Extraits
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Comment nous, les êtres provenant d'Ummo, voyons la situation actuelle du Réseau Social terrestre
Mais nous ne croyons pas violer ces barrières protectrices que nous nous sommes imposées si nous vous conseillons d'une manière générique de vous appliquer à l'étude des disciplines suivantes: Prognoséologie (étude prospective de l'humanité de la Terre), Sociologie, Neurophysiologie, Théologie, Biologie moléculaire, Barostatique (étude des hautes pressions), Recherche opérationnelle, Électronique, Sémantique, qui seront les branches gnoséologiques qui auront la plus grande incidence sur le développement futur du Réseau Social terrestre.
Les hommes de la Terre se débattent aujourd'hui dans un état d'anxiété ou d'angoisse, et dans l'espoir d'un futur moins chargé d'ombre.
Ils se transforment ainsi en pions facilement manœuvrables par des dirigeants de mentalité totalitaire et par les manipulateurs de l'opinion publique (PUBLICITÉ, PRESSE). Le MAÎTRE pense pour vous. Et si au moins ce maître était un intellectuel, un sociologue, un pasteur religieux, la société pourrait encore se structurer mieux, bien que le fondement de L'AUTORITÉ continuerait à être vicié !. Ce qui est grave, c'est que le LEADER, le MAÎTRE, procède presque toujours des AIRES NEUROMOTRICES, ses décisions ne sont pas contrôlées par le cortex mais par le paléoencéphale, c'est-à-dire les zones les plus primitives du cerveau.
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Les hommes de la Terre se voient soumis de cette façon à l'influence de facteurs extrinsèques qui les empêchent, dans un pourcentage très élevé de la population totale, de développer leur propre capacité intellectuelle pour tenter de sortir de leur léthargie.
Si l'immense capacité de ce développement mental que serait l'addition de tous les individus de votre astre froid, pouvait s'intégrer dans le but de rationaliser vos propres programmes prospectifs et ne fut pas étouffé par cette volonté collective de soumettre sa propre intelligence à celle de vos propres maîtres, on pourrait espérer un changement révolutionnaire sans violence, qui transformerait en moins de douze ans les structures socio-économiques en des modèles réalistes scientifiquement acceptables.
Faute, donc, d'une information équilibrée ou totale, l'Oemii de la terre va acquérir lentement les habitudes, les modes de vie et les idées propres à ses maîtres. Le rythme inhumain du travail (en Europe l'Oemii travaille une moyenne de 5 heures 12 minutes par jour avec des variations dans les différents pays) lui rends impossible de pouvoir consacrer du temps à méditer et c'est donc pour lui une libération, par l'économie d'effort mental que cela suppose, le fait que les présentateurs et les journalistes lui fournissent les idées stéréotypées qu'il assimile comme si c'étaient les siennes et qu'il répète sans cesse comme si elles étaient le sous-produit de son esprit.
Toute l'économie structurelle des pays de l'Ouest de l'Europe, d'une partie de ceux de l'Asie, de l'Afrique et de l'Océanie et pratiquement de tous ceux de l'Amérique est basée sur des modèles perfectionnés de capitalisme en ce que les biens et le capital sont contrôlés par des groupes déterminés d'oemii qui offrent comme compensation aux secteurs de base un bien-être à base de possibilités d'acquisition de biens artificiels de consommation.
L'aboutissement que ce bien-être artificiel produit sur les malheureux hommes de la Terre est, si c'est possible, aussi lamentable que celui engendré par les modèles plus tyranniques dans lequel l'humain se voit soumis à l'esclavage.
Dans ces nations, l'oemii de la Terre vit dans l'obsession d'augmenter son environnement physique avec des objets qui constituent en réalité des besoins artificiels comme l'ont très bien dénoncé une multitude de sociologues intelligents de la Terre. Ils deviennent les esclaves du désir de quelques vacances payées, d'un véhicule luxueux, et d'une multitude d'accessoires engendrant une pollution de l'environnement : par le consommateur de tabac (la plante hachée utilisée sur Terre en combustion pour absorber par voie buccale ces émanations d'aérosols, et composés chimiques d'action thérapeutique mais qui, utilisés par eux de manière abusive, se transforment en toxiques).
Leurs maîtres les entourent ainsi d'un paradis illusoire, toxique pour l'esprit, qui, comme n'importe quel stupéfiant de nature chimique, les rend incapables de se développer pleinement comme homme intégral et entier. Ayant satisfait ses besoins immédiats : alimentation, thérapeutique au niveau des dernières avancées chimiotechniques et cliniques, habillement et un pouvoir d'achat limité pour satisfaire les besoins artificiels qu'un modèle économique monstrueux se charge de créer afin de pouvoir son tour s'étendre, l'oemii de la Terre, citoyen de ces pays, va former sans cesse de nouveaux et nouveaux modes de conduite ou réflexes sans lequel il pourrait parfaitement vivre puisque, au lieu de satisfaire d'authentiques nécessités vitales, il pervertit la fin en moyens, et engendre des conduites et des exigences qui le rendent esclave des artefacts acquis. Ainsi il s'obligera à maintenir les plis de son pantalon ( pièce de vêtement qui couvre les extrémités inférieures) tous les matins, pour pouvoir utiliser un dispositif électrique conçu à cette fin, et acquérera avec beaucoup d'assiduité certains animaux marins (langoustes, huîtres, etc...) de caractéristiques diététiques très douteuses, pour utiliser le dernier instrument d'acier capable de fracturer les carapaces de telles zooespèces.
Son goût pour les manifestations véritablement artistiques ira en s'atrophiant progressivement. Les nouvelles formes dégradées de plaisirs se substituent à celles de ses ancêtres. Dans beaucoup de pays le sport se pervertit en spectacle pendant que c'est à peine si l'oemii peut et a le temps de le pratiquer, et les formes de publicité pour toute cette gamme d'objets absurdes d'un paradis tellement cinglé, finissent par créer une confusion mentale qui le transforme en demi-humain, incapable de créer, de penser et de maintenir des critères indépendants. C'est une forme subtile mais pas moins insidieuse d'esclavage beaucoup plus terrible que celui que subirent ses ancêtres, puisque au moins ceux-ci étaient maîtres de leurs propres cortex cérébraux.
De cette manière les détenteurs des moyens de capital et de pouvoir politique peuvent accentuer leur domination avec les votes soumis de ces nombreux esclaves, sans crainte de révolution violente qui leur raflerait le pouvoir. Ces oemii, non seulement ont renoncé au contrôle de la gestion de leurs États et entreprises respectives, avec comme conséquence qu'ils se convertiront en esclaves définitifs, en ne pouvant pas participer au cadre de décision que trace par-dessus leur tête les humains détenteurs d'un tel pouvoir, mais encore ils bénissent eux-mêmes leurs maîtres qui leur permettent de posséder des véhicules à traction autopropulsés ornés d'embellissements chromés, d'acquérir des plisseuses de pantalon et de fumer des tranquillisants artificiels, et quant arrivent des journées de votes électoraux, ils voteront pour le candidat le mieux à même de bloquer les aires corticales de leurs frères en disgrâce qui restent encore autonomes.
Il existe effectivement des Oemmii terriens avec une capacité de calcul, d'élaboration mentale et une potentialité mnémonique très supérieure en valeurs standards à celles de leurs frères. D'autres dans un état appelé par vous Oligophrénique, ont ces capacités très amenuisées. De la même façon on trouve sur Terre deux formes extrêmes de sensibilité émotionnelle. Chez certains, appelée par les techniciens de la Terre psychopathes sociaux, le mépris envers les vies et les entités spirituelles respectives de leurs frères est tellement accentué qu'ils n'hésitent pas les torturer ou à commettre des assassinats froidement calculés. D'autres, parmi lesquels on a coutume de compter les pasteurs religieux des diverses confessions, les sociologues, les penseurs humanistes, les révolutionnaires purs, beaucoup de médecins, les donneurs de sang, les objecteurs de conscience, et quelques politiques, ont une grande sensibilité devant les souffrances de leurs frères.
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http://www.ummo-sciences.org/fr/index-o.htm