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L’avenir des télécommunications
En mai 2002, le Dr Robert M. L. Baker, Jr., un ingénieur aérospatial de Californie fit une présentation à l’Institut Max Planck d’Astrophysique en Allemagne concernant un nouveau et possible étonnant moyen de communication. L’expérience impliquait la création et la détection d’ondes gravitationnelles de haute fréquence (HFGW) en laboratoire...
Selon le Dr Baker, de telles ondes ouvrent la perspective de bandes passantes extrêmement larges et de nanotransceivers dont les signaux traverseraient tous les matériaux sans aucune atténuation et qui pourraient, par exemple, atteindre les sous-marins en plongée à grande profondeur, l’ultime "communication QHz sans fil, point vers multipoint, sans nécessité d’infrastructure onéreuse, sans cable en fibre optique, ni satellite transpondeur, ni relais micro-onde, etc. Les antennes, les câbles et les lignes téléphoniques seraient des objets du passé ! "
Le Dr. Baker invita tous ses collègues à explorer ce domaine : "Aujourd’hui dit-il, nous avons l’unique opportunité d’étudier et d’utiliser le phénomène des ondes gravitationnelles prédites par Poincaré et Einstein il y a des décennies du fait des avancées récentes en technologie.
Aujourd’hui, nous avons les moyens de créer et de détecter des HFGW en laboratoire parce que ces détecteurs sont disponibles.
Et aujourd’hui, maintenant, nous sommes motivés pour appliquer l’HFGW aux télécommunications, à la propulsion spatiale, à l’imagerie et, de manière générale, pour l’étudier en laboratoire !".
Le Dr Baker appelle à la formation d’un atelier de travail international sur la propagation HFGW pour simuler la recherche et définir les paramètres afin de mettre en place des expériences, qui, espère-t-il, deviendront bientôt une réalité. Plusieurs autres professeurs de physique et d’astrophysique partagent le même optimisme, d’autant plus que les laboratoires étudiant les ondes gravitationnelles existent déjà dans différents pays dans le cadre des expériences LIGO et autre LISA. Bien sûr ces instruments travaillent de l’autre côté du spectre électromagnétique, essayant de détecter des perturbations jusqu’à dix fois plus petites que le diamètre d’un atome à 1 kHz (1 part dans 1016) !
En pratique, grâce à l’HFGW nous pourrions créer des émetteurs utilisant un réseau de cristaux piézoélectriques vibrant en phase et capables de générer artificiellement des ondes gravitationnelles à des fréquences supérieures au GHz. Ainsi que vous le savez, dans ces bandes SHF et micro-ondes, le bruit de fond est beaucoup plus faible. La modulation de cette porteuse pourrait permettre la transmission de données. Ce mode de propagation pourrait permettre aux amateurs du XXIIeme siècle d’atteindre les stations DX situées aux antipodes directement à travers la Terre qui n’offre aucun obstacle aux ondes gravitationnelles. Ajouté à la possibilité d’utiliser de très hautes fréquences, offrant donc d’énormes bandes passantes, cette technologie ouvre des perspectives réellement fascinantes.
http://www.astrosurf.com/luxorion/aveni ... tions2.htm