ALLIANCE GALACTIQUE
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des emplois en moins
La situation est critique pour les travailleurs des magasins Carrefour. 21 enseignes vont fermer, 1.672 travailleurs vont perdre leur emploi. Les syndicats ont débuté des grèves sur plusieurs sites. Celles-ci devraient durer, et s'étendre à l'ensemble du pays.
Le numéro un européen de la distribution, le français Carrefour, a annoncé mardi la fermeture de 21 enseignes en Belgique. 1.672 travailleurs seront licenciés et pour les autres, un gel des rémunérations et un durcissement des conditions de travail sont prévus. Le groupe français "joue sa survie face à des concurrents aux politiques de prix agressives". Bien entendu, cette annonce a provoqué la colère des travailleurs. Plusieurs enseignes étaient en grève ce mardi: Haine-St-Pierre, Mons (Les grands prés), Soignies, Jumet, Gosselies, Bomerée, Eupen, Drogenbos, Berchem Saint-Agathe, Waterloo et bien d'autres magasins en Flandre.
Tache d'huile
Cette grève pourrait faire tache d'huile dans le reste de la semaine, selon notre journaliste Ludovic Delory. Une chose est presque certaine: elle se poursuivra mercredi. Notez que les commerces présents sur les sites de Carrefour concernés font parfois "front commun" et ferment également leurs portes. C'est le cas des Lunch Garden, des Brico ou des Auto 5 dans certains cas, qui pourraient être des victimes indirectes de la fermeture des Carrefour.
La situation était cependant encore floue, mardi soir. Les syndicats doivent se réunir dans les jours à venir pour décider des actions à mener. Leur volonté, selon notre envoyé spécial, est d'étendre le mouvement de grève à l'ensemble du territoire.
Le numéro un européen de la distribution, le français Carrefour, a annoncé mardi la fermeture de 21 enseignes en Belgique. 1.672 travailleurs seront licenciés et pour les autres, un gel des rémunérations et un durcissement des conditions de travail sont prévus. Le groupe français "joue sa survie face à des concurrents aux politiques de prix agressives". Bien entendu, cette annonce a provoqué la colère des travailleurs. Plusieurs enseignes étaient en grève ce mardi: Haine-St-Pierre, Mons (Les grands prés), Soignies, Jumet, Gosselies, Bomerée, Eupen, Drogenbos, Berchem Saint-Agathe, Waterloo et bien d'autres magasins en Flandre.
Tache d'huile
Cette grève pourrait faire tache d'huile dans le reste de la semaine, selon notre journaliste Ludovic Delory. Une chose est presque certaine: elle se poursuivra mercredi. Notez que les commerces présents sur les sites de Carrefour concernés font parfois "front commun" et ferment également leurs portes. C'est le cas des Lunch Garden, des Brico ou des Auto 5 dans certains cas, qui pourraient être des victimes indirectes de la fermeture des Carrefour.
La situation était cependant encore floue, mardi soir. Les syndicats doivent se réunir dans les jours à venir pour décider des actions à mener. Leur volonté, selon notre envoyé spécial, est d'étendre le mouvement de grève à l'ensemble du territoire.
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travailler jusqu'à l'usure
Espagne : des milliers de manifestants contre la retraite à 67 ans
Des milliers de personnes ont manifesté mardi soir en Espagne à l'appel des syndicats contre la proposition impopulaire du gouvernement de reporter l'âge légal de la retraite de 65 ans à 67 ans.
"Je suis venu pour manifester contre la retraite à 67 ans mais aussi un peu à cause du chômage" qui frappe plus de 4 millions d'Espagnols (près de 19% de la population active), a expliqué à l'AFP Miguel Lopez, 29 ans, ouvrier dans l'industrie automobile, au départ de la manifestation de Madrid.
D'autres manifestations étaient convoquées dans la soirée dans une dizaine de villes, dont Barcelone (nord-est) et Valence (est), à l'appel des deux grandes centrales syndicales du pays, l'Union générale des travailleurs (UGT) et Commissions ouvrières (CCOO).
Ces protestations doivent s'étendre à l'ensemble du pays jusqu'au 6 mars, sous le mot d'ordre: "Non au report de la retraite, la solution n'est pas de réduire la protection sociale".
C'est la première fois depuis son arrivée au pouvoir il y a six ans que le chef du gouvernement socialiste José Luis Rodriguez Zapatero est confronté à une mobilisation générale des syndicats, jusqu'alors conciliants à son égard.
L'Espagne, sous la loupe des marchés inquiets de l'envolée de ses déficits, est engluée dans une crise économique profonde marquée par un chômage galopant affectant près de 19% de la population active, environ le double de la moyenne européenne.
"J'espère que le gouvernement écoutera la clameur de la rue", a déclaré aux journalistes le secrétaire général d'UGT, Candido Mendez, en tête de la manifestation dans la capitale espagnole.
"La proposition du gouvernement est une énorme erreur car ce n'est pas la voie pour lutter contre la crise", a-t-il estimé.
M. Zapatero avait réitéré dans l'après-midi qu'il rechercherait le "consensus" avec les partis d'opposition et les syndicats sur les retraites.
"A ceux qui ne sont pas d'accord, je dis que ce gouvernement écoute, qu'il n'a pas et ne va pas gouverner par décret", a-t-il dit en conférence de presse au côté du président de la Commission européenne José Manuel Barroso, qui a invité l'ensemble des pays de l'UE à repenser leurs systèmes de retraites.
Une semaine avant sa proposition sur les retraites, Madrid avait annoncé un plan d'austérité de 50 milliards d'euros sur trois ans, visant à ramener le déficit public à 3% du PIB en 2013 (11,4% en 2009), sous pression de Bruxelles et de marchés spéculant sur une possible contagion à l'Espagne de la crise grecque de la dette.
Les manifestations en Espagne constitueront un test sur la volonté du gouvernement de mener à bien ses réformes.
"Ce n'est pas seulement une question de responsabilité, mais de signaux (...). Les agences de notation sont en train de regarder" ce que les gouvernements des pays riches sont "en train de faire", a averti à Madrid le secrétaire général de l'OCDE, Angel Gurria.
Le gouverneur de la Banque d'Espagne, Miguel Angel Fernández Ordoñez, a lui-aussi estimé que cette mesure "contribuera de manière significative à l'équilibre financier du système public des retraites".
Le gouvernement avait lâché un peu de lest début février en retranchant de son projet écrit l'idée d'augmenter aussi le nombre d'années de cotisations servant au calcul des retraites.
Mais le ministre du Travail Celestino Corbacho a appelé lundi les députés à ouvrir "le débat et la réflexion" sur ce thème.

Des milliers de personnes ont manifesté mardi soir en Espagne à l'appel des syndicats contre la proposition impopulaire du gouvernement de reporter l'âge légal de la retraite de 65 ans à 67 ans.
"Je suis venu pour manifester contre la retraite à 67 ans mais aussi un peu à cause du chômage" qui frappe plus de 4 millions d'Espagnols (près de 19% de la population active), a expliqué à l'AFP Miguel Lopez, 29 ans, ouvrier dans l'industrie automobile, au départ de la manifestation de Madrid.
D'autres manifestations étaient convoquées dans la soirée dans une dizaine de villes, dont Barcelone (nord-est) et Valence (est), à l'appel des deux grandes centrales syndicales du pays, l'Union générale des travailleurs (UGT) et Commissions ouvrières (CCOO).
Ces protestations doivent s'étendre à l'ensemble du pays jusqu'au 6 mars, sous le mot d'ordre: "Non au report de la retraite, la solution n'est pas de réduire la protection sociale".
C'est la première fois depuis son arrivée au pouvoir il y a six ans que le chef du gouvernement socialiste José Luis Rodriguez Zapatero est confronté à une mobilisation générale des syndicats, jusqu'alors conciliants à son égard.
L'Espagne, sous la loupe des marchés inquiets de l'envolée de ses déficits, est engluée dans une crise économique profonde marquée par un chômage galopant affectant près de 19% de la population active, environ le double de la moyenne européenne.
"J'espère que le gouvernement écoutera la clameur de la rue", a déclaré aux journalistes le secrétaire général d'UGT, Candido Mendez, en tête de la manifestation dans la capitale espagnole.
"La proposition du gouvernement est une énorme erreur car ce n'est pas la voie pour lutter contre la crise", a-t-il estimé.
M. Zapatero avait réitéré dans l'après-midi qu'il rechercherait le "consensus" avec les partis d'opposition et les syndicats sur les retraites.
"A ceux qui ne sont pas d'accord, je dis que ce gouvernement écoute, qu'il n'a pas et ne va pas gouverner par décret", a-t-il dit en conférence de presse au côté du président de la Commission européenne José Manuel Barroso, qui a invité l'ensemble des pays de l'UE à repenser leurs systèmes de retraites.
Une semaine avant sa proposition sur les retraites, Madrid avait annoncé un plan d'austérité de 50 milliards d'euros sur trois ans, visant à ramener le déficit public à 3% du PIB en 2013 (11,4% en 2009), sous pression de Bruxelles et de marchés spéculant sur une possible contagion à l'Espagne de la crise grecque de la dette.
Les manifestations en Espagne constitueront un test sur la volonté du gouvernement de mener à bien ses réformes.
"Ce n'est pas seulement une question de responsabilité, mais de signaux (...). Les agences de notation sont en train de regarder" ce que les gouvernements des pays riches sont "en train de faire", a averti à Madrid le secrétaire général de l'OCDE, Angel Gurria.
Le gouverneur de la Banque d'Espagne, Miguel Angel Fernández Ordoñez, a lui-aussi estimé que cette mesure "contribuera de manière significative à l'équilibre financier du système public des retraites".
Le gouvernement avait lâché un peu de lest début février en retranchant de son projet écrit l'idée d'augmenter aussi le nombre d'années de cotisations servant au calcul des retraites.
Mais le ministre du Travail Celestino Corbacho a appelé lundi les députés à ouvrir "le débat et la réflexion" sur ce thème.
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Le Hamas appelle les Palestiniens à "se soulever" pour les l
Le chef du gouvernement du Hamas à Gaza, Ismaïl Haniyeh, a appelé mardi les Palestiniens de Cisjordanie occupée à "se soulever" pour défendre les lieux saints, après la décision de Benjamin Netanyahu d'inscrire au patrimoine d'Israël deux sites sacrés à Hébron et Bethléem.
Le Premier ministre israélien a déclenché une vague de protestations en annonçant dimanche son intention d'inscrire la Tombe de Rachel, à Bethléem, et le Caveau des Patriarches, à Hébron, déjà sources de tensions politico-religieuses, au patrimoine des sites historiques d'Israël.
"Il faut que le peuple se soulève face à l'occupation israélienne et brise ses chaînes en réponse à cette décision", a déclaré M. Haniyeh aux journalistes à Gaza. Ce projet "vise à éradiquer notre identité, altérer nos monuments islamiques et voler notre histoire", selon lui.
L'annonce de M. Netanyahu a provoqué des grèves de protestation lundi à Hébron, dans le sud de la Cisjordanie, et mardi à Bethléem près de Jérusalem.
Elle a été dénoncée par l'Autorité palestinienne du président Mahmoud Abbas, basée à Ramallah en Cisjordanie. "C'est une provocation pour les musulmans dans le monde et les Palestiniens en particulier", a dit le responsable palestinien Saëb Erakat.
L'Egypte et la Jordanie, les deux pays arabes de la région à avoir signé un traité de paix avec Israël, ainsi que la Syrie, ont dénoncé cette décision, alors que le coordinateur de l'ONU pour le processus de paix, Robert Serry, s'est dit "préoccupé".
Le Tombeau de Rachel, où selon la tradition est enterrée la matriarche biblique Rachel, est un lieu saint juif. Il constitue une enclave israélienne dans la ville autonome de Bethléem.
Le Caveau des Patriarches (de la Bible) à Hébron -Mosquée d'Ibrahim (nom musulman d'Abraham) pour l'islam- est un lieu saint à la fois juif et musulman. Il est divisé en deux parties, l'une pour les fidèles musulmans et l'autre pour les pèlerins juifs, depuis le massacre de 29 croyants palestiniens dans une salle de prière par un colon israélien en 1994.
Le Premier ministre israélien a déclenché une vague de protestations en annonçant dimanche son intention d'inscrire la Tombe de Rachel, à Bethléem, et le Caveau des Patriarches, à Hébron, déjà sources de tensions politico-religieuses, au patrimoine des sites historiques d'Israël.
"Il faut que le peuple se soulève face à l'occupation israélienne et brise ses chaînes en réponse à cette décision", a déclaré M. Haniyeh aux journalistes à Gaza. Ce projet "vise à éradiquer notre identité, altérer nos monuments islamiques et voler notre histoire", selon lui.
L'annonce de M. Netanyahu a provoqué des grèves de protestation lundi à Hébron, dans le sud de la Cisjordanie, et mardi à Bethléem près de Jérusalem.
Elle a été dénoncée par l'Autorité palestinienne du président Mahmoud Abbas, basée à Ramallah en Cisjordanie. "C'est une provocation pour les musulmans dans le monde et les Palestiniens en particulier", a dit le responsable palestinien Saëb Erakat.
L'Egypte et la Jordanie, les deux pays arabes de la région à avoir signé un traité de paix avec Israël, ainsi que la Syrie, ont dénoncé cette décision, alors que le coordinateur de l'ONU pour le processus de paix, Robert Serry, s'est dit "préoccupé".
Le Tombeau de Rachel, où selon la tradition est enterrée la matriarche biblique Rachel, est un lieu saint juif. Il constitue une enclave israélienne dans la ville autonome de Bethléem.
Le Caveau des Patriarches (de la Bible) à Hébron -Mosquée d'Ibrahim (nom musulman d'Abraham) pour l'islam- est un lieu saint à la fois juif et musulman. Il est divisé en deux parties, l'une pour les fidèles musulmans et l'autre pour les pèlerins juifs, depuis le massacre de 29 croyants palestiniens dans une salle de prière par un colon israélien en 1994.
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Le dalaï lama se lance sur Twitter

Le compte du dalaï lama a été ouvert lundi, au lendemain d'une rencontre à Los Angeles entre le chef spirituel des Tibétains en exil et l'un des fondateurs du site de micro-blogs, Evan Williams.
"Ai rencontré le dalaï lama aujourd'hui à Los Angeles. Lui ai conseillé d'utiliser Twitter. Il a ri", a commenté après la rencontre M. Williams sur son compte Twitter.
La page du dalaï lama ne comptait mardi que sept "tweets", ces mini-messages de 140 caractères maximum qui font la spécificité de Twitter.
Le chef spirituel ne s'y exprimait pas directement et les messages donnaient des liens renvoyant vers des articles et photos sur son séjour aux Etats-Unis, et notamment vers son site internet
L'ouverture de son compte intervient un an après que Twitter eut suspendu un faux créé par un imposteur qui avait attiré des dizaines de milliers de personnes.
A la suite de cet incident et d'autres similaires, Twitter avait lancé des "comptes certifiés", statut dont jouit celui du dalaï lama.
Des militaires turcs de haut rang soupçonnés de complot cont
Une quarantaine d'officiers turcs de haut rang étaient interrogés mardi par la justice sur leur implication présumée dans un complot visant à renverser le gouvernement islamo-conservateur, au lendemain d'un coup de filet sans précédent dirigé contre l'establishment militaire laïc.
Dix-sept généraux à la retraite et quatre amiraux en activité, l'élite de l'armée, figurent parmi 49 militaires interpellés en Turquie et conduits à Istanbul.
Cette offensive judiciaire d'une ampleur inédite contre l'armée, autrefois intouchable et qui se considère comme le garant du régime laïque, a attisé les tensions entre partisans du gouvernement du Parti de la Justice et du développement (AKP, issu de la mouvance islamiste) et l'opposition.
L'ex-chef de l'armée de l'air, le général Ibrahim Firtina, et l'amiral Özden Örnek, ex-commandant de la marine, ont notamment été arrêtés. Ces deux hommes devraient être entendus mercredi par des procureurs, selon les médias.
Les suspects, dont au moins dix étaient interrogés par des procureurs mardi, sont accusés d'avoir cherché à fomenter le chaos en faisant exploser des mosquées pour déclencher une prise de contrôle par les militaires dans le cadre d'une opération baptisée Balyoz (masse de forgeron), dont le projet remonte à 2003, selon la presse.
Ce plan avait été révélé en janvier par un journal.
L'instigateur supposé du plan, l'ex-général Cetin Dogan, a été arrêté. Il a nié toute implication, affirmant qu'il s'agissait d'un "jeu de stratégie" militaire conçu à l'époque où il portait l'uniforme.
L'état-major, qui a rejeté les accusations et dénoncé une campagne de dénigrement, a néanmoins reconnu une existence à ce plan, évoquant lui aussi un "scénario" de wargame préparé en 2003.
A l'issue de leur interrogatoire, l'ensemble des suspects devraient comparaître devant un tribunal d'Istanbul chargé d'examiner toutes les allégations de complot en vue d'un coup d'Etat.
Les militaires sont soupçonnés de "tentative de renverser le gouvernement par la force" et d'"appartenance à une organisation illégale" à cette fin, écrit la presse.
L'armée turque, qui a démis quatre gouvernements depuis 1960, a vu ses prérogatives diminuer après des réformes du gouvernement AKP (au pouvoir depuis 2002), visant à aligner le pays sur les normes européennes.
L'armée a vu son image ternie à la suite d'enquêtes sur des conspirations présumées contre le gouvernement.
Des officiers, mais aussi des universitaires et des journalistes, figurent parmi les 200 prévenus dans le cadre d'une procédure judiciaire controversée engagée en 2007 sur un réseau dénommé Ergenekon, qui aurait cherché à renverser le gouvernement.
La procédure, saluée à ses débuts comme une avancée démocratique, a perdu de sa crédibilité quand les arrestations se sont étendues à des personnalités connues pour leur seule opposition au gouvernement, accusé de vouloir islamiser la Turquie.
Le chef de l'opposition laïque, Deniz Baykal, a vu dans cette dernière opération une volonté du gouvernement de prendre une "revanche politique" sur l'armée.
La plupart des cadres de l'AKP étaient membres d'un parti pro-islamiste interdit par la justice en 2008 après avoir été chassé du pouvoir par l'armée l'année précédente.
Le Premier ministre Recep Tayyip Erdogan s'est refusé à tout commentaire. Il a déclaré lundi que le gouvernement se préparait à réviser le système judiciaire et la Constitution hérités d'un putsch militaire intervenu en 1980.
Dix-sept généraux à la retraite et quatre amiraux en activité, l'élite de l'armée, figurent parmi 49 militaires interpellés en Turquie et conduits à Istanbul.
Cette offensive judiciaire d'une ampleur inédite contre l'armée, autrefois intouchable et qui se considère comme le garant du régime laïque, a attisé les tensions entre partisans du gouvernement du Parti de la Justice et du développement (AKP, issu de la mouvance islamiste) et l'opposition.
L'ex-chef de l'armée de l'air, le général Ibrahim Firtina, et l'amiral Özden Örnek, ex-commandant de la marine, ont notamment été arrêtés. Ces deux hommes devraient être entendus mercredi par des procureurs, selon les médias.
Les suspects, dont au moins dix étaient interrogés par des procureurs mardi, sont accusés d'avoir cherché à fomenter le chaos en faisant exploser des mosquées pour déclencher une prise de contrôle par les militaires dans le cadre d'une opération baptisée Balyoz (masse de forgeron), dont le projet remonte à 2003, selon la presse.
Ce plan avait été révélé en janvier par un journal.
L'instigateur supposé du plan, l'ex-général Cetin Dogan, a été arrêté. Il a nié toute implication, affirmant qu'il s'agissait d'un "jeu de stratégie" militaire conçu à l'époque où il portait l'uniforme.
L'état-major, qui a rejeté les accusations et dénoncé une campagne de dénigrement, a néanmoins reconnu une existence à ce plan, évoquant lui aussi un "scénario" de wargame préparé en 2003.
A l'issue de leur interrogatoire, l'ensemble des suspects devraient comparaître devant un tribunal d'Istanbul chargé d'examiner toutes les allégations de complot en vue d'un coup d'Etat.
Les militaires sont soupçonnés de "tentative de renverser le gouvernement par la force" et d'"appartenance à une organisation illégale" à cette fin, écrit la presse.
L'armée turque, qui a démis quatre gouvernements depuis 1960, a vu ses prérogatives diminuer après des réformes du gouvernement AKP (au pouvoir depuis 2002), visant à aligner le pays sur les normes européennes.
L'armée a vu son image ternie à la suite d'enquêtes sur des conspirations présumées contre le gouvernement.
Des officiers, mais aussi des universitaires et des journalistes, figurent parmi les 200 prévenus dans le cadre d'une procédure judiciaire controversée engagée en 2007 sur un réseau dénommé Ergenekon, qui aurait cherché à renverser le gouvernement.
La procédure, saluée à ses débuts comme une avancée démocratique, a perdu de sa crédibilité quand les arrestations se sont étendues à des personnalités connues pour leur seule opposition au gouvernement, accusé de vouloir islamiser la Turquie.
Le chef de l'opposition laïque, Deniz Baykal, a vu dans cette dernière opération une volonté du gouvernement de prendre une "revanche politique" sur l'armée.
La plupart des cadres de l'AKP étaient membres d'un parti pro-islamiste interdit par la justice en 2008 après avoir été chassé du pouvoir par l'armée l'année précédente.
Le Premier ministre Recep Tayyip Erdogan s'est refusé à tout commentaire. Il a déclaré lundi que le gouvernement se préparait à réviser le système judiciaire et la Constitution hérités d'un putsch militaire intervenu en 1980.
Amérique latine et Caraïbes vont former un bloc régional san
Les chefs d'Etat et de gouvernement d'Amérique latine et des Caraïbes, réunis en sommet à Cancun, au Mexique, ont décidé mardi la création d'un nouveau bloc régional dont les Etats-Unis et le Canada ne feront pas partie, a annoncé le président mexicain Felipe Calderon.
La nouvelle organisation devrait constituer une alternative à l'Organisation des Etats américains (OEA), longtemps dominée par Washington et encore basée dans la capitale des Etats-Unis.
La nouvelle organisation "devra stimuler en priorité l'intégration régionale en considérant la mise en valeur de notre développement durable, faire valoir les projets de la région dans les rendez-vous internationaux et renforcer (notre) position face aux événements mondiaux d'importance", a déclaré M. Calderon.
Le sommet de Cancun réunissait 24 chefs d'Etat et de gouvernement de 32 pays, dont Cuba
La nouvelle organisation devrait constituer une alternative à l'Organisation des Etats américains (OEA), longtemps dominée par Washington et encore basée dans la capitale des Etats-Unis.
La nouvelle organisation "devra stimuler en priorité l'intégration régionale en considérant la mise en valeur de notre développement durable, faire valoir les projets de la région dans les rendez-vous internationaux et renforcer (notre) position face aux événements mondiaux d'importance", a déclaré M. Calderon.
Le sommet de Cancun réunissait 24 chefs d'Etat et de gouvernement de 32 pays, dont Cuba
Al-Qaïda libère un otage français sur fond de crise diplomat
La branche maghrébine d'Al-Qaïda a libéré mardi l'otage français qu'elle détenait depuis près de trois mois dans le nord du Mali, peu après après avoir obtenu de Bamako la remise en liberté de quatre islamistes.
La libération de l'otage français survient sur fond de crise diplomatique entre le Mali et deux pays voisins. L'Algérie et la Mauritanie ont en effet décidé de rappeler, chacun, leur ambassadeur à Bamako pour protester contre la remise en liberté de présumés terroristes algériens et mauritanien.
Al-Qaïda au Maghreb islamique (Aqmi), qui retient par ailleurs toujours cinq autres otages européens, avait menacé de tuer Pierre Camatte si elle n'obtenait pas la liberté de ces quatre islamistes (deux Algériens, un Burkinabè, un Mauritanien).
"Pierre (Camatte) a été libéré. Il se porte bien, c'est le plus important", a déclaré par téléphone à l'AFP l'un des principaux négociateurs maliens, sous couvert de l'anonymat, mardi en début de soirée.
Il est "actuellement en route vers Bamako d'où il regagnera la France", a ensuite confirmé le ministre des Affaires étrangères Bernard Kouchner.
Pierre Camatte, 61 ans, avait été kidnappé en pleine nuit le 26 novembre 2009 dans un hôtel de Ménaka (nord-est) par des Maliens de la région qui l'auraient ensuite "vendu" à Aqmi, selon des sources maliennes proches du dossier.
Depuis, il aurait été retenu par le groupe de l'Algérien Abdelhamid Abou Zeïd, responsable de l'assassinat en juin 2009 d'un touriste britannique, l'otage Edwin Dyer.
La remise en liberté s'est faite dans le grand nord du Mali, dans la région de Kidal, selon ce négociateur, ne souhaitant pas en dire davantage.
Le secrétaire d'Etat français à la Coopération, Alain Joyandet, interrogé dans la journée au sujet de la libération des quatre islamistes, avait répondu à la chaîne de télévision LCI: "C'est un premier signe après les demandes que la France a faites, j'espère que tout cela est une question d'heures et de jours".
Le chef de la diplomatie française, Bernard Kouchner, avait effectué deux visites à Bamako, les 1er et 13 février, et le secrétaire général de l'Elysée, Claude Guéant, s'était aussi déplacé pour le 2ème voyage.
Lundi, un conseiller du président malien Amadou Toumani Touré avait justifié la remise en liberté des quatre islamistes réclamée par Al-Qaïda en disant: "Nous étions confrontés à un problème: comment tout faire pour sauver la vie du Français".
Mais, dans les pays voisins, cette attitude a été critiquée comme une faiblesse inacceptable face au terrorisme.
Comme la Mauritanie l'avait fait lundi, l'Algérie a décidé mardi de rappeler, "pour consultation", son ambassadeur en poste à Bamako.
La décision de Bamako de libérer "des terroristes recherchés par des pays voisins est un développement dangereux pour la sécurité et la stabilité dans la région sahélo-saharienne et sert, objectivement, les intérêts du groupe terroriste s'activant dans la région sous la bannière d'Al-Qaïda", a déclaré le ministère algérien des Affaires étrangères.
En Mauritanie, le porte-parole du parti au pouvoir (Union pour la République, UPR), Saleh Ould Dehmache, a jugé que la décision malienne n'avait "pas été bien calculée", car "elle encourage et rétribue les forfaits de ces groupes hors-la-loi qui menacent la paix dans toute la région".
Les cinq otages européens toujours détenus dans le désert malien ont été capturés sur le territoire mauritanien: trois Espagnols le 29 novembre puis un couple d'Italiens le 17 décembre.
Pour la libération de l'Italien, les ravisseurs avaient exigé non seulement la remise en liberté des quatre islamistes au Mali mais aussi la sortie de prison de combattants détenus en Mauritanie, selon une source proche du dossier.
La libération de l'otage français survient sur fond de crise diplomatique entre le Mali et deux pays voisins. L'Algérie et la Mauritanie ont en effet décidé de rappeler, chacun, leur ambassadeur à Bamako pour protester contre la remise en liberté de présumés terroristes algériens et mauritanien.
Al-Qaïda au Maghreb islamique (Aqmi), qui retient par ailleurs toujours cinq autres otages européens, avait menacé de tuer Pierre Camatte si elle n'obtenait pas la liberté de ces quatre islamistes (deux Algériens, un Burkinabè, un Mauritanien).
"Pierre (Camatte) a été libéré. Il se porte bien, c'est le plus important", a déclaré par téléphone à l'AFP l'un des principaux négociateurs maliens, sous couvert de l'anonymat, mardi en début de soirée.
Il est "actuellement en route vers Bamako d'où il regagnera la France", a ensuite confirmé le ministre des Affaires étrangères Bernard Kouchner.
Pierre Camatte, 61 ans, avait été kidnappé en pleine nuit le 26 novembre 2009 dans un hôtel de Ménaka (nord-est) par des Maliens de la région qui l'auraient ensuite "vendu" à Aqmi, selon des sources maliennes proches du dossier.
Depuis, il aurait été retenu par le groupe de l'Algérien Abdelhamid Abou Zeïd, responsable de l'assassinat en juin 2009 d'un touriste britannique, l'otage Edwin Dyer.
La remise en liberté s'est faite dans le grand nord du Mali, dans la région de Kidal, selon ce négociateur, ne souhaitant pas en dire davantage.
Le secrétaire d'Etat français à la Coopération, Alain Joyandet, interrogé dans la journée au sujet de la libération des quatre islamistes, avait répondu à la chaîne de télévision LCI: "C'est un premier signe après les demandes que la France a faites, j'espère que tout cela est une question d'heures et de jours".
Le chef de la diplomatie française, Bernard Kouchner, avait effectué deux visites à Bamako, les 1er et 13 février, et le secrétaire général de l'Elysée, Claude Guéant, s'était aussi déplacé pour le 2ème voyage.
Lundi, un conseiller du président malien Amadou Toumani Touré avait justifié la remise en liberté des quatre islamistes réclamée par Al-Qaïda en disant: "Nous étions confrontés à un problème: comment tout faire pour sauver la vie du Français".
Mais, dans les pays voisins, cette attitude a été critiquée comme une faiblesse inacceptable face au terrorisme.
Comme la Mauritanie l'avait fait lundi, l'Algérie a décidé mardi de rappeler, "pour consultation", son ambassadeur en poste à Bamako.
La décision de Bamako de libérer "des terroristes recherchés par des pays voisins est un développement dangereux pour la sécurité et la stabilité dans la région sahélo-saharienne et sert, objectivement, les intérêts du groupe terroriste s'activant dans la région sous la bannière d'Al-Qaïda", a déclaré le ministère algérien des Affaires étrangères.
En Mauritanie, le porte-parole du parti au pouvoir (Union pour la République, UPR), Saleh Ould Dehmache, a jugé que la décision malienne n'avait "pas été bien calculée", car "elle encourage et rétribue les forfaits de ces groupes hors-la-loi qui menacent la paix dans toute la région".
Les cinq otages européens toujours détenus dans le désert malien ont été capturés sur le territoire mauritanien: trois Espagnols le 29 novembre puis un couple d'Italiens le 17 décembre.
Pour la libération de l'Italien, les ravisseurs avaient exigé non seulement la remise en liberté des quatre islamistes au Mali mais aussi la sortie de prison de combattants détenus en Mauritanie, selon une source proche du dossier.
nouvelle technologie
Bloom energy promet d'alimenter les entreprises et les foyers en
électricité à moindre coût, grâce à une mystérieuse boîte. eBay, un de
ses premiers clients, est enthousiaste.
Depuis plusieurs mois, Google, Fedex et Wal-Mart et une vingtaine
d'entreprises américaines testent une nouvelle source d'énergie fiable
et peu polluante, qui leur aurait fait économiser des centaines de
milliers de dollars sur leurs factures électriques. Mercredi, une
start-up américaine de la Silicon Valley, Bloom Energy, doit lancer
publiquement cette invention depuis les locaux d'eBay, un autre de ses
clients, en présence de l'ancien secrétaire d'État américain Colin
Powell, membre de son conseil d'administration, et d'une figure de
«premier plan» de la Californie, qui pourrait être le gouverneur Arnold
Schwarzenegger.
Un de ces cubes permettrait de fournir de l'énergie à un
foyer européen.
À quelques heures de cette
présentation, Bloom energy suscite déjà sur Internet un vif intérêt
teinté de soupçon, tant ses développements ont été menés jusqu'alors
dans le plus grand secret. Dans un reportage de l'émission 60 Minutes, diffusé dimanche sur CBS, le
fondateur de l'entreprise, K.R. Sridhar, raconte avoir d'abord mis au
point pour la Nasa un système pour produire de l'oxygène sur Mars, avant
de se servir de ses avancées pour travailler sur la production
d'électricité. Il a alors conçu un système capable d'alimenter toute
l'année un foyer ou une entreprise sans être relié au circuit
électrique, grâce à une mystérieuse boîte - une «Bloom Box» - que l'on
installerait dans son jardin...
lien:
http://www.lefigaro.fr/sciences-technol ... ergie-.php
électricité à moindre coût, grâce à une mystérieuse boîte. eBay, un de
ses premiers clients, est enthousiaste.
Depuis plusieurs mois, Google, Fedex et Wal-Mart et une vingtaine
d'entreprises américaines testent une nouvelle source d'énergie fiable
et peu polluante, qui leur aurait fait économiser des centaines de
milliers de dollars sur leurs factures électriques. Mercredi, une
start-up américaine de la Silicon Valley, Bloom Energy, doit lancer
publiquement cette invention depuis les locaux d'eBay, un autre de ses
clients, en présence de l'ancien secrétaire d'État américain Colin
Powell, membre de son conseil d'administration, et d'une figure de
«premier plan» de la Californie, qui pourrait être le gouverneur Arnold
Schwarzenegger.
Un de ces cubes permettrait de fournir de l'énergie à un
foyer européen.
À quelques heures de cette
présentation, Bloom energy suscite déjà sur Internet un vif intérêt
teinté de soupçon, tant ses développements ont été menés jusqu'alors
dans le plus grand secret. Dans un reportage de l'émission 60 Minutes, diffusé dimanche sur CBS, le
fondateur de l'entreprise, K.R. Sridhar, raconte avoir d'abord mis au
point pour la Nasa un système pour produire de l'oxygène sur Mars, avant
de se servir de ses avancées pour travailler sur la production
d'électricité. Il a alors conçu un système capable d'alimenter toute
l'année un foyer ou une entreprise sans être relié au circuit
électrique, grâce à une mystérieuse boîte - une «Bloom Box» - que l'on
installerait dans son jardin...
lien:
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ou est le dilemme?
L'éditeur d'un manuel scolaire en Inde représentant Jésus une bière et une cigarette à la main, un portrait qui a provoqué l'ire de la communauté chrétienne indienne et de l'Italie, a plaidé mercredi une regrettable "erreur humaine" pour atténuer la polémique.
L'image, représentant un Christ à l'allure décontractée et rêveuse, vient d'être découverte dans un livre d'écriture pour les élèves d'écoles primaires dirigées par l'Eglise catholique de l'Etat de Meghalaya, à majorité chrétienne. Elle était utilisée pour illustrer le "i" du mot "idole".
Aussitôt après cette découverte dans l'école pour filles Saint Joseph de la ville de Shillong, les autorités ont demandé le retrait du livre publié par Skyline Publication, une maison d'édition de New Delhi créée voici quatre mois.
L'éditeur, Inder Mohan Jha, cité mercredi dans le quotidien The Indian Express, a affirmé que l'image avait été tirée de l'internet et utilisée par erreur. "C'était une erreur humaine", a-t-il regretté, argumentant que la faute incombait à une agence de design chargée de la conception du manuel.
Quelque 200 exemplaires avaient été envoyés en décembre dans l'académie de Shillong. 1.200 autres distribués dans le pays doivent encore être retirés.
"Jésus est né pauvre, il a vécu pauvre et il est mort pauvre. Le représenter de cette façon est extrêmement offensant", a réagi mercredi auprès de l'AFP le Père Dominic Emmanuel, porte-parole de l'archevêché de la capitale fédérale." perso je vois pas le rapport du mot pauvreté avec la cigarette et la bierre "
Le gouvernement local a également exprimé son indignation. "Nous condamnons fermement un tel acte blasphématoire", a déclaré le ministre de l'Education du gouvernement du Meghalaya, Ampareen Lyngdoh. Un mandat d'arrêt a été lancé contre l'éditeur pour offense aux sentiments religieux." blasphématoire le mot me paraît grand tout de même "
Sans préciser où il se trouvait pour l'heure, Inder Mohan Jha a assuré revenir à New Delhi "d'ici à quelques jours", selon The Indian Express.
A Rome, le ministre italien des Affaires étrangères Franco Frattini s'est lui aussi insurgé contre la publication d'"un portrait blasphématoire de Jésus"." Quand Rome s'en mêle "
Dans un communiqué, le ministre a exprimé sa "profonde préoccupation face à la violation des droits et de la dignité de la communauté chrétienne". Selon le ministère, "des agressions" visant "quelques jeunes chrétiens" ont suivi cette publication, sans fournir plus de précisions.
"La communauté chrétienne est prête à pardonner à l'éditeur s'il est établi qu'il s'agit bien d'une erreur mais il faut aussi comprendre que nous avons été profondément blessés par cette image", a souligné le Père Dominic Emmanuel.
"Même si les chrétiens ne sont pas nombreux en Inde, l'Eglise catholique offre une aide importante dans l'éducation, les services et la santé. Environ 25% des écoles sont dirigées par l'Eglise en Inde", a-t-il insisté.
Les chrétiens représentent 2,3% de la population indienne forte de 1,1 milliard d'habitants à majorité hindoue. Ils vivent notamment dans les Etats de l'Orissa (est), au Kerala et à Goa, dans le sud du sous-continent.
Si les différentes communautés religieuses en Inde, un Etat laïque, cohabitent pacifiquement, de violents affrontements se sont récemment produits.
En 2008, des émeutes antichrétiennes avaient éclaté dans l'Orissa, faisant plus d'une centaine de morts, selon la communauté chrétienne. Des missionnaires avaient été accusés d'avoir tué un religieux hindou
ps: un drame pour si peu, c'est pas comme-ci Jésus avait eut un basooka en main "
L'image, représentant un Christ à l'allure décontractée et rêveuse, vient d'être découverte dans un livre d'écriture pour les élèves d'écoles primaires dirigées par l'Eglise catholique de l'Etat de Meghalaya, à majorité chrétienne. Elle était utilisée pour illustrer le "i" du mot "idole".
Aussitôt après cette découverte dans l'école pour filles Saint Joseph de la ville de Shillong, les autorités ont demandé le retrait du livre publié par Skyline Publication, une maison d'édition de New Delhi créée voici quatre mois.
L'éditeur, Inder Mohan Jha, cité mercredi dans le quotidien The Indian Express, a affirmé que l'image avait été tirée de l'internet et utilisée par erreur. "C'était une erreur humaine", a-t-il regretté, argumentant que la faute incombait à une agence de design chargée de la conception du manuel.
Quelque 200 exemplaires avaient été envoyés en décembre dans l'académie de Shillong. 1.200 autres distribués dans le pays doivent encore être retirés.
"Jésus est né pauvre, il a vécu pauvre et il est mort pauvre. Le représenter de cette façon est extrêmement offensant", a réagi mercredi auprès de l'AFP le Père Dominic Emmanuel, porte-parole de l'archevêché de la capitale fédérale." perso je vois pas le rapport du mot pauvreté avec la cigarette et la bierre "

Le gouvernement local a également exprimé son indignation. "Nous condamnons fermement un tel acte blasphématoire", a déclaré le ministre de l'Education du gouvernement du Meghalaya, Ampareen Lyngdoh. Un mandat d'arrêt a été lancé contre l'éditeur pour offense aux sentiments religieux." blasphématoire le mot me paraît grand tout de même "

Sans préciser où il se trouvait pour l'heure, Inder Mohan Jha a assuré revenir à New Delhi "d'ici à quelques jours", selon The Indian Express.
A Rome, le ministre italien des Affaires étrangères Franco Frattini s'est lui aussi insurgé contre la publication d'"un portrait blasphématoire de Jésus"." Quand Rome s'en mêle "

Dans un communiqué, le ministre a exprimé sa "profonde préoccupation face à la violation des droits et de la dignité de la communauté chrétienne". Selon le ministère, "des agressions" visant "quelques jeunes chrétiens" ont suivi cette publication, sans fournir plus de précisions.
"La communauté chrétienne est prête à pardonner à l'éditeur s'il est établi qu'il s'agit bien d'une erreur mais il faut aussi comprendre que nous avons été profondément blessés par cette image", a souligné le Père Dominic Emmanuel.
"Même si les chrétiens ne sont pas nombreux en Inde, l'Eglise catholique offre une aide importante dans l'éducation, les services et la santé. Environ 25% des écoles sont dirigées par l'Eglise en Inde", a-t-il insisté.
Les chrétiens représentent 2,3% de la population indienne forte de 1,1 milliard d'habitants à majorité hindoue. Ils vivent notamment dans les Etats de l'Orissa (est), au Kerala et à Goa, dans le sud du sous-continent.
Si les différentes communautés religieuses en Inde, un Etat laïque, cohabitent pacifiquement, de violents affrontements se sont récemment produits.
En 2008, des émeutes antichrétiennes avaient éclaté dans l'Orissa, faisant plus d'une centaine de morts, selon la communauté chrétienne. Des missionnaires avaient été accusés d'avoir tué un religieux hindou
ps: un drame pour si peu, c'est pas comme-ci Jésus avait eut un basooka en main "

L'Iran toujours a la Une
Le président brésilien Luiz Inacio Lula da Silva a appelé mardi à ne pas "isoler" l'Iran, menacé de nouvelles sanctions internationales en raison de son programme nucléaire.
"La paix mondiale ne consiste pas à isoler qui que ce soit", a déclaré Lula lors d'une conférence de presse en compagnie de son homologue mexicain Felipe Calderon à l'issue d'un sommet de 32 pays d'Amérique latine et des Caraïbes à Cancun, dans le sud-est du Mexique.
"Je vais aller en Iran en mai pour leur acheter des choses. Le Brésil exporte à l'Iran pour un milliard de dollars par an et n'en importe rien", a-t-il ajouté.
Le ministre brésilien des Affaires étrangères, Celso Amorim, a déclaré tout récemment que son pays était disposé à "favoriser" le dialogue entre l'Iran et l'Agence internationale de l'énergie atomique (AIEA), qui a encore tendu la situation mardi, en particulier à Washington, où on se dit "à bout de patience".
L'Iran s'est dit prêt à acheter du combustible pour son réacteur nucléaire de recherche ou à échanger son stock d'uranium enrichi contre du combustible sur son territoire, selon une première réponse écrite du pays à une proposition de l'AIEA, dont l'AFP a obtenu une copie mardi.
Mais des propositions semblables avaient été faites, puis aussitôt retirées, en décembre et en janvier
http://www.rtlinfo.be/info/monde/intern ... er--l-iran
"La paix mondiale ne consiste pas à isoler qui que ce soit", a déclaré Lula lors d'une conférence de presse en compagnie de son homologue mexicain Felipe Calderon à l'issue d'un sommet de 32 pays d'Amérique latine et des Caraïbes à Cancun, dans le sud-est du Mexique.
"Je vais aller en Iran en mai pour leur acheter des choses. Le Brésil exporte à l'Iran pour un milliard de dollars par an et n'en importe rien", a-t-il ajouté.
Le ministre brésilien des Affaires étrangères, Celso Amorim, a déclaré tout récemment que son pays était disposé à "favoriser" le dialogue entre l'Iran et l'Agence internationale de l'énergie atomique (AIEA), qui a encore tendu la situation mardi, en particulier à Washington, où on se dit "à bout de patience".
L'Iran s'est dit prêt à acheter du combustible pour son réacteur nucléaire de recherche ou à échanger son stock d'uranium enrichi contre du combustible sur son territoire, selon une première réponse écrite du pays à une proposition de l'AIEA, dont l'AFP a obtenu une copie mardi.
Mais des propositions semblables avaient été faites, puis aussitôt retirées, en décembre et en janvier
http://www.rtlinfo.be/info/monde/intern ... er--l-iran
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