Re: ALLIANCE GALACTIQUE
Posté : 27 sept. 2010, 15:27
au nom de l'énergie j'appose ma main sur l'honorable poitrine des dignes représentants de l'alliance '(*_*)' main sur le cœur
bonjour toutes et tous , j'appose ma main sur votre honorable poitrine humbles ÉPYR ET NAVIÉ '(*_*)' main sur le cœur
j'aime ton ( humour ) humble NAVIÉ , c'est un peu ce que doivent ressentirent les forces entropiques en voyant que malgré les attaques ,la croyance de cette humble table, continue a danser et a s'exprimer pleinement SANS AUCUNES CRAINTES '(*_*)'
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La banquise arctique poursuit son inexorable déclin
LEMONDE | 27.09.10 | 14h36 • Mis à jour le 27.09.10 | 14h36
La banquise arctique poursuit son déclin : l'étendue de glace de mer autour du pôle Nord semble avoir connu son minimum estival aux environs du jeudi 23 septembre, avec une surface de 4,6 millions de km2 environ, selon le National Snow and Ice Data Center (NSIDC) américainLe record de septembre 2007 (environ 4,2 millions de km2) n'a pas été battu. Mais l'été 2010 aura connu l'un des trois retraits les plus importants de la banquise arctique enregistrés en trente ans d'observations satellite. L'écart par rapport à la moyenne mesurée entre 1979 et 2000 est éloquent : environ 2 millions de km2 de banquise ont été perdus - soit quatre fois la superficie de la France -, dans un phénomène dont l'accélération récente surprend les glaciologues et déjoue leurs prévisions.
Ce phénomène est au centre d'une attention considérable, tant de la part des scientifiques que de des industries extractrices ou des Etats. Libre de glace en été dans les prochaines décennies, l'océan arctique offrira de nouvelles voies navigables ou encore des sites où les activités de prospection gazière ou pétrolière seront possibles.
Rayonnement solaire
Si elle ne contribue pas à l'élévation du niveau des mers, les scientifiques voient dans la disparition des grandes surfaces blanches de la banquise un dangereux amplificateur du réchauffement. En effet, la glace réfléchit environ 80 % du rayonnement solaire qu'elle reçoit, tandis que l'océan n'en renvoie que 10 %. D'où un apport considérable d'énergie supplémentaire au système climatique.
Quelque peu atypique par comparaison avec les années précédentes, le comportement de la banquise a même brièvement trompé l'optimisme, relatif, des chercheurs du NSIDC. Le centre américain de référence chargé de surveiller l'évolution de la glace de mer avait annoncé, le 15 septembre, que les étendues gelées de l'océan Arctique avaient atteint leur minimum saisonnier cinq jours plus tôt. La banquise devait donc commencer à se reconstituer et à gagner en surface avec le retour de l'automne et de températures plus rigoureuses. Il n'en a rien été. Après une brève stagnation, la glace s'est remise à fondre plusieurs jours durant. Et, le 21 septembre, le NSIDC publiait un bref communiqué invalidant le bilan saisonnier rendu public quelques jours plus tôt...
Ce genre de petit caprice "n'est pas extrêmement étonnant, vu la grande variabilité de la banquise d'une année sur l'autre", dit Thierry Fichefet, chercheur au Centre de recherche sur la Terre et le climat (Université catholique de Louvain, Belgique), spécialiste de la modélisation de la glace de mer. La source d'étonnement est plutôt, ajoute le chercheur, "que les modèles (de simulation) ont du mal à reproduire le fort déclin estival de ces dernières années : tous simulent bien un déclin, mais celui-ci est toujours en dessous de la réalité".
En particulier, la glace de mer arctique a connu un effondrement brutal à l'été 2007, que les scientifiques ne parviennent pas à expliquer. Le record atteint cette année-là représentait une réduction de surface de plus d'un million de km2 par rapport au précédent record, qui ne remontait qu'à 2005.
Depuis le décrochage de 2007, la glace de mer arctique n'a jamais retrouvé de niveaux comparables à la moyenne des années 1979-2000. Et, bien qu'elle ne soit pour l'heure jamais descendue sous ce niveau historiquement bas, cela ne signifie pas qu'elle soit en phase de résilience. "On se rend compte depuis quelques années que l'étendue de la banquise n'est pas une mesure qui en donne une très bonne description, dit le glaciologue Jérôme Weiss, chercheur (CNRS) au Laboratoire de glaciologie et géophysique de l'environnement (LGGE). Il nous faudrait les mesures de son épaisseur pour avoir une idée des variations de sa masse totale."
Mobilité de la glace
En intégrant des données d'observation à un modèle de simulation du comportement de la glace, le Polar Science Center (PSC) de l'université de Washington (Etats-Unis) propose une estimation de l'évolution du volume global de banquise. Les calculs du PSC suggèrent que "le volume total de glace continue à chuter et il est largement inférieur à celui de 2007", dit M. Weiss. Selon le PSC, la banquise arctique a perdu 11 km3 de glace en 2010, par rapport à la moyenne 1979-2000, contre 8 km3 en 2007.
La récente mise sur orbite du satellite CryoSat 2 devrait permettre une meilleure évaluation de cette évolution. Mais les scientifiques n'ont que très peu de recul sur la situation qui a prévalu dans le passé. "Des mesures au sonar effectuées par des sous-marins militaires ont été mises à disposition ces dernières années, raconte M. Fichefet. Ces données, qu'il faut prendre avec beaucoup de précautions, suggèrent qu'au centre du bassin la banquise a perdu environ un mètre d'épaisseur depuis les années 1960, sur un total de trois à quatre mètres."
Les incertitudes sur la rapidité du déclin de la banquise sont importantes. Pour M. Weiss, elles sont en partie liées aux difficultés à rendre compte dans les simulations de la mobilité de la glace, ainsi que de la manière dont elle se brise et se craquelle sous les contraintes. "Selon les modèles, la disparition de la banquise en été est prévue entre 2030 et 2100, rappelle M. Fichefet. On ne prévoit pas sa disparition totale : elle continuera durablement à se former en hiver."
Stéphane Foucart
http://www.lemonde.fr/planete/article/2 ... _3244.html
bonjour toutes et tous , j'appose ma main sur votre honorable poitrine humbles ÉPYR ET NAVIÉ '(*_*)' main sur le cœur
j'aime ton ( humour ) humble NAVIÉ , c'est un peu ce que doivent ressentirent les forces entropiques en voyant que malgré les attaques ,la croyance de cette humble table, continue a danser et a s'exprimer pleinement SANS AUCUNES CRAINTES '(*_*)'
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La banquise arctique poursuit son inexorable déclin
LEMONDE | 27.09.10 | 14h36 • Mis à jour le 27.09.10 | 14h36
La banquise arctique poursuit son déclin : l'étendue de glace de mer autour du pôle Nord semble avoir connu son minimum estival aux environs du jeudi 23 septembre, avec une surface de 4,6 millions de km2 environ, selon le National Snow and Ice Data Center (NSIDC) américainLe record de septembre 2007 (environ 4,2 millions de km2) n'a pas été battu. Mais l'été 2010 aura connu l'un des trois retraits les plus importants de la banquise arctique enregistrés en trente ans d'observations satellite. L'écart par rapport à la moyenne mesurée entre 1979 et 2000 est éloquent : environ 2 millions de km2 de banquise ont été perdus - soit quatre fois la superficie de la France -, dans un phénomène dont l'accélération récente surprend les glaciologues et déjoue leurs prévisions.
Ce phénomène est au centre d'une attention considérable, tant de la part des scientifiques que de des industries extractrices ou des Etats. Libre de glace en été dans les prochaines décennies, l'océan arctique offrira de nouvelles voies navigables ou encore des sites où les activités de prospection gazière ou pétrolière seront possibles.
Rayonnement solaire
Si elle ne contribue pas à l'élévation du niveau des mers, les scientifiques voient dans la disparition des grandes surfaces blanches de la banquise un dangereux amplificateur du réchauffement. En effet, la glace réfléchit environ 80 % du rayonnement solaire qu'elle reçoit, tandis que l'océan n'en renvoie que 10 %. D'où un apport considérable d'énergie supplémentaire au système climatique.
Quelque peu atypique par comparaison avec les années précédentes, le comportement de la banquise a même brièvement trompé l'optimisme, relatif, des chercheurs du NSIDC. Le centre américain de référence chargé de surveiller l'évolution de la glace de mer avait annoncé, le 15 septembre, que les étendues gelées de l'océan Arctique avaient atteint leur minimum saisonnier cinq jours plus tôt. La banquise devait donc commencer à se reconstituer et à gagner en surface avec le retour de l'automne et de températures plus rigoureuses. Il n'en a rien été. Après une brève stagnation, la glace s'est remise à fondre plusieurs jours durant. Et, le 21 septembre, le NSIDC publiait un bref communiqué invalidant le bilan saisonnier rendu public quelques jours plus tôt...
Ce genre de petit caprice "n'est pas extrêmement étonnant, vu la grande variabilité de la banquise d'une année sur l'autre", dit Thierry Fichefet, chercheur au Centre de recherche sur la Terre et le climat (Université catholique de Louvain, Belgique), spécialiste de la modélisation de la glace de mer. La source d'étonnement est plutôt, ajoute le chercheur, "que les modèles (de simulation) ont du mal à reproduire le fort déclin estival de ces dernières années : tous simulent bien un déclin, mais celui-ci est toujours en dessous de la réalité".
En particulier, la glace de mer arctique a connu un effondrement brutal à l'été 2007, que les scientifiques ne parviennent pas à expliquer. Le record atteint cette année-là représentait une réduction de surface de plus d'un million de km2 par rapport au précédent record, qui ne remontait qu'à 2005.
Depuis le décrochage de 2007, la glace de mer arctique n'a jamais retrouvé de niveaux comparables à la moyenne des années 1979-2000. Et, bien qu'elle ne soit pour l'heure jamais descendue sous ce niveau historiquement bas, cela ne signifie pas qu'elle soit en phase de résilience. "On se rend compte depuis quelques années que l'étendue de la banquise n'est pas une mesure qui en donne une très bonne description, dit le glaciologue Jérôme Weiss, chercheur (CNRS) au Laboratoire de glaciologie et géophysique de l'environnement (LGGE). Il nous faudrait les mesures de son épaisseur pour avoir une idée des variations de sa masse totale."
Mobilité de la glace
En intégrant des données d'observation à un modèle de simulation du comportement de la glace, le Polar Science Center (PSC) de l'université de Washington (Etats-Unis) propose une estimation de l'évolution du volume global de banquise. Les calculs du PSC suggèrent que "le volume total de glace continue à chuter et il est largement inférieur à celui de 2007", dit M. Weiss. Selon le PSC, la banquise arctique a perdu 11 km3 de glace en 2010, par rapport à la moyenne 1979-2000, contre 8 km3 en 2007.
La récente mise sur orbite du satellite CryoSat 2 devrait permettre une meilleure évaluation de cette évolution. Mais les scientifiques n'ont que très peu de recul sur la situation qui a prévalu dans le passé. "Des mesures au sonar effectuées par des sous-marins militaires ont été mises à disposition ces dernières années, raconte M. Fichefet. Ces données, qu'il faut prendre avec beaucoup de précautions, suggèrent qu'au centre du bassin la banquise a perdu environ un mètre d'épaisseur depuis les années 1960, sur un total de trois à quatre mètres."
Les incertitudes sur la rapidité du déclin de la banquise sont importantes. Pour M. Weiss, elles sont en partie liées aux difficultés à rendre compte dans les simulations de la mobilité de la glace, ainsi que de la manière dont elle se brise et se craquelle sous les contraintes. "Selon les modèles, la disparition de la banquise en été est prévue entre 2030 et 2100, rappelle M. Fichefet. On ne prévoit pas sa disparition totale : elle continuera durablement à se former en hiver."
Stéphane Foucart
http://www.lemonde.fr/planete/article/2 ... _3244.html