Depuis quelques décennies, les milieux scientifiques officiels de tous pays assènent au public international, avec appel corollaire implicite à sa contribution financière par le biais fiscal, les concepts de «Big-Bang» et d' «expansion de l'univers», appliqués à la folle aventure supposée d'un Cosmos gratuitement réputé être le siège d'une évolution instable irrémédiable.
A la base de cette désopilante dialectique, dont pas un élément ne résiste à une analyse scientifique digne de ce nom, réside une incroyable erreur de perspective découlant du traitement indigent d'une observation pourtant tout-à-fait réelle : celle du phénomène de la dérive vers le rouge du spectre de la lumière nous provenant de corps célestes très éloignés de notre planète.
Doppler ?... Lonlaire !...
Par analogie avec la baisse apparente de la fréquence par baisse relative de la célérité (ou vitesse de propagation) du son perçu par un observateur lorsque la source sonore qui l'émet s'éloigne de lui parce que solidaire d'un véhicule qui l'emporte (effet Doppler), cette dérive vers le rouge, c'est-à-dire vers des fréquences lumineuses plus basses, a été témérairement attribuée à l'effet Doppler, alors qu'un tel effet ne peut s'observer pour le photon, car, comme le montre Marcel Macaire, il est son propre véhicule, à la différence de la source sonore embarquée.
C'est ce que suggère par ailleurs, et avant l'heure, l'expérience très célèbre de Michelson (Prix Nobel 1907). De même, la vitesse de l'avion porté Leduc ne pouvait être affectée, ni en plus ni en moins, par celle de l'appareil porteur d'où il avait pris son envol, car il s'en trouvait dès lors totalement libéré. De même encore, les chasseurs décollant d'un porte-avions conservent leur vitesse spécifique, laquelle est absolument indépendante de celle du navire qui leur a servi de base de départ, quels que soient les moyens techniques mis en oeuvre pour leur lancement.
Autrement dit, le photon, dont la vitesse est extrême, proche de la vitesse limite «C», ne peut voir sa vitesse, homogène à une célérité, se composer avec celle, quelle qu'elle soit, d'un corps céleste dont il pourrait émaner et la perception de sa fréquence ne peut donc être ainsi changée...
Il est ahurissant de devoir constater qu'à ce jour, nulle conscience officielle d'une telle évidence et d'une telle réalité ne soit survenue !
L'aberrante hypothèse de l'effet Doppler, avancée pour rendre compte de la dérive vers le rouge du spectre de la lumière en provenance des «galaxies lointaines», a logiquement produit, il y a quelque soixante-dix ans, l'irresponsable «modèle relativiste d'univers en expansion» assorti de la théorie cosmologique «selon laquelle l'univers aurait connu une explosion primordiale» (dictionnaire Larousse Sélection 1980) qui, désormais mués en dogmes intouchables et quasi intégristes religieux, bloquent mortellement les intelligences et stérilisent la recherche...
Cette pharamineuse bévue ne cesse d'être exaltée et promue en toute occasion. Faisant écho à la revue américaine «Science», le premier quotidien national français, «Le Figaro», le 18 décembre dernier, dans ses pages scientifiques, a présenté sous le titre «Les dix percées scientifiques de l'année 1998», comme découverte la plus marquante de l'année, l'accélération de l'expansion de l'univers déduite des mesures - mal précisées - prises à partir du téléscope spatial Hubble. Il est vrai que le rédacteur de l'article, Patrice Lanoy, prenait tout de même la précaution d'écrire dans son «chapeau» de présentation : «Il est parfaitement possible, demain, que l'une de ces trouvailles soit infirmée». C'est fait !
Par ailleurs, on entend fréquemment prétendre que les «galaxies lointaines» s'éloignent, tant de la Terre que les unes des autres, à des vitesses pouvant dépasser celle de la lumière - et donc la vitesse limite «C», ce qui n'a aucun sens, puisque, ainsi que l'a montré Marcel Macaire, même le photon ne peut l'atteindre, bien que sa vitesse reste du même ordre de grandeur, comme déjà dit.
Précisément, le simple bon sens nous interdit de porter crédit à toutes ces allégations. Elles sont contraires aux lois de la physique, ainsi que l'avoue le rédacteur même de l'article du quotidien évoqué, qui s'étonne de ce que les effets de l'attraction entre galaxies ne puissent ralentir ou inverser le phénomène en question, et qui se voit obligé d'évoquer une «autre force», que la gravitation universelle serait «incapable de contrecarrer», une «sorte d'antigravité qui repousse les limites de l'univers dans toutes les directions», une force «totalement mystérieuse» qui reposerait «sur une forme d'énergie de l'univers»...»...
Nous sommes dans le délice du délire, car il n'est justement pas recevable de remettre en question les lois de la physique à partir d'interprétations fantaisistes d'un phénomène incompris faute de bases sérieuses, alors que la résolution, possible dès le départ, des équations d'Einstein conduisant à l'écriture du potentiel d'attraction relativiste «W» donne toute leur portée universelle aux lois de la gravitation, excluant de manière irréfutablement démontrée toutes forces antagonistes «mystérieuses».
On peut même, par ailleurs, montrer que si le Cosmos n'était pas d'emblée illimité, non seulement il ne pourrait exploser, mais il serait inéluctablement conduit à l'implosion.
Elles impliquent enfin que la position même de l'observateur, c'est-à-dire notre planète, soit le centre originel de l'expansion postulée du Cosmos, ce qui heurte le sens commun.
A vrai dire, si l'univers était en expansion, accélérée de surcroît, comme on aime tant à s'en gargariser, la vie aurait disparu depuis belle lurette de notre Terre, car le Soleil ne pourrait se présenter deux années de suite à la même place dans le ciel à la même date anniversaire !
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