assemble.
La justice pourrait se saisir de plaintes contre Duvalier
Le premier ministre haïtien, Jean-Max Bellerive, a suggéré lundi que la justice haïtienne pourrait donner suite à des plaintes contre l'ex-dictateur Jean-Claude Duvalier, de retour en Haïti.
« J'ai déjà dit une chose : l'exil est interdit dans la Constitution haïtienne, tout citoyen peut rentrer dans son pays et cela implique une deuxième chose : tout citoyen est justiciable en Haïti », a affirmé le premier ministre en conférence de presse au palais présidentiel.
« S'il y a des procédures judiciaires qui le concernent, la justice fera ce qu'elle a à faire. C'est tout ce que j'ai à dire pour l'instant », a-t-il ajouté.
Depuis le retour de Jean-Claude Duvalier après 25 ans d'exil, l'indignation et les appels à le traduire en justice se multiplient.
L'ambassadeur de France à Port-au-Prince, Didier Le Bret, a fait savoir que Jean-Claude Duvalier était en possession d'un billet de retour pour Paris le 20 janvier.
« Il a une réservation pour retourner à Paris le 20 janvier, j'espère qu'il va l'utiliser », a dit le diplomate.
Michaëlle Jean stupéfaite
Michaëlle Jean, l'envoyée spéciale de l'UNESCO pour Haïti, dit avoir appris avec stupéfaction le retour de Jean-Claude Duvalier, qui intervient au moment où le pays connaît une grave crise politique.
« Vingt-quatre années d'un exil confortable et en toute impunité auront-elles suffi à faire oublier les horreurs, les souffrances, les injustices, le coût humain et économique, de décennies de dictature duvaliériste? N'a-t-il pas de comptes à rendre? Comment peut-il rentrer en Haïti sans être inquiété, comme un citoyen sans reproche? », a demandé Mme Jean.
Duvalier devant la justice?
Le Réseau national de défense des droits humains (RNDDH), une organisation haïtienne de défense des droits de la personne, a plaidé dimanche pour que l'ex-dictateur soit jugé.
« Duvalier doit se préparer à répondre devant la justice des nombreux crimes et des vols qu'il a commis durant son règne (1971-1986) », a déclaré Pierre Espérance, responsable du RNDDH.
Même s'il reconnaît que l'ancien président à vie avait le droit de retourner dans son pays, M. Espérance a rappelé « que ce sont des crimes contre l'humanité. On ne peut pas parler de prescription dans ces cas ».
Le responsable du Réseau haïtien de défense des droits humains a indiqué pour sa part qu' « il [M. Duvalier] peut être poursuivi à n'importe quel moment ».
Amnistie internationale réclame le jugement de Duvalier
Amnistie internationale a appelé de son côté les autorités haïtiennes à traduire en justice celui qu'on surnomme Baby Doc.
« Les violations des droits de l'homme, généralisées et systématiques, commises à Haïti durant le règne de Duvalier, représentent des crimes contre l'humanité. Haïti a l'obligation de le poursuivre, ainsi que tous les responsables de ce genre de crimes », a indiqué Javier Zuñiga, conseiller spécial de l'organisation des droits de la personne basée à Londres.
Les autorités haïtiennes doivent rompre le cycle d'impunité qui a prévalu pendant des décennies à Haïti. Ne pas traduire les responsables devant la justice ne fera que provoquer d'autres violations des droits de l'homme.
— Javier Zuñiga, conseiller spécial d'Amnistie internationale
« Lors de ses 15 ans au pouvoir, la torture systématique et les autres mauvais traitements étaient largement répandus dans tout le pays. Des centaines de personnes ont disparu ou ont été exécutées. Les membres des forces armées et la milice, également connue sous le nom de tontons macoutes, ont joué un rôle primordial dans la répression des militants pro-démocratie et des droits de l'homme », a ajouté Amnistie.
La France, qui a accueilli l'ex-dictateur pendant son exil, [...
http://www.radio-canada.ca/nouvelles/In ... ions.shtml
Les institutions sont la garantie du gouvernement d'un peuple libre contre la corruption des mœurs, et la garantie du peuple et du citoyen contre la corruption du gouvernement. Louis Antoine Léon de Saint-Just.
" « Il a une réservation pour retourner à Paris le 20 janvier, j'espère qu'il va l'utiliser » , a dit le diplomate."
Qui se ressemble s'assemble.
Re: ALLIANCE GALACTIQUE
02/02/2011
La Suisse renforce son arsenal pour mieux restituer les avoirs illicites
La Suisse, qui a récemment ordonné le gel des avoirs des chefs d’Etat tunisien Ben Ali et ivoirien Laurent Gbagbo, renforce son arsenal pour faciliter la restitution de fonds détournés, comme ceux de Duvalier en Haïti. La Suisse a restitué près de 1,7 milliard de francs suisses (1,3 milliard d’euros) ces quinze dernières années, « bien davantage que n’importe quelle autre place financière », indique le ministère des Affaires étrangères helvétique dans un communiqué.
En se dotant mardi d’une loi fédérale sur la restitution des valeurs patrimoniales d’origine illicite de personnes politiquement exposées, la Suisse « complète ce dispositif de restitution et confirme sa place de leader ». Elle pourra remettre aux populations spoliées des avoirs illicites même si l’entraide judicaire avec l’Etat concerné n’a pas abouti, car la loi rend « possible la confiscation » des fonds « sans condamnation préalable ».
Un projet né des difficultés rencontrées par le gouvernement « pour restituer des fonds bloqués en Suisse après le non aboutissement de procédures pénales nationales, tel que dans les cas Mobutu et Duvalier ». La loi a été surnommée « Lex Duvalier » en référence à la longue bataille judiciaire sur la restitution au peuple haïtien de quelque 6 millions de francs suisses (4,6 millions d’euros), déposés par la famille Duvalier sur des comptes suisses.
Le récent retour de M. « Duvalier à Haïti n’a aucune influence sur la procédure qui pourra être menée en Suisse sur la base » de la nouvelle loi, précise une porte-parole du ministère, Jenny Piaget, interrogé par l’AFP. »Dans le cas des avoirs Duvalier, le délai d’ouverture d’action » par le gouvernement suisse « n’est que d’un an », au lieu de dix, « car il s’agit là d’une disposition transitoire » de la nouvelle loi, précise Mme Piaget.
Pour ce qui est de l’ex-président du Zaïre (désormais RD Congo) Mobutu Sese Seko, « la Suisse s’est efforcée pendant 12 ans de restituer l’argent bloqué à la RDC », une opération sans « succès notamment en raison du manque de coopération de cet Etat ». Pour Mark Pieth, professeur suisse de droit pénal, la nouvelle loi suisse comporte de « graves lacunes ». Il regrette qu’elle ne puisse être appliquée que si les procédures d’entraides judiciaires dans l’Etat concerné n’aboutissent pas en raison de la défaillance de son système judiciaire.
D’autres experts critiquent l’empressement de la Suisse à vouloir trop bien faire. Comme pour le gel en janvier des avoirs des chefs d’Etat tunisien Ben Ali et ivoirien Laurent Gbagbo. »Aujourd’hui la Suisse pratique l’entraide spontanée, c’est-à-dire qu’elle agit sans que personne ne lui demande quoi que ce soit. Cela ressemble un peu à un rachat de conscience politique », estime un des ténors du barreau genevois Dominique Warluzel à la radio suisse.
« Il y a une trentaine d’années, même une vingtaine d’années, les fonds Duvalier, les fonds Marcos étaient entreposés en Suisse, la Suisse le sachant sans que jamais aucune mesure ne fut prise, en tout cas pas avant que les pays concernés ne saisissent la Suisse d’une requête d’entraide », explique-t-il. Comme l’explique le ministère des Affaires étrangères, la Suisse a réagi à cette situation « à la fin des années 1980″ après les cas « Marcos (Philippines), Abacha (Nigeria), Montesinos (Pérou) ».
« Le premier cas de restitution qui impliquait un gel par le Conseil fédéral (gouvernement) était le cas « Marcos » qui a débuté en 1986″, souligne ainsi Mme Piaget.
Les cas dit « des fonds angolais », celui des « fonds kazakhs » et le cas Salinas (Mexique) ont également suscité un grand intérêt médiatique.
http://www.news-banques.com/la-suisse-r ... 012162310/
Encore bravo la Suisse et quelques autres pour ces louables prises de conscience, vraiment navrant que la France démontre sa complicité avec les pires voleurs et criminels de la planète, nos élus semblent ne pas valoir mieux que les saoudiens...
La Suisse renforce son arsenal pour mieux restituer les avoirs illicites
La Suisse, qui a récemment ordonné le gel des avoirs des chefs d’Etat tunisien Ben Ali et ivoirien Laurent Gbagbo, renforce son arsenal pour faciliter la restitution de fonds détournés, comme ceux de Duvalier en Haïti. La Suisse a restitué près de 1,7 milliard de francs suisses (1,3 milliard d’euros) ces quinze dernières années, « bien davantage que n’importe quelle autre place financière », indique le ministère des Affaires étrangères helvétique dans un communiqué.
En se dotant mardi d’une loi fédérale sur la restitution des valeurs patrimoniales d’origine illicite de personnes politiquement exposées, la Suisse « complète ce dispositif de restitution et confirme sa place de leader ». Elle pourra remettre aux populations spoliées des avoirs illicites même si l’entraide judicaire avec l’Etat concerné n’a pas abouti, car la loi rend « possible la confiscation » des fonds « sans condamnation préalable ».
Un projet né des difficultés rencontrées par le gouvernement « pour restituer des fonds bloqués en Suisse après le non aboutissement de procédures pénales nationales, tel que dans les cas Mobutu et Duvalier ». La loi a été surnommée « Lex Duvalier » en référence à la longue bataille judiciaire sur la restitution au peuple haïtien de quelque 6 millions de francs suisses (4,6 millions d’euros), déposés par la famille Duvalier sur des comptes suisses.
Le récent retour de M. « Duvalier à Haïti n’a aucune influence sur la procédure qui pourra être menée en Suisse sur la base » de la nouvelle loi, précise une porte-parole du ministère, Jenny Piaget, interrogé par l’AFP. »Dans le cas des avoirs Duvalier, le délai d’ouverture d’action » par le gouvernement suisse « n’est que d’un an », au lieu de dix, « car il s’agit là d’une disposition transitoire » de la nouvelle loi, précise Mme Piaget.
Pour ce qui est de l’ex-président du Zaïre (désormais RD Congo) Mobutu Sese Seko, « la Suisse s’est efforcée pendant 12 ans de restituer l’argent bloqué à la RDC », une opération sans « succès notamment en raison du manque de coopération de cet Etat ». Pour Mark Pieth, professeur suisse de droit pénal, la nouvelle loi suisse comporte de « graves lacunes ». Il regrette qu’elle ne puisse être appliquée que si les procédures d’entraides judiciaires dans l’Etat concerné n’aboutissent pas en raison de la défaillance de son système judiciaire.
D’autres experts critiquent l’empressement de la Suisse à vouloir trop bien faire. Comme pour le gel en janvier des avoirs des chefs d’Etat tunisien Ben Ali et ivoirien Laurent Gbagbo. »Aujourd’hui la Suisse pratique l’entraide spontanée, c’est-à-dire qu’elle agit sans que personne ne lui demande quoi que ce soit. Cela ressemble un peu à un rachat de conscience politique », estime un des ténors du barreau genevois Dominique Warluzel à la radio suisse.
« Il y a une trentaine d’années, même une vingtaine d’années, les fonds Duvalier, les fonds Marcos étaient entreposés en Suisse, la Suisse le sachant sans que jamais aucune mesure ne fut prise, en tout cas pas avant que les pays concernés ne saisissent la Suisse d’une requête d’entraide », explique-t-il. Comme l’explique le ministère des Affaires étrangères, la Suisse a réagi à cette situation « à la fin des années 1980″ après les cas « Marcos (Philippines), Abacha (Nigeria), Montesinos (Pérou) ».
« Le premier cas de restitution qui impliquait un gel par le Conseil fédéral (gouvernement) était le cas « Marcos » qui a débuté en 1986″, souligne ainsi Mme Piaget.
Les cas dit « des fonds angolais », celui des « fonds kazakhs » et le cas Salinas (Mexique) ont également suscité un grand intérêt médiatique.
http://www.news-banques.com/la-suisse-r ... 012162310/
Encore bravo la Suisse et quelques autres pour ces louables prises de conscience, vraiment navrant que la France démontre sa complicité avec les pires voleurs et criminels de la planète, nos élus semblent ne pas valoir mieux que les saoudiens...