20/03/2011
Dossier : Alerte Plutonium Réacteur n° 3 Fukushima
Attention depuis Maastricht il n’y a plus de douanier aux frontières pour arrêter le nuage de particules
qui va impacter l’Europe et la France en principe suivant la météo vers le jeudi 24 mars 2011.
De plus comme il arrive de l’ouest, c’est clair, il n’y aura pas de possibilité d’arrêt,
car il n’y a pas de douane sur la côte atlantique !
Alors qu'en 1986 ça ne craignait rien puisque le nuage ne survolerait pas la France,
nouveau truc pour 2011, ça ne craint rien parce que ... les valeurs sont infimes, diluées,
pire on annonce par avance qu'elles ne seront même pas détectées par les 162 balises d'alerte.
La réalité :
Les particules de Plutonium issues du MOX du réacteur n°3 de Fukushima qu’AREVA a expédié de France au Japon par bateaux, nous sont "réexpédiées par les Japonais", mais par voies aériennes.
Si effectivement les concentrations de polluants radioactifs et de particules dans l'air seront
considérablement plus faibles que celles mesurées dans la zone de Fukushima,
néanmoins les dépôts de particules radioactives sur les personnes, les sols, les végétaux existeront.
Évaluer préventivement les valeurs de concentration (contamination) est impossible.
Ce qui est sûr, ces retombées atmosphériques radioactives issues des réacteurs de la centrale nucléaire
de Fukushima Daiichi sont un cocktail dangereux dont nous ne savons
ni sa composition exacte, ni son intensité radioactive Becquerels par mètre cube (Bq/m³), ni sa densité en particules.
Elles peuvent contenir notamment du césium 135 (très longue période radioactive), du césium 134 (période de 2 ans),
du césium 137 (principal radionucléide avec une période de décroissance de moitié tous les 30 ans),
des iodes radioactifs dont de l'iode 131 (période de 8 jours), et surtout le top des poisons : du plutonium.
En effet l'explosion de l'unique circuit de refroidissement du réacteur à eau bouillante (sans échangeur)
du réacteur n°3 chargé en MOX (7 % Plutonium) et la fuite directe sur la cuve peuvent faire craindre une dispersion.
Même s'il semblerait que le plutonium rejeté aurait tendance à retomber rapidement dans un rayon de plusieurs dizaines
de kilomètres, rien ne peut exclure sa présence, même minime, dans le panache qui se déplace dans la troposphère
(couche atmosphérique en dessous de 10 000 m) ceci par des vents porteurs à plusieurs milliers de kilomètres.
Question et réponse :
Savez-vous pourquoi l’autorité IRSN, créée pour rassurer les Français
va mentir une fois de plus comme pour Tchernobyl ?
Parce que cela ne sert à rien de dire la vérité et d'affoler les populations puisqu'il n'y a rien à faire !
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