L'homme pourrait-il devenir immortel ?
Lançons-nous d’emblée dans le vif du sujet, dont le titre, d’un pompeux emprunté aux Lumières, vous à sans doute mis l’eau à la bouche (ou alors je n’y comprends rien à la psyché humaine).
Bref ! L’immortalité disais-je donc !
Depuis toujours, l’homme rêve d’être immortel ! Les religions ont d’ailleurs toutes capitalisées sur ce fantasme, que ce soit par la réincarnation, ou encore l’immortalité de l’âme - j’en passe et des meilleurs - afin de nous rassurer (et de nous manipuler, les deux étant complémentaires).
Mais voilà qu’un pavé atterrit dans la mare aux canards avec l’apparition, en 2002, d’un groupe scientifique appelé SENS (Stratégies for Engineered Negligibles Senescence) dont le projet n’est, ni plus ni moins « l’extension radicale de l’espérance de vie humaine », avec pour objectif ultime, son immortalité (du moins temporelle).
Là, c’es le moment ou l’on se dit : « ça va les chevilles ? »… Et pourtant… Il semblerait que leurs recherches se concrétisent sur certains points. Ils ont d’ors et déjà réussi à augmenter l’espérance de vie de souries de laboratoire de manière significative, faisant passer celle-ci de 3 à 5 ans, soit à équivalence humaine de 80 à 150 ans. Ce qui est énorme.
Enfin, en septembre 2010, le professeur Vladimir Skulachev, de l'université de Moscou, annonce avoir complètement stoppé le vieillissement chez des souris au moyen d'un antioxydant pénétrant tout l'organisme et inoffensif pour ses organes vitaux. Cette découverte est en cours de validation.
Les chercheurs estiment donc, qu’à la vitesse ou avancent leurs recherches, ils pourraient rattraper, à terme, le vieillissement de personnes vivants actuellement (comprenez : leur donner des années d’espérance de vie plus vite qu’ils n’en vivent), les rendant, pour ainsi dire virtuellement immortels.
Tout cela pour lancer un débat, que j’imagine d’avance passionné, sur l’immortalité possible de l’espèce humaine.
Serais-ce une bonne chose ? Une mauvaise chose ?
Nombreux sont les philosophes, intellectuels, écrivains, réalisateurs, etc. à s’être emparés du sujet.
Tout le monde connait le célèbre Connor Macloode (Highlander) ou son cousin Duncan (le héros de la série éponyme), héros immortels condamnés à s’entre-tuer pour qu’il n’en reste qu’un. Ou encore Dorian Gray, célèbre personnage d’Oscar Wilde dont le portrait vieillit à sa place. Est-ce bien utile de continuer comme cela tant la liste est longue et non exhaustive ?
Ces personnages, aussi divers qu’ils soient, semblent tous avoir un point commun pour ce qui est du côté négatif de leur immortalité. Ils voient leurs amis, leur famille, naitre, vivre, vieillir et mourir autour d’eux… un bien cruel destin pour des âmes sensibles. De plus, ils n’ont pas choisi leur immortalité et la subissent comme un fardeau.
Et c’est la que nos petites histoires divergent avec la réalité. Enfin… la science-fiction qui devient palpable grâce (ou à cause) de ces avancées. Car si l’on suit le raisonnement de nos amis scientifiques (ais-je entendu hérétiques ?), pas de solitude dans l’immortalité puisqu’ils la voient comme quelque chose de librement disponible… Pas d’obligation non plus, puisque chacun restera libre de prendre ou non le traitement…
Alors ou est le problème capital qui fait que cela ne doit jamais arriver me direz vous ?
Personnellement, je n’en vois pas. Il y a certes un certain nombre de problèmes lié à ce genre de logique, tels la démographie, ou encore la vision de l’être humain en tant qu’être éphémère, qui ne trouve d’intérêt dans ce qu’il fait parce que son temps est compté.
Pour le premier problème, des solutions simples de restriction des naissances sont parfaitement applicables et restent humaines si elles sont appliquées de manière plus intelligente et plus respectueuse qu’en Chine.
Pour ce qui est du second problème, une objection communément admise, ces avancées ne rendent pas l’être humain invulnérable, seulement « immortel temporellement ». Un accident ou une maladie grave pouvant toujours emporter n’importe qui. Et, statistiquement, plus l’on vit et plus on a de chance d’avoir un accident mortel (c’est con hein ?).
Tout cela pour dire que cette évolution ne devrait, à mon sens, pas changer grande chose à notre mode de vie, juste nous donner plus de temps pour en profiter, pour s’instruire, pour construire. Ce serait également une chance pour l’évolution de l’espèce humaine de garder ses chercheurs plus longtemps et ainsi augmenter de manière considérable notre évolution technologique !
Je ne peux à présent ne pas aborder un des points les plus polémiques et sur lequel, de ma jeune expérience encore frêle, il m’est impossible de parler comme une personne d’expérience, à savoir le vieillissement. Cette expérience naturelle de l’homme disparaitrait au profit d’un être « éternellement jeune » qui ne connaitrait, pour ainsi dire, jamais les affres de la vieillesse et l’expérience qui s’y rapporte.
Est-ce une mauvaise chose dans le fond ? Si l’on calcule de manière purement rationnelle, le cout de cette expérience est extraordinaire puisqu’il consiste en l’amenuisement de toutes les capacités physique d’abord, puis psychiques ensuite de l’être humain. Le vieillissement vaut-il le coup ? A vous de me donner votre avis là-dessus.
Enfin, un dernier point me vient à l’esprit. Il s’agit de la remise en cause de l’âge comme critère de respect. En effet, si, physiquement, j’ai le même âge que mes parents et mes grands parents (dans le cadre où j’ai eu la chance que mes parents aient l’autorisation de procréer hein !), cela ne remettrait-il pas en cause un certain mode de fonctionnement de notre société ? De ses mœurs ? Il ne serait en effet plus choquant de voir un homme de 80 ans avec une jeune femme de 25, vu que, physiquement, ils se ressembleraient beaucoup…
La encore, je ne suis pas assez calé en philosophie pour répondre à cette question, bien que je doive avouer que les questions de mœurs me passent largement au dessus de la casquette de manière générale !
En espérant ne pas vous avoir perdus en cours de route !
Maxime Bost
http://www.lepost.fr/article/2011/02/21 ... tor=RSS-33
A QUOI CORRESPOND LA VIE SANS LE RESPECT POUR CE QUE NOUS SOMMES RÉELLEMENT , LA CONNAISSANCE NE SERT A RIEN SI ELLE EST UTILISÉE DE FAÇON ANARCHIQUE MIEUX VAUT VIVRE MORTEL EN CES CONDITIONS , LA SCIENCE UTILISÉE DE CETTE MANIÈRE NE PEUT QUE NOUS DIRIGER VERS LES TOURMENTS ET LE CHAOS, COMME CE PEUPLE PERDUS QUI NE SAIT PLUS COMMENT ENRAYER SA DÉCHÉANCE INÉLUCTABLE , SPIRITUELLE PHYSIQUE ET ÉNERGÉTIQUE
LA SCIENCE NE DEVRAIT ÊTRE UTILISÉE QU'AVEC LE DISCERNEMENT UNIVERSEL (ESPRIT UNIVERSEL OU RÈGNE DE L'ESPRIT ) AVEC RESPECT ET RESPONSABILITÉ EN CE SENS
LETTRE NR21 2009
http://www.ummo-sciences.org/fr/index.htm
Vous devez vous rappeler à tout instant que l'homme est un être social dont le rôle, mué dans son cas en responsabilité, est non seulement de maintenir la stabilité de son propre réseau social mais aussi d'engendrer la néguentropie au sein de ce réseau et de l'écologie planétaire. Il s'agit ici d'une loi morale fondamentale.