Le président brésilien se pose en médiateur dans la crise avec Téhéran.
À huit mois de la fin de son second mandat, et alors que le Brésil entre en campagne électorale, le président Luiz Inacio Lula da Silva veut tenter un coup d'éclat sur la scène internationale. Il sera ce week-end à Téhéran pour essayer de convaincre son homologue iranien, Mahmoud Ahmadinejad, d'accepter un accord avec l'Agence internationale de l'énergie atomique (AIEA), à propos de l'enrichissement de son uranium. «Nous voudrions que l'Iran prenne une position similaire à la nôtre, c'est-à-dire développer le nucléaire civil, et s'engager à abandonner tout programme militaire », explique Marco Aurelio Garcia, le bras droit de Lula sur les questions diplomatiques.
En outre, il tient à défendre le droit de l'Iran à utiliser le nucléaire à des fins civiles
Le chef d'État brésilien n'est pas seul à plaider pour le dialogue. La Turquie qui, comme le Brésil, fait actuellement partie du Conseil de sécurité en tant que membre non permanent, est également opposée à de nouvelles sanctions contre Téhéran.
Les États-Unis considèrent que l'Iran manipule le Brésil et la Turquie pour gagner du temps.
Le Kremlin est, en revanche, plus positif. Le président Medvedev, qui recevait Lula vendredi a fait savoir qu'il estimait que le Brésil avait la crédibilité suffisante pour faire avancer les négociations. De son côté, le président Nicolas Sarkozy a assuré mercredi que Lula bénéficiait du «soutien total de la France pour convaincre les autorités iraniennes de répondre pleinement aux demandes de la communauté internationale sur le dossier nucléaire ».
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Bon week-end au nom de LA PAIX !!! ...
