Re: Alliance Galactique
Posté : 01 mars 2010, 18:30
22/02/2010
La tension monte entre Londres et Buenos Aires. Objet du conflit : les îles Malouines - Falklands pour les Britanniques -, où ces derniers s'apprêtent à effectuer des forages pour évaluer les richesses pétrolières supposées de l'archipel situé à 500 kilomètres des côtes argentines dans l'Atlantique et que Buenos Aires revendique. Desire Petroleum, une société britannique, a affrété la plate-forme de prospection Ocean Gardian, partie d'Écosse il y a quelques mois. Les travaux de forages doivent débuter cette semaine.
Depuis que la Grande-Bretagne a envahi les Malouines, en 1833, Londres et Buenos Aires n'ont jamais réussi à établir un dialogue serein sur le sujet. La tension s'est exacerbée en 1982 quand la dictature militaire argentine, pour se redonner un semblant de légitimité populaire, avait occupé le petit archipel où les moutons sont plus nombreux que les hommes. Mal leur en a pris : l'intervention maladroite des militaires argentins avait précipité leur chute et l'avènement de la démocratie. Et, 649 soldats argentins et 255 Britanniques avaient péri dans les affrontements.
Le conflit dégage une forte odeur de brut.
Le gouvernement de Cristina Fernandez de Kirchner a réagi en publiant, mardi dernier, un décret qui oblige toutes les embarcations qui circulent entre l'Argentine et les îles Malouines à demander une autorisation préalable. La semaine précédente, un bateau chargé de tubes destinés à l'exploitation pétrolière avait été bloqué dans un port argentin.
Si beaucoup d'observateurs relèvent que le sujet apparaît opportunément au moment où la présidente est en difficulté - elle vient de perdre la majorité au Parlement -, la réaction de Buenos Aires se fonde sur une résolution de l'ONU qui oblige les parties à engager des négociations, sans quoi le statu quo doit être maintenu. «Le pays n'a pas les moyens de faire respecter le nouveau décret, estime Juan Gabriel Tokatlian, expert en relations internationales de l'université argentine de San Andres. Il est temps de s'asseoir à une table de négociation, mais cela suppose de détenir une légitimité incontestable dans son pays. Ce n'est le cas ni à Londres ni à Buenos Aires.»
Le ministre des Affaires étrangères argentin, Jorge Taiana, s'est rendu ces dernières heures au Mexique, qui préside actuellement le groupe de Rio (22 membres depuis l'intégration de Cuba), pour obtenir l'appui diplomatique de l'organisation sud-américaine.
Malouines, histoire d'un contentieux multiséculaire
Alors que la tension monte entre l'Argentine et la Grande-Bretagne après le lancement, par Londres, d'une campagne d'exploration pétrolière au large des Malouines, retour sur les grandes dates de l'archipel, situé à moins de 500 km de la côte argentine.
http://www.lefigaro.fr/international/20 ... uines-.php
http://www.lexpress.fr/actualite/monde/ ... 50453.html
La tension monte entre Londres et Buenos Aires. Objet du conflit : les îles Malouines - Falklands pour les Britanniques -, où ces derniers s'apprêtent à effectuer des forages pour évaluer les richesses pétrolières supposées de l'archipel situé à 500 kilomètres des côtes argentines dans l'Atlantique et que Buenos Aires revendique. Desire Petroleum, une société britannique, a affrété la plate-forme de prospection Ocean Gardian, partie d'Écosse il y a quelques mois. Les travaux de forages doivent débuter cette semaine.
Depuis que la Grande-Bretagne a envahi les Malouines, en 1833, Londres et Buenos Aires n'ont jamais réussi à établir un dialogue serein sur le sujet. La tension s'est exacerbée en 1982 quand la dictature militaire argentine, pour se redonner un semblant de légitimité populaire, avait occupé le petit archipel où les moutons sont plus nombreux que les hommes. Mal leur en a pris : l'intervention maladroite des militaires argentins avait précipité leur chute et l'avènement de la démocratie. Et, 649 soldats argentins et 255 Britanniques avaient péri dans les affrontements.
Le conflit dégage une forte odeur de brut.
Le gouvernement de Cristina Fernandez de Kirchner a réagi en publiant, mardi dernier, un décret qui oblige toutes les embarcations qui circulent entre l'Argentine et les îles Malouines à demander une autorisation préalable. La semaine précédente, un bateau chargé de tubes destinés à l'exploitation pétrolière avait été bloqué dans un port argentin.
Si beaucoup d'observateurs relèvent que le sujet apparaît opportunément au moment où la présidente est en difficulté - elle vient de perdre la majorité au Parlement -, la réaction de Buenos Aires se fonde sur une résolution de l'ONU qui oblige les parties à engager des négociations, sans quoi le statu quo doit être maintenu. «Le pays n'a pas les moyens de faire respecter le nouveau décret, estime Juan Gabriel Tokatlian, expert en relations internationales de l'université argentine de San Andres. Il est temps de s'asseoir à une table de négociation, mais cela suppose de détenir une légitimité incontestable dans son pays. Ce n'est le cas ni à Londres ni à Buenos Aires.»
Le ministre des Affaires étrangères argentin, Jorge Taiana, s'est rendu ces dernières heures au Mexique, qui préside actuellement le groupe de Rio (22 membres depuis l'intégration de Cuba), pour obtenir l'appui diplomatique de l'organisation sud-américaine.
Malouines, histoire d'un contentieux multiséculaire
Alors que la tension monte entre l'Argentine et la Grande-Bretagne après le lancement, par Londres, d'une campagne d'exploration pétrolière au large des Malouines, retour sur les grandes dates de l'archipel, situé à moins de 500 km de la côte argentine.
http://www.lefigaro.fr/international/20 ... uines-.php
http://www.lexpress.fr/actualite/monde/ ... 50453.html